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    LE THEATRE DE SABRATHA.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
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    Le mur de scène à caractère baroque avec deux de ses trois étages de colonnes, et ses avancées et retrait de par et d’autre de la porte centrale ou royale.
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Détail du décor sculpté disposé sur le devant de la scène.

     

    Le mur de scène du théâtre de Sabratha, admirablement reconstitué par les archéologues italiens d’avant-guerre, est un excellent exemple de l’apport architectural romain (les murs des théâtres grecs étant beaucoup plus modestes). Ils datent de la fastueuse période Sévérienne, belle exemple du baroquisme que connaît alors l’architecture.

    Les statues des principales Divinités, toujours très présentes dans le répertoire classique, étaient installées entre les colonnes de ce décor immuable. Au centre se trouvait la porte royale pour l’entrée des personnages principaux et, sur les côtés les deux portes des hôtes pour les rôles secondaires. Ces éléments saillants et rentrants forment comme des pavillons destinés au jeu des acteurs. Les cintres abritaient la machinerie : poulies et palans permettant de faire apparaître les Dieux au moment crucial, réservoir d’eau chaude pour créer des impressions de brouillards avec de la vapeur, bandes peintes que l’on pouvait dérouler, instruments pour les effets sonores.

    On trouve ici dans la réalité, une de ces architectures imaginaire et théâtrale que représentait la peinture tant à la demeure d’Auguste au Palatin que dans le décor des maisons pompéiennes.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Vue d’ensemble du théâtre.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    LE CHOCOLAT… UNE VRAIE PASSION !
     
     
     
     
     
     
     
     
     
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    Un rêve à boire…
     
     
     
    « Surmontée d’un cumulus de guimauve ou de crème Chantilly, une tasse de chocolat fumant est la meilleure façon de commencer sa journée.
     
    Et de la terminer, le soir, pour faire de beaux rêves… »
     
    Sara PERRY (écrivain américain du XXe siècle)
     
     
     
     
     
    « La boisson divine, qui accroît la résistance et combat la fatigue. Une tasse de ce précieux breuvage permet à un homme de marcher une journée sans se nourrir. »
     
    Montezuma vers (1480-1520) Empereur aztèque.
     
     
     
     
     
    « Une tasse de chocolat et quelques cookies seront toujours le plus délicieux des goûters. »
     
    Gail PERRIN (Journaliste et chroniqueuse gastronomique américaine)
     
     
     
     
     
    « Le chocolat n’est pas seulement agréable au goût, c’est aussi un véritable baume qui maintient toutes les glandes et les humeurs en bonne santé. De sorte que tous ceux qui en boivent ont l’haleine douce. »
     
    Stephani BLANCARDI ((1650-1702) Médecin italien.
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    LES RECETTES SECRETES DES MONASTERES…

    REMEDES ANCESTRAUX.

     

     

    Avec patience et savoir-faire, les moines et moniales ont, depuis plus d’un millénaire, utilisé leurs connaissances botanique pour cultiver, au sein des cloîtres, de nombreuses plantes médicinales.

    Si certaines étaient locales comme la sauge, la verveine, l’absinthe, le thym, la camomille, la bardane ou encore l’arnica, d’autre furent importées du bout du monde par les missionnaires et voyageurs, l’acacia blanc ou la citronnelle par exemple.

    De ces jardins clos, les religieux ont mis au point des recettes souvent complexes pour soulager les maux de leur époque.

    Transmises entre initiés, de génération  en génération, certaines d’entre elles ont traversé le temps et sont aujourd’hui encore commercialisées avec un grand succès.

     

    Leur longévité s’expliquent sans doute par leurs multiples bienfaits, éprouvés de longue date par nos ancêtres, par leurs compositions exclusives à base d’ingrédients naturels mais aussi par leur authenticité, en marge du renouvellement effréné des gammes de soins contemporaines.

    Si elles ne prétendent pas rivaliser avec l’industrie pharmaceutique, ces recettes conservent tout de même une place privilégiée pour améliorer notre bien-être et soulager les petits maux du quotidien.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Des potions archaïques aux bienfaits intemporels.

     

     

    EAU D’EMERAUDE.

    Son nom vient de sa belle couleur verte ! Au cours du XVIIe, c’est une de leur bonne qui livra cette recette d’apothicaire aux moniales Bénédictines de Notre-Dame du Calvaire.

    Obtenue à partir de miel fermenté et de plantes médicinales macérées, cette solution alcoolisée est reconnue pour ses bienfaits, en matière d’hygiène notamment. Appliquée sur le visage, elle purifie les peaux jeunes et acnéiques. Au quotidien elle nettoie les coupures superficielles ou s’utilise en bain de bouche.

    Après l’avoir utilisée pour soigner sa jambe blessée lors d’un accident de carrosse, Madame de Sévigné en fit l’éloge dans une lettre à sa fille.

     

    ACQUA DI SANTA MARIA NOVELLA.

    En 1614, elle se nommait « eau anti-Hystérique » en raison de ses propriétés relaxantes et calmantes.

    C’est dans l’ancestrale « Officina Profumo Farmaceutica » de Florence crée par l’ordre Dominicain en 1220, que cette préparation alcoolique fut inventée.

    Elle tire ses bienfaits d’huiles essentielles, de plantes telles que la balsamita ou la menthe poivrée et d’épices comme la cannelle.

    Il est recommandé de la consommer au coucher en versant quelques gouttes dans un verre d’eau ou sur un sucre.

     

    CHARTREUSE.

    Pas moins de 130 végétaux pour composer cet élixir de longue vie dont le Maréchal d’Estrées confia la formule aux pères Chartreux un jour de 1605 !

    Déjà mystérieux, ce manuscrit attendit plus d’un siècle pour être enfin déchiffré, en 1737, par Jérôme Maubec, le frère apothicaire. Toujours respecté à la lettre, sa recette assure aujourd’hui encore la renommée de cette boisson aux vertus digestives, et régulatrices des fonctions hépatiques.

     

    BAUME DU PELERIN.

    Au cœur des Alpes de Haute-Provence, dans le prieuré de Notre-Dame de Ganagobie, ce sont des moines bénédictins qui imaginèrent ce baume pour soulager les pieds échauffés des pèlerins qui parcouraient des centaines de kilomètres pour se recueillir sur les tombes des Saints.

    S’il demeure une valeur sûre, c’est sans doute que sa composition demeure inchangée : huiles essentielles de menthe, d’eucalyptus, de girofle, de camphre et de sauge.

    Cette pommade antiseptique et stimulante s’applique en massages pour éliminer les crevasses, assouplir la peau et rafraîchir les pieds endoloris, tout en évitant les odeurs de transpiration.

    Fanny Courtiau.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    AUTOMNE…
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
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    Aquarelle d’Edith Holden.
     
     
     
     
     
    « Le long des bois le feu de l’automne se consume lentement,
     
    Les feuilles mortes tombent et se défont jour après jour ;
     
    Nuit après nuit, la bise menaçante
     
    Gémit sous la porte et raconte sa traversée des champs
     
    Déserts, des hauteurs solitaires,
     
    Ou bien encor des grandes vagues sinistres,
     
    Et voici qu’on ressent le pouvoir
     
    De la mélancolie, plus tendre dans ses humeurs
     
    Qu’une joie offerte par l’été indulgent. »
     
    W. Allingham.
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Bruants jaunes pâturant dans les chaumes.

    (Aquarelle d’Edith Holden)

     

    Huitième mois de l’ancien calendrier romain.

    Les Slaves l’appelaient « mois jaune » à cause de la décoloration des feuilles ; pour les Anglo-Saxons il était connu sous le nom de « Winter fylleth » car cette lune (filleth) était supposée marquer le début de l’hiver (winter).

     

    DICTONS : 

    « En octobre qui ne fume bien ne récolte rien »

     

    « Brouillard d’automne

    Beau temps nous donne ».

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Fruits d’églantier (Rosa canina)

    Fruit de ronce (Rubus-fructicosus)

    (Aquarelle d’Edith Holden)

     

     

    « Une paix profonde et calme sur les hautes vallées

    Et sur cette rosée qui noie les ajoncs,

    Et sur l’argent des fils de la Vierge

    Qui scintillent, dorés et  verdissant.

     

    Une lumière paisible et calme sur la grande plaine

    Dont les bosquets d’automne,

    Les fermes serrées, les tourelles lointaines

    S’étalent, et se mêlent à l’océan bondissant. »

    Tennyson

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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