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    Art Romain

    Cratère en marbre dit Vase Médicis

    (Musée des Offices)

     

    Au début de la Rome Impériale, suivant une estimation, les êtres humains n’étaient que deux fois plus nombreux que les statues : soit, au total, 500 mille statues pour 1 million d’habitants.

     

     

    Art Romain

    Ménade dansant

    (Musée du Capitole)

     

    La vie des romains se passaient au milieu des représentations, bas-reliefs ou portraits, de Dieux, d’Empereurs, de notables, de personnages mythiques et figures allégoriques.

     

     

    Art Romain

    L’Amour et Psyché

    (Musée du Capitole)

     

    Commanditaires et mécènes acquéraient une importance particulière en contribuant à construire cet environnement, peuplé d’œuvres d’art indissociables de l’architecture monumentale. Les statues, en bois, en pierre ou en métal, étaient placées dans les temples, sur les Forums, dans les Basiliques et les Curies, les théâtres et les amphithéâtres, aux façades des portes, des nymphées, des bibliothèques ou des salles impériales, mais également, en témoignage de loyauté et de piété des citoyens envers l’Empereur régnant, dans les maisons privées et les villas.

     

    Art Romain

    L’Amour enfant

    (Musée du Louvre)

     

     

    Art Romain

    Galate suicidé

    (Musée des Thermes)

     

     

     

     

     


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    Antiquité

     

     

    Broc en forme de coq en argile crème, vernis rougeâtre.

    1er siècle après J.C. provenant du cubiculum de la maison de la Vénus en bikini.

    (Ce sont les romains qui ont inventés le deux-pièces)

    (Pompéi)

     

     

    Broc en forme de coq…

     

    Broc pour servir du vin ou autre boisson, en forme de coq couché, avec un haut pied distinct, un col cylindrique situé sur le dos et destiné au remplissage, une anse fixée sur le col et sur la queue de l’oiseau dont le bec percé est verseur.

    Les barbillons et la crête sont rendus avec réalisme et les détails du plumage font l’objet d’un représentation soignée : les plumes sont figurés en épis sur la queue et une partie des ailes, en vagues obliques sur le ventre et le cou.

     

    Un magnifique broc de 2000 ans !

    Liviaaugustae


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    Art Romain

    Sur cette statue, des traces de couleur rouge sont encore reconnaissables dans les cheveux et la région pubienne. Milieu du IIe siècle après J.C.

    (Musée Archéologique de Naples)

     

     

     

    Art Romain

    La deuxième statue est restée longtemps sur son lieu d’origine et n’a été transférée au musée que récemment. IIe siècle après J.C.

     

     

    STATUES COLOSSALES DES DIOSCURES.

     

    Les deux statues représentent Castor et Pollux adolescents, fils de Jupiter et de Léda ; ils sont debout et de face. Le bras gauche tient l’épée dans le fourreau. Tous les deux sont vêtus de la clamyde (manteau court) dont les plis épais et lourds tombent verticalement sur le côté, en partant de l’épaule gauche laissant les corps nus. A côté de la jambe droite de chaque statue, se dresse sur un socle non ouvragé un protome (buste), de cheval.

    Le type du Dioscure caractérisé uniquement par le protome de cheval, était réputé habité par des forces mystérieuses ; cette conviction, originaire d’Eleusis, fut transmise plus ou moins consciemment aux époques postérieures. Les deux statues de Baïes, ont un emplacement originel peu connu. Le fait qu’elles auraient appartenues aux Thermes de Vénus et que les Dioscures ont été identifiés aux Cabires (Dieux protecteur des marins) permet d’avancer l’hypothèse selon laquelle ces sculptures colossales étaient jadis placées au sommet de la colline, face à la mer.

     


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    Antiquité

    Fresque, provenant de Pompéi, 45-79 après J.C.

    (Naples Musée Archéologique)

     

    PANNEAU MYTHOLOGIQUE AVEC SATYRE ET MENADE.

     

    Le Satyre dénude le corps d’une Nymphe endormie dans un bois et manifeste son émerveillement par le geste éloquent de sa main et par son regard admiratif pour la beauté du corps féminin. La reprise fréquente de cette scène avec des variantes quand aux personnages figurés (que l’on songe à l’exemple plus noble de Dionysos dénudant Ariane abandonnée sur l’île de Naxos), confirme l’hypothèse selon laquelle sous ces tableaux mythologiques, se trouverait un même schéma plongeant ses racines dans l’art hellénistique.

     

    Le « gender » ne sévissait pas encore…

    Les femmes se contentaient d’être des femmes…

    Les hommes se contentaient d’être des hommes…

    Liviaaugustae


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    Parois ornée d’architectures fictives du deuxième style, vers 20 avant J.C.

    (Rome Museo Nazionale)

     

     

    Tableau à fond blanc (détail)

     

     

    Triclinium une guirlande (détail)

     

     

    Art Romain

    Masques (détail)

     

     

    PEINTURES DE LA VILLA DE LA FARNESINE.

     

    Parmi les peintures les plus belles de l’art décoratif romain figurent celles d’une villa patricienne qui fut découverte en (1878-1879) lors des travaux d’aménagement du cours du Tibre, sur le domaine de la villa Farnésina. Les fresques ornant les murs furent prélevées.

    Une villa construite à Rome, sur un vaste domaine, avec un luxe de décorations et d’aménagements peu communs, et en plus datée des débuts de l’époque Augustéenne, ne pouvait être que la demeure d’un grand personnage de Rome, un membre éminent de la famille impériale. On a pensé à Agrippa, l’ami d’enfance, le général et le gendre de l’Empereur, qui avait épousé sa fille Julia en moins 21 avant J.C.

    Les parois sont couvertes d’ornements, de tableaux et de figures féminines ailées. Ici, l’architecture irréelle n’est plus qu’un jeu pour l’esprit comme pour les yeux.

    On peut donc présumer que les murs de la Farnésine nous donnent une idée assez précise de la manière qu’avaient les grands de Rome, de conserver et de présenter leur collection de tableaux. Les plus fortunés acquéraient les originaux, les autres se contentaient de peintures intégrées à la décoration murale. Mais sachant qu’à l’époque, déjà, des voix s’élevaient pour réclamer la remise des œuvres d’art privés à la communauté, ont peut penser que certains amateurs d’arts comme Agrippa, ont préférés décorer leurs demeures avec les copies des œuvres originales dont ils avaient fait dons pour éviter ainsi l’opprobre publique.

     

    Le résultat de « cette égalité »… Les originaux ont été perdus !

    Liviaaugustae

     

     

     


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