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Pas très loin de Beaulieu-sur-Mer, Saint-Jean-Cap-Ferrat, nous offre dans l’écrin de verdure de ses jardins la villa « Ile-de-France » de Madame Ephrussi de Rothschild, femme de goût et milliardaire, un merveilleux musée rose.
Le Musée Rose.
Allée Florentine Fontaine baroque en terre cuite fin XVIIe.
Fontaine Renaissance.
Le temple D’Eros.
Luxuriance du jardin autour d’une pièce d’eau.
Une statuette d’Eros dans le jardin.
Une allée du jardin.
Le Patio Espagnol.
Le Salon Louis XV savonnerie tissée pour la Reine Marie Letzinska.
Plafond salon Louis XV peint Noël-Nicolas Coypel.
Grand salon Louis XVI savonnerie Royale par Parmentier.
Plafond du salon Louis XVI peint par Tiepolo.
Le sommeil de Vénus Par F. Boucher.
Les Amours et le Temps Par F. Boucher.
Pendule Lyre en porcelaine de Sèvres XVIIe.
Un bonheur du jour œuvre de J.H. Riesener fin XVIIIe.
Vue depuis le Musée sur la Baie des Fourmis.
Perspective du jardin vu du Musée.
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LA VILLA KERYLOS (hirondelle de mer). BEAULIEU-SUR-MER.
Située dans un paysage qui rappelle étonnament la Grèce, cette villa unique au monde, est l’exacte reconstitution d’une demeure greque antique.
La villa se trouve sur un promontoire surplombant la mer.
Porte d’entrée
L’entrée : Thyroreion
Le Péristyle avec le Laurier dédié à APOLLON
Détail du Péristyle avec au milieu un cadran solaire.
Danaïde d’après un modèle de Pompéi.
Tête du DORYPHORE.
Un Satyre dansant.
Vue sur les Balcons du jardin.
La terrasse vue du jardin.
Minerve Casquée début de l’époque Romaine.
Statue D’Athéna (reproduction de PHIDIAS).
La Bibliothèque dans les maisons bien conçues, cette pièce était toujours orientée à l’est, pour deux raisons principales : faciliter le travail du matin et protéger les papyrus du soleil couchant.
Table Grecque à trois pieds et tabouret Gréco-Egyptien.
Dans la bibliothèque on peut admirer ces statuettes de Tanagra.
Toujours dans la bibliothèque : verres soufflés et Peints VIe s. avant Jésus-Christ.
Amphores Corinthiennes VIe s. avant Jésus-Christ.
Le Triklinos (s. à Manger)
L’Andron salon où seuls les hommes se réunissaient.
L’oïkos (petit salon).
Au premier étage le Salon de Triptolème entre les deux chambres.
La chambre la plus luxueuse pour Mr et une autre pour Mme, dédiée à Héra Déesse de la féminité et de la fécondité.
L’ornitès (les oiseaux) chambre de Mme, avec un grand lit.
Erotès (amours) chambre de Mr, avec un lit à une seule place.
L’exacte réplique d’un lit de Pompei.
Naïadès Les thermes privés.
Salle de Bain de Mr avec baignoire en marbre de Carrare.
Robinets en argent de la baignoire.
Salle de Bain de Mme avec douche. Des jets verticaux et horizontaux massaient le corps.
Le jardin vu du balcon.
Promenade sur les hauteurs de Nice, à Cimiez (Cemenelum), vestiges romains.
Les arènes : qui aujourd’hui encore sont utilisées pour des spectacles.
D’où les chaises contemporaines en plastique bleu.
Baptistère Chrétien du Ve s.
Les Thermes de l’Ouest.
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« Pauvres enfants ! C’est toujours eux qui payent les bêtises des grands, en attendant d’être en âge de faire soigneusement les mêmes ».
JEAN ANOUILH
« Pourquoi les chômeurs qui se désespèrent de ne pouvoir trouver du travail se font-ils moins entendre que les salariés qui souhaiteraient s’arrêter de travailler » ?
PHILIPPE BOUVARD
« Les finances publiques doivent être saines, le budget doit être équilibré, la dette publique doit être justifiée, l’arrogance de l’administration doit être combattue et contrôlée, et l’aide aux pays étrangers doit être diminuée de peur que Rome ne tombe en faillite… La population doit encore apprendre à travailler au lieu de vivre de l’aide public ». En 55 avant Jésus Christ.
CICERON
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Les Romaines et la beauté.
Les femmes portaient, non la toge, mais la stola, robe brodée, très longue, sur laquelle elles mettaient un manteau léger.
La stola vêtement de la femme romaine.
La stola recouverte du léger mateau.
Rome devient un Empire, la robe de la femme va être coupée dans de luxueux tissus, soie ou mousseline et se teinter de rose opalescent, violet améthyste, ou or, venant des conquêtes orientales.
Les coiffures des femmes sous l’Empire, ne manquaient ni de fantaisie ni de diversité. « Je ne peux suivre l’évolution de la mode, chaque jour introduisant, semble-t-il, un style nouveau ». Se plaignait Ovide.
Une des nombreuses coiffures des romaines.
Coiffure en côte de melon fin République.
Coiffure étagée.
L’Ornatrix (la coiffeuse), échafaudait de savante coiffure ou confectionnait des perruques blondes, faites avec les cheveux des esclaves germaniques.
L’ornatrix coiffant une matrone.
Les femmes romaines expertes dans l’utilisation des fers à friser, des filets, des teintures, des postiches et épingles à cheveux, passaient beaucoup de temps à se parer.
Nécessaire de coiffure.
Miroir et épingles à cheveux.
En matière de maquillage et autres artifices, les élégantes romaines, osaient tout. Elles se poudraient et se peignaient le visage, soulignant leurs yeux d’un trait de charbon de bois, ou d’une trainée de safran. Elles portaient aussi des rouges à lèvres et des rouges à joues (la légende dit que ces rouges étaient à base de pétales de roses pilées). Pour entretenir la fraîcheur de leur visage et l’éclat de leur teint (il ne fallait surtout pas être bronzé), les romaines se servaient de marc de parfum, et s’en appliquaient une couche épaisse sur le visage avant le coucher. D’autres encore employaient, une pâte faite avec de la farine de froment, délayée dans du lait d’ânesse.
Pour blanchir la peau, elles prenaient de la céruse, résidu de plomb (le saturnisme a fait des ravages chez les romains), apprêté en pâte venant de Rhodes. Enfin, les femmes cherchaient à relever les agréments de leur visage, en s’appliquant de petits emplâtres de peau (pris sur les esclaves). Aujourd’hui, Certaines crèmes sont fabriquées à base d’embryon humain, nous ne pouvons leur jeter la pierre !
Pots à crème et fer à friser.
Elles employaient des parfums orientaux venant de Perse, suscitant chez Plaute, des remarques acerbes : «le vrai parfum qui convient à une femme, est l’absence de tout parfum ».
Vases à parfum.
Vase à parfum en cristal bleu à long col. (musée Carnavalet)
Les dames romaines se parent de multiples bijoux. Il en a été retrouvé beaucoup dans les villes du Vésuve.
Bracelets, colliers et boucles d’oreilles.
Bijoux divers.
Une magnifique boucle d’oreille or sertie d’émeraudes Provenant d’une ville du Vésuve
Le romancier (historien) Steven Saylor, nous brosse des portraits très vivants de matrones apprêtées : « Caecilia Metella était une grande femme rubiconde. Quelle qu’est été leur couleur d’origine, ces cheveux rouges flamboyants remontaient en torsades au sommet du crâne, maintenus en place par une épingle d’argent à la tête incrustée de cornaline. Elle était vêtue d’une stola de prix et parée de quantité de bijoux. Son visage disparaissait sous le fard. Un éventail à la main, elle répandait généreusement sur nous l’odeur d’encens qui l’imprégnait de la tête aux pieds… ».
Une matrone de pompéi.
Une autre matrone.
« … Elle était vêtue d’une délicate stola de pourpre, dont le drapé sombre épousait les contours généreux de son corps. Ses cheveux avaient été passés au henné, pour leur donner une nuance plus foncé, et arrangés en échafaudage si élevé sur sa tête qu’elle avait dû frôler le chambranle de la porte d’entrée… ».
Femme à la permanente, illustrant bien la matrone que décrit Saylor.
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LES THERMES : LA CIVILISATION DES BAINS.
L’UN DES BIENFAIT INEGALE DE LA CIVILISATION ROMAINE.
Les romains ont toujours aimés les bains. Les Grecs disaient : « qu’ils avaient été conquis par une civilisation de plombiers ».
Les romains les plus riches possédaient leur propre installation.
Pour les autres, Agrippa, Néron, Titus, Trajan, Caracalla et Dioclétien, firent construire des bains publics gratuits. (Toujours l’assistanat).
Thermes de Caracalla à Rome
Thermes de Dioclétien à Rome.
Thermes de Trajan à Rome.
Ces grands complexes impériaux rivalisaient de luxe (mais le peuple admiratif ne saccageait rien). On y trouvait des statues, de belles mosaïques.
Groupe dit : taureau Farnèse (Thermes de Caracalla).
Le Doryphore ornant la Grande Palestre de Pompéi.
Mosaïque des Thermes de Stabies à Pompéi
Les romains y passaient une bonne partie de leur journée, à faire de la gymnastique, passer dans les étuves (sauna) ou à nager dans les piscines.
Bassin du caldarium dans les thermes du Forum à Pompéi.
Jusque sous l’Empereur Hadrien (Hadrien préférant la compagnie masculine sépara les sexes), il fût permis au deux sexes de se baigner ensemble. Naturellement seul les femmes très affranchies usaient de ce droit.
On voyait hommes et femmes se rendre aux thermes à des heures différentes ou ils avaient accès à des installations parallèles.
On débutait par le sudatatorium qui activait la transpiration. On se rendait ensuite dans le caldarium salle aux bains chauds puis dans le tépidarium salle de repos à la température tiède, transition avant la piscine du frigidarium. L’après-midi, se terminait au salon de conversation.
La chaleur circulait dans les cavités des parois et sous le carrelage construit sur des colonnes de briques.
Système de chauffage du sol (Thermes de Fiesole).
La chaleur était produite par le four où l’eau bouillait dans des chaudières cylindriques.
Hypaucauste des thermes de Fiesole.
A mesure que l’on approche du centre de L’Empire, les thermes sont de plus en plus spacieux et prestigieux, les plus réputés se trouvant dans la capitale.
Mais dans toute les villes de L’Empire, il y a des thermes, certaines villes en possèdent plusieurs, ainsi en est-il de Pompéi, qui en possède trois intra-muros et un suburbain.
Pour conclure laissons la parole à Sénèque, qui résida près de l’un de ces foyers de la vie sociale romaine : « Quand les champions du gymnase s’entraînent en remuant leurs altères de plomb, quand ils peinent ou font comme s’ils peinaient, je les entends geindre… Si je suis tombé sur quelque baigneur passif qui ne veut rien de plus que le massage du pauvre, j’entends le bruit de la main claquant sur les épaules avec un son différent, selon qu’elle arrive à creux ou à plat. Mais qu’un joueur de balle survienne et se mette à compter les points, c’est le coup de grâce… N’oublie pas la piscine et l’énorme bruit d’eau remuée à chaque plongeon. Outre ces gens qui, à défaut d’autre chose, ont des intonations naturelles, figure toi l’épileur qui reprend sans cesse un glapissement en fausset, afin de signaler sa présence, ne se taisant que pour écorcher les aisselles et faire crier un autre à sa place… Et tous ces garçons de taverne qui ont chacun pour crier leur marchandise une modulation caractéristique. »
Mosaïque murale des thermes de Caracalla.
Mosaïque du sol des thermes de Caracalla.
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