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    LES DANAÏDES.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Une des cinquante Danaïdes du portique, qui précédait le temple d’Apollon dans le palais d’Auguste.

    (Museo Palatino)

     

     

    C’est le nom des cinquante filles de Danaos. Elles avaient été fiancées aux cinquante filles d’Egyptos, frère jumeaux de leur père.

    Quand Danaos, s’étant brouillé avec son frère, quitta l’Egypte avec ses filles  pour s’installer en Argolide, les d’Egyptos les poursuivirent, insistant pour épouser leurs cousines comme convenu.

    Danaos consentit à ces mariages, mais il ordonna à ses filles d’égorger leurs maris dès la nuit de noce. Seule Hypermnestre, épargna son mari.

    Par la suite, celui-ci vengea ses frères en tuant toutes les sœurs de sa femme.

    Aux Enfers, les Danaïdes furent condamnées à remplir éternellement un tonneau percé.

     

     

     

     

     

     

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    Les Danaïdes 1906 de J.W. Waterhouse.

    (Art Gallery Aberdeen)

     

     

    D’où l’expression : remplir le tonneau des Danaïdes, pour caractériser une tâche sans fin.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Une des Danaïdes d’Herculanum.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    LE THE DANS LA LITTERATURE.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
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    Un Amour couleur de thé…
     
     
     
    « Il serait beau qu’un amour léger, changeant  couleur de thé, un amour éphémère et fou comme le tien, fût le dernier éclat de ma vie, et j’aimerais connaître en lui le voile où se déroberait à mes yeux la face attendue de ma mort. »
     
    Joe BOUSQUET : (Un Amour couleur de thé).
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    NOSTALGIE…
    Souvenir d’une mère ou d’une grand-mère soulignant ses lèvres de rouge carmin devant le miroir, la poursuite d’un idéal de féminité intemporel, la tentation du glamour…
    (Malgré les jeans troués payés les yeux de la tête les vieux tee-shirts qui pendouillent, les tennis sans lacets, les chiffons que les d’jeunes et moins d’jeunes se mettent autour du cou…)
    La beauté s’affranchit des modes et nous séduit encore et toujours !
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
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    (Beauté glamour façon années 50, Katy Perry égérie de la marque ghd)
     

     

     

     

    Se poudrer le nez avec une vraie houppette, laquer ses boucles d’un nuage parfumé, nouer un ruban de mousseline : le charme naît d’abord d’un état d’esprit délicieusement suranné, s’épanouit dans une atmosphère façon boudoir ou s’échappe d’un flacon à l’ancienne…

    Les coiffures : elles sont généralement très structurées, avec des boucles serrées, des ondulations sophistiquées, des coques défiant l’apesanteur et des chignons savamment élaborés.

    Le parfum : son sillage nous évoque la distinction, l’extravagance ou la sensualité de ses beautés figées sur des clichés en noir et blanc.

    Certaines fragrances nous promettent d’en saisir la féminité et l’élégance accomplie… Pour cela on choisira de préférence un parfum poudré et suave, alliant subtilement la violette et l’iris…

    Le maquillage : la poudre est incontournable pour une vraie mise en beauté rétro. Celles qui n’admettent pas les concessions choisiront une véritable poudre de riz, à l’ancienne. Aux autres nous conseillons les violettes de Guerlain, une poudre qui a su conserver le parfum  inimitable de la violette…

    Alors n’hésitons plus remontons le temps !

    Et peut-être retrouverons-nous au bout du temps, le bon temps de nos grand-mères…

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    LE THE DANS LA LITTERATURE.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
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    La table du goûter…
     
     
     
     
     
    « Quand vous me priâtes chez vous, j’y entrai sur la pointe des pieds. J’en ressortis ravi, non de votre amusant et précieux goûter, de votre gelée de citron, de votre incomparable thé, « ce parfum qui se boit », dîtes-vous, de votre sirop de violettes, de vos fondantes pâtisseries et de votre chocolat blanc, mais des fusées de votre esprit, de vos fraîcheurs et de vos grâces de jeune fille « le temps n’a pas de prise sur vous », de ce quelque chose d’éveillé, de fier, de rieur, d’élégant et d’attentif, qui est vous-même ».
     
    Paul GERALDY : (Préface aux Souvenirs indiscrets, de N. BARNEY
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  •         AGNES SOREL.     Agnès Sorel nait vers 1422 dans une famille de la noblesse tourangelle. Charles VII la rencontre pour la première fois à Chinon en 1443, le roi s’éprend aussitôt d’elle et la fait entrer au service de la Reine Marie d’Anjou : que l’on dit laide à faire fuir les anglais. Charles VII impose Agnès comme favorite, faisant fi des usages, malgré les récriminations de son entourage. Rien n’est trop beau pour Agnès à qui Charles VII offre le Château de Beauté sur Marne. Elle est désormais la Dame de beauté.                     numérisation0004 Agnès Sorel d’après François Clouet.           « C’était, rapporte un chroniqueur, un teint de lys et de rose, des yeux où la vivacité était tempérée par tout ce que l’air de douceur à de plus séduisant, une bouche que les Grâces avaient formée ; tout cela était accompagné d’une taille libre et dégagée, et relevé d’un esprit aisé, amusant, et d’un entretien dont la gaieté et le tour agréable n’excluait ni la justesse ni la solidité. »   Louée pour sa grande beauté, Agnès est tout autant détestée par celles et ceux qui la jalousent. Le reproche principal touche à son goût immodéré et bien réel pour les richesses que Charles VII lui offre sans compter. Mais aux yeux de certains, il y a pire que dilapider le trésor royal : la favorite introduit le pécher à la cour par sa conduite, que l’on dit licencieuse. Ses tenues vestimentaires notamment ses décolletés impudiques qui dévoilent volontiers un sein, déclenchent la fureur de l’Eglise.  

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Elle ose se faire représenter en Vierge couronnée à l’Enfant, avec une poitrine dénudée…

     

     

    Son ennemi le plus acharné est sans doute le Dauphin Louis, futur Louis XI dont on dit qu’il l’aurait giflé publiquement. Il faut également pourvoir à l’éducation des trois bâtards qui toutes les trois ont été légitimées.

    Quittant un jour de 1450 le Château de Loches Agnès meurt brutalement emportée par un soudain flux au ventre qui la terrasse en quelques heures. Une mort trop soudaine pour n’être pas suspecte…

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0009Le gisant d’Agnès Sorel au Château de Loches.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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