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    Niobé est la reine légendaire de Phrygie, la fille de Tantale et l’épouse d’Amphion.

    Elle est la mère des « niobides » à qui elle donne son nom, (leur nombre et leur nom varie selon les traditions).

    Orgueilleuse comme son père, elle se vanta partout de sa fécondité et de la beauté de ses enfants, et se moqua de Léto, qui n’avait donné le jour qu’à deux enfants Diane  et Apollon. Mais c’était un peu téméraire de s’attaquer aux dieux, et la malheureuse Niobé l’apprit à ses dépens.

    La déesse irritée, chargea de sa vengeance ses deux enfants. Apollon et Diane tuèrent à coup de flèche tous les enfants de Niobé sur le mont Sipyle en Phrygie.

    A la vue de ses enfants morts, Amphion se suicida.

     

     

     

    Niobé, reine légendaire...

    Les niobides par Johann Konig

     

    La douleur de Niobé fut immense, pour la consoler, Jupiter, la changea en rocher d’où jaillissait une source. C’était les larmes abondantes de Niobé qui l’alimentaient. Durant neuf jours les corps des enfants furent laissés sans sépulture, au dixième jour, les dieux les enterrèrent eux-mêmes.

    Dans la Lydie antique, il y avait une source intarissable, et l’on disait que c’était Niobé qui pleurait ses enfants pour l’éternité

     

     

    Niobé, reine légendaire...

    Le rocher Niobé du Sipyle

    (image du XIXe siècle

     

     

     

     

     


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    Les amours d'Atalante...

    Atalante par Pasitélès, 1er siècle avant J.C.

    (Musée du Vatican)

     

     

     

    Les amours d'Atalante...

    Méléagre et le sanglier de Calydon, copie romaine d’après Scopas.

    (Musée du Vatican)

     

     

     

    Les amours d'Atalante...

    Hippoménès (1714) statue de Guillaume Coustou père

    (Musée du Louvre)

     

     

    Sa célébrité lui vient principalement de deux légendes : la chasse au sanglier de Calydon et la course dans laquelle l’homme qui la battrait gagnerait sa main.

     

     

     

    Les amours d'Atalante...

    Chasse au sanglier de Calydon, coupe laconienne à figures noires, vers 555 avant J.C.

    (Musée du Louvre)

     

    A Calydon, Atalante se joignit à la partie de Chasse, organisée par Méléagre pour tuer le sanglier envoyé par Diane. Méléagre aimait Atalante et lui permit de se joindre aux hommes pour tuer le sanglier. Atalante la première, blessa le sanglier d’une flèche, mais ce fut Méléagre qui tua la bête. Il donna la dépouille à Atalante car elle avait fait couler le sang la  première. Les oncles de Méléagre essayèrent de lui enlever la dépouille offerte, Méléagre très en colère  tua ses oncles. Méléagre punit par sa mère Althée, mourut à son tour, la chasseresse resta vierge.

     

     

     

    Les amours d'Atalante...

    Mort de Méléagre par François Boucher (1727)

    (Musée des Beaux-Arts de Rennes)

     

    La célébrité d’Atalante parvint jusqu’aux oreilles de son père, Iasos, qui insista pour la marier, mais voulant demeurer fidèle à son vœu de virginité, elle mit des conditions à son mariage : son mari devait d’abord la gagner à la course. Les perdants étaient immédiatement mis à morts. Beaucoup de jeunes hommes, attirés par sa beauté concoururent. Mais Vénus donna trois pommes d’or à Hippoménès  qu’il laissa tomber durant la course, et Atalante s’arrêtant pour les ramasser,  perdit ainsi la course.

     

     

     

    Les amours d'Atalante...

    Atalante et Hippoménès par Guido Réni, vers 1610.

    (Musée Capodimonte de Naples)

     

     

    Selon le poète romain Properce, Hyppoménès oublia ses devoirs envers Vénus, consomma son union avec Atalante dans l’enceinte d’un temple. Pour ce monstrueux sacrilège, Vénus les transforma en lions, pour les romains, les lions ne s’unissent qu’aux léopards, c’est ainsi que s’acheva l’histoire d’amour des jeunes gens.

     

    Ceci est un mythe, nous savons combien les dieux interférent dans les amours des hommes,  punissant à tour de bras ceux d’entre eux qui leur tiennent tête.

    Liviaaugustae

     

     

     

     

     


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    Les trois soeurs...

    Les trois Parques de Bernardo  Strozzi

    (image wkipédia)

     

    Les Parques (du latin Parcae, provenant des mots parco, pacere, « épargner ») sont, dans la religion romaine ou la mythologie romaine, les divinités maîtresses de la destinée humaine, de la naissance à la mort. Elles sont généralement représentées comme des fileuses mesurant la vie des hommes et tranchant leur destin. Elles sont le symbole de l’évolution de l’univers, du changement nécessaire qui commande aux rythmes de la vie et qui impose l’existence et la fatalité de la mort. (…)

     

     

     

    Les trois soeurs...

    Les Parques par Alfred Agache

    (image wikipédia)

     

    Ces divinités et infatigables filandières n’avaient pas seulement pour fonction de dérouler et de trancher le fil des destins, elles présidaient aussi à la naissance des hommes. Elles étaient même chargées de conduire à la lumière et de faire sortir du « Tartare » (les Enfers dans la Mythologie)  les héros qui avaient osé y pénétrer. Elles incarnent une loi que même les dieux ne peuvent transgresser sans mettre l’ordre du monde en péril.

    -         Nona, (Clotho pour les Grecs, signifiant « filer » en grec), paraît être la moins vieille des Parques. C’est elle qui fabrique le fil des destinés.

     

    -         Decima, (Lachésis pour les Grecs, signifiant « sort » ou action de tirer au sort), est la Parque qui déroule le fil et le met sur le fuseau.

     

    -         Morta, (Atropos pour les Grecs, signifiant « inévitable), coupe impitoyablement le fil qui mesure la durée de vie de chaque mortel. Elle est représentée comme la plus âgée des trois sœurs, souvent avec un vêtement noir et lugubre ; près d’elle, on voit plusieurs pelotons de fils plus ou moins garnis, suivant la longueur de la vie des mortels.

     

     

     

    Les trois soeurs...

    Le Triomphe de la mort

    Les trois Parques (Renaissance)

     

     

     

    Les trois soeurs...

    Les Moires grecques, qui ont inspirées les Parques romaines.

    (image wikipédia)

     

     

    Vous savez aujourd’hui que le fil de nos vies, ne tient que par un fil, dans les mains  de ces trois sœurs, qui décident si nous devons vivre longtemps, moyennement, ou peu, selon leur bon plaisir !

    Liviaaugustae

     

     

     


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    La Flore et la Faune...

    Statue romaine de Flore

    (Musée des Offices Florence)

     

    Cette statue romaine de Flore est très belle, malheureusement je n’ai pu éviter la pancarte de la sécurité du musée.

     

     

     

    La Flore et la Faune...

    La déesse Flore dans la Primavera de Sandro Botticelli

     

    Fauna et Flora étaient deux déesses romaines dont les noms furent adoptés par le biologiste suédois Carl Linnaeus pour décrire les royaumes végétaux et animaux.

    Avant sa promotion dans la Suède du XVIIIe siècle, Flora était une divinité relativement mineure, associée aux fleurs et au printemps.

    C’était elle qui faisait fleurir les arbres chaque année et veillait que toutes les plantes éclosent.

    Sa fête annuelle, la Floralia, comprenait des lapins, des chèvres, des danseuses, des centaines de variétés d’haricots, des vêtements colorés, et était très prisée des prostituées de Rome.

    Quand à Fauna, elle était une figure encore plus obscure, une déesse des femmes, de la fertilité et de la divination, elle était l’épouse du dieu de la forêt Faunus.

    Les faunes de la mythologie tardive avec des sabots et des cornes de chèvres, sont tous dérivés de Faunus, dont les festivités les plus fameuses sont les Lupercales, qui mettaient en scène des hommes à moitié nus, frappant les passants avec des lanières de cuir de chèvre.

    Ces fêtes étaient comme la Floralia, très populaires.

     

     

    Je n’ai trouvé aucune reproduction de Fauna ni de son époux Faunus, les romains ne reproduisaient pas les « dieux mineures ». Fauna et son époux Faunus, n’ont pas eu la chance d’inspirer Boticelli !

    Liviaaugustae

     


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    Fille préférée de Jupiter, la Déesse Minerve à surgit toute armée de la tête de son père, grâce au coup de hache libérateur de Vulcain.

    Vouée comme Diane à une totale chasteté (elle refuse en effet le statut d’épouse), cette vierge par excellence, triomphe de tous les travaux qui exigent à la fois prudence, réflexion et ingéniosité, vertus qu’elle tient de sa mère l’Océanide Métis, qui est la personnification de l’intelligence rusée, cette dernière a été fécondée puis avalée aussitôt par le roi des dieux qui souhaitait ainsi l’assimiler toute entière.

    Minerve est une grande déesse poliade, à la fois politique et industrieuse et apparaît tantôt guerrière, tantôt pacifique et sereine.

    Dans son rôle de guerrière, elle est revêtue d’un casque, et possède en outre le talisman qui lui assure la victoire sur les forces sauvages : l’Egide, qui est une peau de chèvre, que Minerve exhibe sur sa poitrine avec en son centre la tête hideuse de la Gorgone Méduse.

    Pacifique ou guerrière elle ne quitte jamais son casque !

     

     

     

    Guerrière ou pacifique ?

    Minerve guerrière. Réplique romaine d’un original grec, de la fin du Ve siècle avant J.C. attribué à Alcamène.

    (Musée du Louvre)

     

     

     

    Guerrière ou pacifique ?

    Minerve pacifique, réplique romaine d’un original grec, vers 350-340 avant J.C.

    (Musée du Louvre)

     

     

     

     

     


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