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    TEMPLE D’APOLLON PALATIN.
     
     
     
     
     
    numérisation0002Hercule et Apollon se disputant le trépied de Delphes.
     
    (Plaque de revêtement du Temple d’Apollon 1er siècle avant J.C.
     
    (Antiquarium Palatin)
     
     
     
    Le nouvel esprit voulu par Auguste s’incarne dans les bas-reliefs de terre cuite qui appartenait à un édifice du sanctuaire et qui figurait des scènes tournants autour d’Apollon.
     
    Ici, la terre cuite, matériaux italique par excellence, dénote le respect de la tradition par Auguste, tandis que les scènes sont traitées de manières classicisantes, cet-à-dire au moyen du vocabulaire iconographique déjà en vigueur dans l’art grec classique et qui dominera par la suite. Les plaques décoratives en terres cuites ne seront utilisées que peu de temps, avant de faire place au marbre plus solide et plus apprécié pour ses qualités esthétiques.
     

     

     

     

     

     

    numérisation0004Apollon et Diane couronnant un pilier sacré. Revêtement du Temple d’Apollon 1er siècle avant J.C.

    (Antiquarium Palatin)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    FRESQUE D’APOLLON CITHAREDE.
     
     
     
     
     
    numérisation0002Fresque (Détail)
     
    (Rome Antiquario Palatino 1er siècle avant J.C.)
     
     
     
     
     
    Grâce à ce fragment de fresque, nous avons une idée de la décoration murale des appartements privés d’Auguste dans la maison qu’il avait fait construire sur le Palatin.
     
    La scène figurait au cantre d’une frise, comme l’attestent les bandeaux à décor d’entrelacs. Le jeune homme représenté assis dans un fauteuil de marbre, tenant une cithare sur son genou gauche, se reconnaît facilement comme étant Apollon, l’un des Dieux protecteurs d’Auguste. Il est nu, hormis le manteau pourpre qu’il porte enroulé autour des reins. Sa longue chevelure est ceinte d’une couronne de lauriers. Il regarde la cithare qu’il tient de la main gauche comme s’il venait d’achever le chant et écoutait le dernier son expiré. Apollon avec sa fine et chaude carnation n’est pas représenté, il est sublimé par l’aura que forme autour de lui le fond d’un bleu éclatant. Pourtant, le bleu n’est pas la couleur dominante de l’image, mais une échelle de teintes douces et délicates : le gris du trône de marbre, les reflets irisés de la nacre sur les cordons de perles enroulées autour de l’omphalos (nombril du monde) placé sous le trône, l’étoffe dont la couleur iridescente passe du rouge au violet ou au rose, et enfin le ton or bronze de la cithare ornée de rubans.
     
    Le Dieu de l’Empereur Auguste n’a plus rien à voir avec celui du jeune Octave, hors le nom. Il est vrai que le prince avait répandu une nouvelle image du Dieu avec le Temple d’Apollon, qui lui avait dédié sur le Palatin, et tout près duquel il avait fait construire sa maison. Finie la guerre civile qui avait suivit l’assassinat de César, oubliée la vengeance d’Octave et de son Dieu protecteur contre cet orgueilleux Marc Antoine, adepte de Dionysos, qu’il avait défait lors de la grande bataille d’Actium. Apollon apparaît désormais plus beau et plus doux ; il se veut, comme le montre l’omphalos sous le trône, une puissance ordonnatrice et civilisatrice, garante de l’ère de paix instaurée par Auguste. Ainsi devait-il apparaître dans les appartements privés de l’Empereur, ainsi que le visiteur devait le voir : paisible, plein de majesté classique et de noblesse. Le classicisme augustéen se matérialise dans cette peinture et dans la triade statuaire en marbre du Temple d’Apollon Palatin.
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    SARCOPHAGE D’ENFANT A AGRIGENTE.

     

    On voit le petit sarcophage en marbre d’un enfant provenant d’un mausolée de l’époque d’Hadrien qui se trouve dans la nécropole méridionale d’Agrigente.

    Le petit garçon est étendu sur un lit devant ses parents murés dans leur douleur ; derrière l’enfant, la nourrice caresse le visage inerte, et son professeur lève les bras dans un geste d’impuissance.

    Sur la paroi gauche du sarcophage est sculptée une scène de la vie de l’enfant : il étudie avec son professeur.

    Les petits cotés évoquent le bain du nouveau-né. Et le départ de l’enfant sur un char Dionysiaque pour le voyage sans retour.

    Ces scènes forment un récit continu, dans lequel les mêmes personnages réapparaissent à différents moments de la vie de l’enfant, selon un schéma typique de l’art impérial romain, schéma qui, conjugué au caractère dramatique de l’ensemble, permet de dater ce sarcophage de la seconde moitié du IIe siècle après J.C.

     

     

     

     

     

    numérisation0003L’enfant étudiant avec son professeur.

    (Partie centrale du sarcophage)

     

     

     

     

     

    numérisation0002L’enfant sur son lit de mort entouré de ses proches en larmes.

    (Partie centrale du sarcophage)

     

     

     

     

     

     

    numérisation0002 (2)Le bain du nouveau-né, sous le regard heureux de la mère.

    (Un des côtés du sarcophage)

     

     

     

     

     

    numérisation0004La mère veillant sur le bain de son enfant.

    (Détail d’un des côtés du sarcophage)

     

     

     

     

     

    numérisation0003 (2)Départ de l’enfant sur le char dionysiaque tiré par un bouc, animal dédié à Dionysos.

    (Un des côtés du sarcophage)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    FRESQUES ROMAINES

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0025Faunes marines se détachants sur un fond de paysages marins : fin du IIe siècle après J.C.

    (Pompéi Maison du Faune)

     

     

     

     

     

     

    numérisation0027Femme assise méditant :

    (milieu du Ier siècle avant J.C.)

    (Pompéi Villa des Mystères)

     

     

     

     

     

    numérisation0028Scène de toilette féminine : début du Ier siècle avant J.C.

    (Centuripe)

     

     

     

     

     

    numérisation0029Iphigénie en Tauride : Ier siècle après J.C.

    (Pompéi)

     

     

     

     

     

    numérisation0030Satyre et Ménade : vers 30 avant J.C.

    (Pompéi, Maison de l’Epigramme)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    numérisation0015Dionysos découvrant Ariane endormie à Naxos : Ier siècle après J.C.

    (Pompéi Maison du Cithariste)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0016 

     

     

    Scène de l’Odyssée : milieu du Ier siècle après J.C.

    (Pompéi Maison du Cryptoportique)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0017Hercule, Déjanire et le Centaure Nessus : début du Ier siècle après J.C.

    (Pompéi Maison du Centaure)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0018Hercule auprès d’Omphale : Ier siècle après J.C.

    (Pompéi Maison de M. Lucretius)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0023Paysage bucolique et sacré : Ier quart du Ier siècle après J.C.

    (Boscotrecase, Villa d’Agrippa Postumus)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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