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    Un arbre bel tropical...

    Hymenaea, courbaril, dans un parc à Sao Paulo

     

     

    Natif d’Amérique tropicale, ce bel arbre majestueux s’est réparti à travers les Antilles, l’Amérique Centrale et l’Amérique  du Sud. Il se rencontre dans les forêts sèches et semi humides des Petites Antilles.

    Son bois rouge foncé, très dur, est très recherché en ébénisterie. Il déploie sa large frondaison arrondie jusqu’à 30 m de haut.

     

     

    Un arbre bel tropical...

    Feuilles et fruits du courbaril.

     

    D’un beau vert éclatant, ses feuilles alternes sont composées de 2 folioles asymétriques.

     

     

     

    Un arbre bel tropical...

    Fleur du courbaril.

     

    Ses fleurs blanches et odorantes, rassemblées en grappe, sont suivies par des gousses très dures, arrondies aux extrémités. Indéhiscentes, ces gousses couleur café foncé renferment 1 à 8 graines. Ces dernières se cachent dans une pulpe farineuse, jaunâtre, sucrée à l’odeur et à la saveur musquée.

    La pulpe fraîche s’apprécie crue lors de balades en forêt. Au Brésil, elle est transformée en poudre avant d’entrer dans diverses préparations (boissons, etc.). En médecine populaire, on utilise l’écorce et la résine (copal) qui exsudent du tronc et des racines.

    Texte et images wikipédia

     

     

    Je vous ai parlé de l’armoire de ma grand-mère en bois de courbaril, cela m’a incitée à faire des recherches sur ce bel arbre.

    Mon grand-père en plantait autrefois, à la Prise-D’Eau en Guadeloupe, depuis sa mort, il n’y en a plus, les cyclones se sont chargés de les détruire et personne n’en a jamais replanté.

    Si j’ai vu de nombreux et splendides meubles en bois de courbaril, (dans les Antilles c’est courant), je n’ai par contre, jamais vu cet arbre, ni ses fleurs, ni ses fruits…

    Liviaaugustae

     

     


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    Mystères de la nature...

    Une pierre mouvante du désert de la Vallée de la mort (Californie)

     

    Dans le désert de la Vallée de la mort, plusieurs dizaines de roches de la Racetrack Playa (la plage du circuit de course) se déplacent de manière mystérieuse sur le sable en laissant des traces derrière elles. Leur point de départ est un flanc de colline à l'extrémité de la playa. Elles roulent vers son fond puis commencent leur mystérieuse promenade.

    On n’a jamais pu les filmer car on jamais pu les surprendre dans leur mouvement. Toutefois, une hypothèse plausible reste que certaines nuits pluvieuses rendent le sable glissant et les vents violents déplacent alors les rochers.

    L'hypothèse émise par des physiciens lors d'une étude sur site en 1995 serait que ces rochers sont poussés par le vent (des pointes à 145 km/h ont été enregistrées en hiver) associé à l’absence de couches limites (inférieures à 5 cm) du fait aussi du manque  de végétation et de relief.

    Une autre hypothèse serait que ces pierres glissent en fait grâce à des algues microscopiques situées en dessous. À chaque pluie, le vent les pousserait tandis que les algues « lubrifiraient » la zone de contact, pour permettre aux  pierres  de glisser.

    Texte et image wikipédia

     

    Ces pierres libres de se balader dans le désert, cette byzarrerie de la nature, … c’est  fascinant !

    Liviaaugustae


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    Artemisia...

    Artemisia spicata

     

    Génépi

    Le terme génépi, genépi, génépy, ou encore génep, est un nom vernaculaire qui désigne différentes espèces d’armoises du genre Artémisia (famille des Astéracées), et que l’on rencontre exclusivement en montagne. La plante se trouve en particulier sur les moraines et autres monticules de pierres en montagne, et pousse majoritairement entre 2500 et 3200 mètres d’altitude. […]

    Ce terme de génépi, désigne aussi la liqueur obtenue par macération alcoolique des parties aériennes de la plante.

    Cette liqueur est obtenue à partir du génépi laineux et du génépi noir.

     

     

     

    Artemisia...

    Liqueur de génépi

    (fabrication française)

     

    Il y a divers sortes de génépi :

    Artemisia eriantha : le génépi laineux

    Artemisia genepi (artemisia spicata) : le génépi noir

    Artemisia umbelliformis (artemisia mutellina) : le génépi jaune

    Artemisia glacialis : le génépi des glaciers

    L’apogée de la floraison du génépi se situe généralement début août. Mais cette plante est aussi utilisée en infusion pour soigner : rhumes, toux et autres troubles de l’appareil respiratoire.

    Texte et images wikipédia.

     

    Voilà, vous en savez autant que moi sur cette plante.

    Dans un mot fléché, j’ai trouvé cette définition : « Boisson de plantes ». 

    J’ai passé beaucoup de temps  à chercher, d’autant que les deux autres mots qui m’auraient pu m’aidé à trouver cette boisson, étaient eux aussi en souffrance.

    Et puis, j’ai trouvé un mot, puis l’autre et le mot « génépi » s’est inscrit,  j’ignorai jusqu’à l’existence du « génépi »,  j’ai donc fait des recherches, d’abord dans le dictionnaire puis sur internet, pour savoir à quoi  ressemblait le génépi…

    Je n’ai jamais bu de génépi, ni alcool, ni infusion, mais il y a peut de chance que j’en boive, je n’aime ni les alcools forts, ni les tisanes.

    Liviaaugustae

     


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    Les origines de la tomate…

     

     

    Une belle découverte...

    Dessin de Johan Feyerabendt (1590)

     

    En 1492, Christophe Colomb découvre l’Amérique, il va aussi découvrir les plantes, dont la tomate, jusque là méconnue, qu’il va ramener en Europe, ainsi que le maïs, le piment, le chocolat ou le tabac (celui-là, on s’en serait passé), l’avocat.

    La tomate fut longtemps considérée « comme trop belle pour être bonne », elle servit de plante d’ornementation.

     

     

     

    Une belle découverte...

    Fleur de tomates…

    (Image wikipédia)

     

     

     

    Une belle découverte...

    Les fruits…

     

    La tomate fut introduite d’abord en Espagne au début du XVIe siècle, puis en Italie, par Naples, alors possession de la couronne espagnole.

    La plante étant de la même famille que la belladone, connue pour sa toxicité, ses fruits ne furent pas considérés par les « savants » comme comestibles et fut utilisés en médecine.

    La première mention de la tomate dans la littérature européenne apparaît pour la première fois en 1544, par Pietro Andrea Mattioli, botaniste et médecin italien, qui en donne une description sommaire au chapitre consacré aux mandragores et l’appelle « pomi d’oro ».

    Elle est cultivée et consommée en Espagne probablement dès le XVIe siècle car elle figure dans des recettes de gaspacho dès le début du XVIIe. Dans l’Europe du Nord, elle est initialement considérée comme une plante ornementale, et n’est cultivée pour ses fruits qu’à partir du XVIIIe siècle.

    En Grande-Bretagne, John Gerard, botaniste anglais, fut le premier à cultiver la tomate vers 1590. Il présenta la plante qu’il considérait comme vénéneuse, y compris les fruits, dans son herbier, The Herball or Generall Historie of Plantes. Son avis négatif prévalut en Grande-Bretagne et dans les colonies britanniques d’Amérique du Nord pendant deux siècles.

    L’introduction en France fut très lente. Elle commença en Provence. En 1600, Olivier de Serres, un des premiers agronomes français, qui cultivait son domaine du Pradel dans l’Ardèche, classe la tomate parmi les plantes d’ornement. Voici ce qu’il écrit :

    « Les pommes d’amour, de merveille et dorées, demandent commun terroir et traictement aussi communément, servent-t-elles à couvrir cabinets et tonnelles, grimpans gaiement par-dessus, s’agrafans fermement aux appuis. La diversité de leur feuillage, rend le lieu auquel on les assemble, fort plaisant ; et de bonne grâce, les gentils fruicts que ces plantes  produisent, pendans parmi leur rameure… Leurs fruicts ne sont bons à manger : seulement sont-ils utiles en médecine, et plaisans à manier et flairer ».

    En 1760, le catalogue de la maison Andrieux-Vilmorin classe toujours la tomate comme plante ornementale, les premières variétés potagères apparaissent dans l’édition de 1778 et dans « Le Bon jardinier » en 1785.

    La diffusion de la tomate s’accéléra en France pendant la révolution avec la montée des provençaux à Paris pour la fête de la Fédération en 1790. Deux restaurants tenus par des marseillais participèrent à la popularisation de la tomate dans la capitale.

    Aux Etats-Unis, le président Jefferson, qui avait séjourné en France de 1784 à 1789, reçu par le roi Louis XVI, fut au début du XIXe siècle un propagandiste de la tomate qu’il fit cultiver dans son domaine de Monticello en Virginie et entre à la table présidentielle en 1806.

    Texte et images wikipédia

     

    Oups !

    Nous l’avons échappé belle, un peu plus nous n’aurions eu les tomates qu’en décoration, parce que des « savants ignorants », avaient décrété qu’elle était toxique !

    Liviaaugustae

     

     


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    L'histoire d'un arbre...

    Cormier ou Sorbier.

     

    Le Cormier ou Sorbier domestique (Sorbus domestica L.) est un arbre de la famille des rosacés. Il donne des fruits appelés « cormes » ressemblant à de petites poires d’où leur surnom de poirillons.

     

     

     

    L'histoire d'un arbre...

    Fruits du Cormier-Sorbier

    Il fait partie des espèces testées en agrosylviculture en France, dans des champs ou des  vignes.

    Espèce post-pionnière d’origine méditerranéenne, il vivait d’abord sur le pourtour du bassin et fut dispersé par les romains dans toute l’Europe.

    Dans son biotope du sud, il ne dépasse guère 10-12 m de hauteur et un diamètre de tronc de 30 à 45 cm. En remontant dans les régions plus humides et aux sols plus riches, il atteint des circonférences deux fois plus grandes et, en forêt, arrive à égaler les plus grands arbres. Une essence qui parmi d’autres espèces de sorbiers possèdent une plasticité à s’acclimater dans beaucoup de zones différentes. Et avec les migrations végétales qu’on constate actuellement, des aires de répartitions qui s’agrandissent avec les températures changeantes, il n’aura aucun problème quand à son intégration dans de nouvelles aires.

    Le bois du Cormier, particulièrement dur, était utilisé pour faire des règles et est toujours très apprécié en ébénisterie.

    Le Cormier est un arbre de plus en plus rare. C’est une espèce en danger. […]

     

    Texte et Images wikipédia.

     

    C’est un très bel arbre, et si je vous en parle aujourd’hui, c’est l’arbre qui représente mon signe zodiacal : Le signe du Bélier. Le signe du Bélier, est le signe qui débute tous les horoscopes, avec le printemps naissant…

    « La nature s’éveille ici après l’engourdissement de l’hiver, et ce signe symbolise avant tout la poussée du printemps, donc l’impulsion, (la virilité, c’est le signe de Mars), l’énergie et le courage »…

     Energie et courage, je me reconnais, et laisse la virilité de Mars pour les hommes qui sont nés sous ce signe !

    Liviaaugustae

     


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