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    Gioachino ROSSINI.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
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    ROSSINI, PORTRAIT (1792-1868).
     
     
     
     
    Né à Pesaro, de parents exerçants leurs talents dans des troupes d’opéra forain.
    Petit prodige, violoniste à 9 ans, il compose son premier opéra à 14 ans et est admis au conservatoire de Bologne.
    Mais il ne s’arrête pas en si bon chemin : toujours élève du Conservatoire de Bologne, mais déjà boulimique, voilà ce tout jeune homme qui se met à composer à tour de plume, des sonates pour cordes, des messes, des quatuors, une cantate pour voix et chœur, une symphonie, des variations instrumentales !
    Et bientôt en 1810 un deuxième opéra écrit en quelques semaines. Cet opéra (La Cambiale di Matrimonio) remporte un grand succès. Rossini n’est pas encore célèbre, mais il est lancé, il a 18 ans !
    Il va s’affirmer d’une époustouflante fécondité, écrivant opéra sur opéra, filant d’une ville à l’autre, d’une commande à l’autre. Cinq opéras en 1812, l’année de ses 20 ans. De 1813 à 1815, Rossini continue à enchaîner des triomphes ; il est à présent très bien payé, il est adulé, il bientôt nommé directeur du San Carlo de Naples à 23 ans.
     
     
     
     
     
     
     
     
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    Partition du Barbier de Séville…
     
     
     
     
    A Rome le 20 février 1816, il n’a pas encore 24 ans, il présente le barbier de Séville, on à peine à croire que cette création va être le plus grand fiasco de toute sa carrière. Une cabale montée par les partisans du vieux Paisiello, et une série de catastrophes minent la première du « Barbier de Séville ». Pourtant, dès le lendemain, la salle applaudira à tout rompre ce Barbier qui fera le tour du monde et sera considéré très vite comme l’apothéose du style Rossinien.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
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    Gravure, de la scène du rasage (détail).
     
     
     
     
    En 1822, quand Rossini obtient de rencontrer à Vienne le Dieu de son Olympe, Beethoven, celui-ci lui affirme tout le bien qu’il pense de son Barbier, considérant que la lyrique Italienne est faite avant tout pour le plaisir. Et, au moment de le quitter Beethoven lance à Rossini : « surtout, mon cher faites beaucoup de Barbiers ».
    Mais aux 40 opéras composés entre 1810 et 1829, succèdent alors 40 années de silence, ou tout au moins 40 années de retraite, durant lesquelles Rossini n’écrira plus un seul opéra. IL pose la plume à 37 ans.
    Il meurt à Paris en 1868, où il avait été nommé en 1824, directeur du théâtre italien, et nommé compositeur du Roi « Louis-Philippe », et inspecteur général du chant en France.
    On peut voir son tombeau à l’Eglise de Santa Croce à Florence.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    Tombeau de Rossini Eglise Santa Croce (Florence)
    Tombeau de G. Rossini.
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    LE THE DANS LA LITTERATURE.

     

     

     

     

     

     

    Dès les beaux jours revenus le thé est pris au jardin

    Table de goûter au jardin, chez Monet.

     

     

     

     

     

     

     

    « Tout d’un coup, je m’apercevais avec une sorte d’effroi que ce vague bassin entouré de grilles[…] n’était autre que ma rivière artificielle d’autrefois mon île, et que le saule auprès duquel j’avais cueilli la rose thé pour l’offrir à la dame aux tulles gris ; elle était assise dans une guérite d’osier doublée de cretonne d’un rose fané, près de laquelle un domestique roulait avec précaution une table chargée d’argenterie, d’ustensiles précieux, de tasses fragiles, de tranches de cake et d’assiettes de pâtisseries pour le goûter, surgissant d’un autre univers. »

    Michel ROBIDA : (Un Monde englouti)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    MES VERS FUIRAIENT…
     
     
     
    Mes vers fuiraient, doux et frêles,
     
    Vers votre jardin si beau,
     
    Si mes vers avaient des ailes,
     
    Des ailes comme l’oiseau.
     
     
     
    Ils voleraient, étincelles,
     
    Vers votre foyer qui rit,
     
    Si mes vers avaient des ailes,
     
    Des ailes comme l’esprit.
     
     
     
    Près de vous, purs et fidèles,
     
    Ils accourraient nuit et jour,
     
    Si mes vers avaient des ailes,
     
    Des ailes comme l’amour.
     
    VICTOR HUGO
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

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    LE THE DANS LA LITTERATURE.

     

     

     

     

     

     

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    Petit salon de thé d’une ville de province…

     

    Dans les murmures entre mère et fille dont les épaules se frôlent ; dans les promesses réitérées, les confidences feintes ; […] dans le nuage de lait qui trouble le Darjeeling, la tâche écarlate des lèvres sur la fine porcelaine à liseré d’or ; […] dans le crissement d’un bas machinalement rajusté, le doigt sucré qu’on suce en consultant son miroir, la poudre remise, le battement des cils ; dans la tiédeur et le chuchotement, flotte, condensé à haute dose, plus d’érotisme que n’en prodiguera jamais, à cent mètres de là, le sex-shop ouvert à l’intention des étourdis qui ne boivent pas de thé. »

    Pierre VEILLETET : (Querencia et autres lieux sûrs.)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Les mystères du chocolat…

     

     

     

     

      

    « Le chocolat, bien sûr donne matière à tous les fantasmes. Des fantasmes riches, noirs, veloutés qui enveloppent les sens et attisent les passions. Le chocolat est folie ; le chocolat est enchantement… »

     

    Judith OLNEY (Chef cuisinier américain du XXe siècle)

     

     

     

    « Pour certains les fleurs parlent le langage de l’amour, pour d’autres, c’est le chocolat qui attise les flammes. »

     

    Rebecca J. PATE (Chef cuisinier américain du XXe siècle)

     

     

     

    « Une vie sans chocolat, est une vie à laquelle il manque quelque chose. »

     

    Marcia COLMAN MORTON et Frédéric MORTON (Ecrivains américains)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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