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    Apothème

     

     

     

    « Toi seule ne passe pas, immortelle musique !

    Tu es la mer intérieure. Tu es l’âme profonde.

    Tu es en dehors du monde. Tu es un monde à toi seule.

    Musique qui berça mon âme endolorie,

    Musique qui me l’a rendue ferme, calme et joyeuse…

    Mon amour et mon bien.

    Rolland

     

    http://splashurl.com/m7jv4rm

     

    Cette fameuse chanson «My Sérénade », chantée par les Platters sur laquelle nous avons dansé, dans les années 60, est extraite de : Le chant du cygne de Frantz Schubert !

    Pas étonnant que nous l’a trouvions si belle, cette sérénade !

    Liviaaugustae


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    Antiquité

     

     

    Proposition de reconstitution d’une Aquila.

     

     

    L’aquila était l’emblème vénéré d’une légion romaine, grâce à elle la légion se structurait. Quand la légion perdait son Aquila, Rome perdait son honneur.

    Surmonté d’un aigle depuis la réforme de Marius, ces hampes permettaient de distinguer les différentes unités de l’armée, elles étaient portées par un légionnaire nommé Aquilifer.

    Quand les ennemis voulaient humilier les romains ils s’emparaient des Aquilae. Ce fut le cas des légions de Crassus dont les Parthes s’emparèrent. Il fallut toute la diplomatie d’Auguste pour récupérer les Aquilae. L’Empereur d’ailleurs dans ses Res Gestae (faits et gestes) se vante d’avoir récupéré ces emblèmes sacrés. Les guerriers germains s’emparèrent des Aquilae des trois légions romaines tombées à la bataille de Teutobourg et Germanicus les récupéra à son tour.

    La neuvième légion sous Hadrien perdit son aigle. Celui-ci les romains ne le récupérèrent jamais. Ce fut un « déshonneur » !

     

     

    C’était il y a très, très longtemps, aujourd’hui qui pourrait donner la définition du mot honneur ?

    Liviaaugustae


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    Antiquité

     

     

    Genius, 1er siècle après J.C. en bronze et argent.

    (Naples, Musée Archéologique National)

     

     

    Le Genius romain…

     

    C’est une divinité masculine vêtue d’une toge et toujours représentée en train d’offrir un sacrifice. Le Génie (genius) est le dieu guide de la famille, qui symbolise la force procréatrice et l’esprit vital du pater familias.

    Ici, il porte une toge et un manteau qui lui couvre la tête ; il se tient penché en avant pour offrir le sacrifice contenu dans la patère. Autour de son bras droit, s’enroule le serpent Agathodaemon, esprit bienveillant protecteur du foyer domestique (avec les dieux Lares, et tout ce monde se côtoyait dans le laraire des maisons romaines). L’autre bras porte une longue corne d’abondance qui symbolise la prospérité.

     

    Fini ! Aujourd’hui, plus de « pater familias » !

    Ils n’osent montrer leur autorité, car une fessée (surtout méritée), peut les conduire à la faillite 1500 € et même en prison !

    Mauvais présage ! un romain aurait rebroussé chemin…

    Liviaaugustae


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    Littérature

     

     

    Robert de Montesquiou, par Giovani Boldini (1897)

    (Musée d’Orsay)

     

     

    (Image wikipédia)

     

    Prière du cuisinier.

     

    Habile a préparer d’ardentes victuailles,

    Des vives saveurs et d’exquises douceurs,

    A décorer d’œillets  des saumons et des cailles,

    Comme a teindre un coulis d’alléchantes rousseurs ;

     

    D’oiseaux ayant parlé j’ai cuisiné les langues

    Pour les Apicius et les Trimalcions ;

    J’ai fait frire un sorbet et confire des mangues

    Et dans l’eau de la mer bouillir des Alcyons.

     

    Pour ce savoir profond, aride et délectable

    Qui décuple et varie à l’infini la faim,

    Vous daignerez Seigneur, m’admettre à votre table

    Où ma science aspire à rompre un peu de pain !

    Robert de Montesquiou

     

     

     

    Homme de lettre, dandy, esthète et mondain, le comte Robert de Montesquiou (1855-1921) exerça une fascination, sur ses contemporains, il est devenu le modèle de nombreux héros de roman : des Esseintes dans : A Rebourg de Huysmans, le Comte de Muzaret dans : Monsieur de Phocas de Jean Lorrain et surtout le baron de Charlus dans :  A la recherche du temps perdu de Marcel Proust.

    Il meurt à Menton le 11 décembre 1921.


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    « L’homme puissant qui joint l’audace à l’éloquence devient un citoyen dangereux quand il manque de bon sens. »

    Euripide


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