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    Le goût des mots...

     

    Statue de Jules César (d’après l’antique)

     

     

     

     

     

    Veni. Vidi. Vici.

     

    Je suis venu. J’ai vu. J’ai vaincu.

     

     

     

    C’est une expression d’autosatisfaction et d’autofélicitation prononcée après un succès.

     

     

     

    Si l’on en croit l’historien romain Suétone, ces mots ont été prononcés par le général romain Jules César pour annoncer sa victoire en 47 avant J.C. contre Pharnace II, roi du Pont, situé en Turquie contemporaine.

     

    Le roi pontique s’était rebellé contre l’autorité romaine et mit en déroute la petite armée romaine envoyée tout d’abord contre lui.

     

    Pharnace prit confiance en lui après cette modeste victoire, mais ce sentiment le quitta très rapidement lorsque Jules César et son armée atteignirent les territoires pontiques à une vitesse incroyable et renversèrent l’armée rebelle avec une grande facilité.

     

    Pour décrire sa victoire, Jules César annonça simplement : « Veni. Vidi. Vici. » (Je suis venu. J’ai Vu. J’ai vaincu.)

     


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    Pour la voûte de la galerie des Glaces, Le Brun a délégué le bestiaire au peintre animalier hollandais Pieter Boel.

     

    Le lion symbolisant tantôt une puissance étrangère, tantôt une nation, tantôt les conquistadores dévorant leur conquête, n’est pas la seule bête de cette fresque historique.

     

    On y voit aussi des chevaux héroïques dans la bataille, ou l’aigle impériale portant dans ses pattes la devise de Charles Quint.

     

     

    Bestiaire enchanté...

    Détail du lion qui symbolise la Hollande. Dans ses pattes, il « tient, les sept flèches liées ensembles que les sept Provinces ont choisie pour leur symbole ». (Rainssant)

     

     

    Bestiaire enchanté...

    L’aigle impérial prenant appui sur les colonnes d’Hercule. On y lit l’inscription de Charles Quint : »Plus oultre (plus ultra). Les colonnes penchées illustrent « l’estat dangereux et chancelant, où les espagnols se trouvèrent à la fin de cette campagne. » (Rainssant)

     

     

    Bestiaire enchanté...

    Chevaux fougueux surgissant d’un nuage qui tirent un char de triomphe. A gauche, on aperçoit la main de Mars qui invite le monarque à prendre place dans le char.

     

     

    Bestiaire enchanté...

    Lion sur lequel s’appuie l’Espagne dans les fastes des puissances voisines. On le voit « qui dévore un roi des Indes étendu sur des trésors » (Rainssant)

     

    Cette représentation des conquistadors fait référence à la légende noire entretenus dès le XVIIe siècle par les ennemis des Habsbourg.

     

     

     

     

     

    J’ai visité Versailles moult fois, mais jamais aucun guide n’a parlé de ces magnifiques peintures du plafond de la Galeries des Glaces.

     

    Si un jour j’y retourne, je tâcherai de lever les yeux vers ce splendide plafond.

     

    Liviaaugustae

     

     

     

     

     


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    Un pont entre nous...

     

    Quelque part dans les Côtes d'Armor...

     

     

     

     

     

    C'est avec plaisir que je retrouve mon blog et mes aminautes...

     

    J'ai été arrêté par une panne de gestion dû je pense à une mauvaise manipulation de ma part.

     

    J'ai été très bien aidée par Stéphanie du contact d'Elablog que je remercie vivement.

     

    A demain

     

    Liviaaugustae

     


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    « Dieu s’élève parmi les ovations, le Seigneur, aux éclats du cor. »

     

    Psaume 46

     

     

    Entre ciel et terre...

    L’Ascension du Christ

     

    Giotto di Bondonne

     

     

     

    La fresque de Giotto illustrant l’Ascension est dans la nef de la chapelle des Scrovegni, à Padoue.

     

    L’Ascension du Christ est racontée à la fois par Luc à la fin de son évangile, et au premier chapitre des Actes des Apôtres, qui donnent plus de détails. C’est de ce texte que les artistes se sont inspirés, mentionnant les anges – deux hommes en vêtements blancs » - qui apparaissent quand Jésus a disparu derrière la nuée, et disent : « Pourquoi restez-vous là a regarder le ciel ? »

     

    Aucun des deux textes ne mentionne Marie, pourtant représentée au milieu des Apôtres et a une place éminente par tous les peintres de l’Ascension, catholiques comme orthodoxes.

     

    Le Christ n’est pas vu montant au Ciel de face, comme chez beaucoup de peintres occidentaux. Le choix de Giotto est rare : il figure Jésus de profil, comme s’Il montait un escalier.

     

    Cette iconographie provient de l’art syrien des premiers siècles, un des premiers arts chrétiens avec celui des Coptes d’Egypte.

     

    Padoue, connue pour le pèlerinage à saint Antoine, est aussi une ville d’art célèbre pour la chapelle des Scrovegni, couverte de fresques qui sont le sommet de l’œuvre de Giotto, un des plus grands peintres de tous les temps, illustrant le vie de la Vierge et du Christ. Elle fut construite en expiation des péchés de son père par Enrico Scrovegni, fils de Reginaldo, un usurier de Padoue mort sans s’être repenti. Le prêt à intérêt était alors considéré au Moyen Age comme un péché mortel.

     

     

    Entre ciel et terre...

    Jésus monte au Ciel comme par un escalier, accueilli et acclamé par une trentaine d’anges.

     

     

    Entre ciel et terre...

    Marie, en bleu, au centre à gauche, occupe une place de choix parmi les Apôtres. Elle regarde intensément son Fils avant qu’il ne disparaisse.

     

     

    Entre ciel et terre...

    Deux anges, vêtus en diacres, apparaissent aux disciples et leur montrent le ciel où Jésus est remonté.

     

     

     

    Marie-Gabrielle Leblanc.

     

     

     

     

     


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    Je vous offre aujourd’hui, les Allégories, que les greco/romain vénéraient comme des dieux.

     

    Beaucoup de peintres autrefois, peignaient des sujets antiques, ils nous ont laissé des œuvres aussi belles les unes que les autres.

     

    Femmes éthérées s’envolant sur fond de ciel, d’eau ou de fleurs…

     

    J’apprécie particulièrement l’allégorie du soir, qui s’enfonce dans la mer, entourée de voiles sombres, figurant la nuit qui tombe, alors que la lune se lève !

     

    Liviaaugustae

     

     

    Mes ableaux du samedi...

    Allégorie de l’Aube (1881)

     

    Adolphe Bouguereau

     

     

    Mes ableaux du samedi...

    Allégorie du soir (1882)

     

    Adolphe Bouguereau

     

     

    Mes ableaux du samedi...

    Allégorie de l’eau (16e siècle)

     

     

    Mes ableaux du samedi...

    Allégorie du triomphe de la justice (1598)

     

    Hans Aachen

     

     

    Mes ableaux du samedi...

    Allégorie de l’Histoire (1892)

     

    Nikolaos Gysis

     

     

     

     

     

    Allégorie :

     

    Nom féminin, du latin allegoria, du grec allêgorein, qui signifie parler en images.

     

    Expression d’une idée par une métaphore (image, tableau, statue, etc.) animée et continuée par un développement.

     

    Œuvre littéraire ou artistique utilisant cette forme d’expression.

     

    (Dictionnaire Larousse)

     

     

     

     

     

     


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