Aujourd'hui 17 mai

C'est la Saint Pascal.

Si je vous parle de Saint Pascal aujourd'hui, c'est que je fête aujourd'hui ma fille Pascale...

Liviaaugustae

Vision de Saint Pascal Baylon XVIIe siècle

Giovanni Battista Tiepolo

Saint Pascal Baylon, est un religieux franciscain (1540-1592), il est né dans un village du Royaume d'Aragon en Espagne, Pascal était le fils de pauvres ouvriers agricoles. Il passa toute son enfance et une partie de son adolescence à garder les troupeaux. Mais sur sa houlette, il a gravé l'image de Notre-Dame, surmontée d'une hostie rayonnante, en gardant les troupeaux, il nourrissait sa méditation. Le silence des champs, la beauté de la nature aragonaise, développèrent son attrait pour la prière. Dès sa jeunesse, il fut favorisé de grâces mystiques peu communes.

Désirant se consacrer totalement à Dieu, il se présente chez les franciscains de Valence, il ne fut pas admis tout de suite, du fait de son bizarre accoutrement de berger et son allure gauche, finalement en 1564, Pascal devient franciscain, il refuse la prêtrise par humilité et devient un frère convers. Il observe la Règle dans sa rigueur ; dur envers lui-même, il se montrait d'une grande douceur envers ses frères.

Même les miracles qui fleurissaient sous ses doigts n'entama jamais son humilité, solidement étayé par un grand amour de Notre-Dame et une dévotion extraordinaire.

Le pape Léon XIII en fait le patron universel de toutes les associations et congrès eucharistiques.

La colombe représentant l'Esprit Saint

Et en ces temps de vide spirituel, le « spiritisme est très mode, la nature ayant horreur du vide, il a remplacé le « spirituel » ! C'est donc sans état d'âme que l'on invoque des « esprits », sans trop savoir lesquels !

Ceux qui sont en paix, ne reviennent probablement pas, mais les autres ? Les esprits du mal, ceux d'en bas, ceux des enfers ? Reviennent-ils vraiment pour nous prendre la tête ?

Cependant, invoquer les esprits est une pratique moins anodine qu'elle ne paraît, elle est en réalité très grave. Elle produit tôt ou tard : doutes, peurs, dépendances, aliénations... Ceux qui pratiquent le spiritisme sont en relation avec un monde occulte et ténébreux.

Par contre si vous invoquez l'Esprit Saint, il vous apportera : paix, joie, espérance, confiance, patience...tout ce qu'il faut pour vivre en paix dans ce monde déboussolé car « il redresse ce qui est courbé, réchauffe ce qui est tiède et rend droit ce qui est faussé... »

L'esprit Saint est méconnu de nos jours, on l'associe vaguement au Père et au Fils, mais c'est pourtant une personne à part entière : la troisième personne de la Trinité. Et ce n'est pas parce que c'est la troisième, qu'elle a moins de poids !

Liviaaugustae

Dimanche 15 mai 2016

Aujourd’hui c’est la Pentecôte

Nous souhaitons qu’en ce jour, l’Esprit Saint descende sur le monde et surtout sur ses dirigeants afin d'insuffler : l’intelligence  la Force et surtout…le courage !

-Fête chrétienne célébrée le septième dimanche après Pâques pour commémorer le don du Saint-Esprit aux apôtres.

-Fête juive (fête du don de la Torah) célébrée sept semaines après le second jour de Pâques.

(Définition du portail de l’église catholique de France).

La descente du Saint-Esprit (1634)

Jacques Blanchard

(Cathédrale Notre-Dame de Paris)

Quand arriva la Pentecôte (le cinquantième jour après Pâques), ils se trouvaient réunis tous ensemble. Soudain il vint du ciel un bruit pareil à celui d’un violent coup de vent : toute la maison où ils se tenaient en fut remplie. Ils virent apparaître comme une sorte de feu qui se partageait en langues et qui se posa sur chacun d’eux. Alors ils furent tous remplis de l’Esprit Saint : ils se mirent à parler en d’autres langues, et chacun s’exprimait selon le don de l'Esprit

Or, il y avait, séjournant à Jérusalem, des Juifs fervents, issus de toutes les nations qui sont sous le ciel. Lorsque les gens entendirent le bruit, ils se rassemblèrent en foule.

Ils étaient dans la stupéfaction parce que chacun d’eux les entendait parler sa propre langue.
Déconcertés, émerveillés, ils disaient : « Ces hommes qui parlent ne sont-ils pas tous des Galiléens ? Comment se fait-il que chacun de nous les entende dans sa langue maternelle ? Parthes, Mèdes et Élamites, habitants de la Mésopotamie, de la Judée et de la Cappadoce, des bords de la mer Noire, de la province d’Asie, de la Phrygie, de la Pamphylie, de l’Égypte et de la Libye proche de Cyrène, Romains résidant ici, Juifs de naissance et convertis, Crétois et Arabes, tous nous les entendons proclamer dans nos langues les merveilles de Dieu. »

(Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible)

Portrait Paul Chabas

Wilhem Benque

Paul Emile Chabas, né à Nantes le 7 mars 1869 et mort à Paris le 10 mai 1937 est un peintre français. A l’Académie des Beaux-arts, il eut comme professeur William Adolphe Bouguereau et Tony Robert Fleury.

Il illustra quelques livres de Paul Bourget et d’Alfred de Musset.

La baigneuse

Mère et fille au bain

Matinée de septembre

Deux baigneuses

Portrait de petite fille

Portrait de Paul Bourget

(Texte et images wikipédia)

J’ai découvert ce peintre nantais en me baladant sur wikipédia, j’aime bien ses tableaux, qui nous racontent peut-être les premiers bains de mer, ce qui n’était pas rien à l’époque, et toutes ces dames ont l’air frigorifiées, cependant je ne crois pas que revêtues de maillots de bain, elles auraient plus chaud !

La petite fille aux boucles blondes avec le petit nœud bleu, est le type même de la petite fille modèle de ces années-là.

Et sur le dernier tableau, je trouve que l’écrivain Paul Bourget, ressemble étrangement cà François Fillon avec monocle et moustache …

Liviaaugustae

La mort de César

Karl Von Piloty

« Métellus lui découvrit le haut de l’épaule ; c’était le signal. Casca le frappa le premier de son épée » (Plutarque)

La mort de César (1798)

Vincenzo Camuccini

« Il s’était défendu, dit-on, contre les autres, et traînait son corps de côté et d’autre en poussant de grands cris. Mais quand il vit Brutus venir sur lui l’épée nue à la main, il se couvrit la tête de sa robe » (Plutarque)

Des rumeurs de complot parvinrent à César, qui n’en a tenu aucun compte, ce qui inquiétait son épouse Calpurnia.

César néglige aussi les présages : avertissements des devins, qui mettent en garde pour la période allant jusqu’aux Ides de Mars César se résout à ne prendre aucune décision importante ce jour-là.

Et pourtant, les conjurés ont prévu leur attentat aux Ides de Mars (15 mars de l’an 44 av. J.C), au début de la réunion du Sénat dans la Curia Pompeia sur le Champ de Mars.

Marc Antoine qui accompagne César est attiré à l’écart, tandis que César est entouré par le groupe des conjurés. Métellus s’assure que César ne porte aucune protection, et tous l’assaillent : il tombe percé de 23 coups de poignard. Le coup ultime vient de Brutus. Et César lui aurait dit : « Tu quoque mi fili » « Toi aussi mon fils »

César désigna son neveu Octave, (le futur empereur Auguste), pour lui succéder, il lui lègue les trois quarts de son héritage et le quart restant aux deux autres neveux. Dans la dernière clause de son testament, César adopte Octave, et lui donne son nom. Enfin, il lègue au peuple romain ses jardins près du Tibre et trois cents sesterses par personne.

Le 20 mars, un bûcher fut dressé sur le champs de Mars, près de la tombe de sa fille Julia. Le corps de César, fut couché sur un lit d'ivoire tendu de pourpre et d'or, et fut d’abord déposé dans une chapelle dorée, édifiée sur le forum, devant la tribune aux harangues. À sa tête, sa toge ensanglantée était exposée sur un trophée. Comme le corps reposait, face vers le ciel, et ne pouvait être vu, on éleva au-dessus de lui une effigie de cire grandeur nature, afin que la foule pût contempler les vingt-trois blessures qui lui avaient été sauvagement infligées au corps et au visage. Et pour souligner l’ignominie de ce crime, Marc Antoine fit lire, en guise d’oraison funèbre, la liste des honneurs qui avaient été dévolus à César, ainsi que le serment qu’avaient prêté les sénateurs de défendre sa vie.

A ce moment-là, Octave ne se trouvait pas à Rome, il faisait des études en Grèce, ainsi qu’Agrippa et Mécène, ses deux meilleurs amis qui le resteront jusqu’à la fin.

Ainsi finit ce grand général romain !

César n’était pas seulement un grand général et un homme d’État, il excellait également dans l’art oratoire et dans l’écriture, dont le :  De Bello Gallico, (commentaires sur la guerre des Gaules, relatant sa campagne en Gaule).

Ceux qui ont fait du latin ont sûrement traduit des passages de cette guerre des Gaules, qui me causa je l’avoue, beaucoup de soucis...

Liviaaugustae