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    Mes tableaux du samedi...

     

    Valentin Serov Autoportrait (1885)

     

     

     

     

     

     

     

    Valentin Serov, né le 19 janvier 1865 à Saint Pétersbourg et mort le 5 décembre 1911 à Moscou, est un peintre russe.

     

    A l'âge de 13 ans, il prend des leçons de dessin et de peinture auprès d'Ilia Répine chez qui il habite, après un séjour à Abramtsevo, près de Moscou, dans une atmosphère de bouillonnement intellectuel et artistique, il y fait la connaissance d'artistes du mouvement perevijniki (artistes ambulants).

     

    A partir de l'âge de quinze ans, il est élève à l'Académie impérial des Beaux Arts de Saint-Petersbourg (1880-1885) ? Il reçoit une médaille d'argent pour une étude de nature à la fin de ses études et commence alors son travail d'atelier ?

     

    Serov est un graphiste remarquable et au cours de ses dernières années, il fait aussi des décors pour le théâtre[...]

     

     

     

    Les bolchéviques, qui ont introduit le réalisme soviétique dans l'art, avaient exclu l'impressionnisme des écoles de peinture jusqu'au dégel politique des années 1960.

     

    Dans le nouveau musée, quelques illustres impressionnistes russes dont Valentin Serov, connaissent aujourd'hui un regain de popularité.

     

     

     

    Mes tableaux du samedi...

     

     

    La jeune fille aux pêches (1887)

     

     

     

    Mes tableaux du samedi...

    Couronnement de Nicolas II de Russie (1896)

     

     

     

    Mes tableaux du samedi...

    Les deux enfant de Serov (1899)

     

     

     

    Mes tableaux du samedi...

    La princesse Zinaïda Youssoupov



    (Texte et images wikipédia)







    Voilà un peintre dont la résurrection nous réjoui.

    Les communistes bolchéviques, fidèles au prescriptions de Marx, détruisaient pour régner, mais tout à une fin ici-bas, aujourd'hui qu'ils ne sont plus en activité en Russie, (car en France ils sévissent toujours) les peintres impressionnistes sont de nouveau mis à l'honneur,  c'est ne très bonne nouvelle !

    J'ai un faible pour deux tableaux : la jeune filles aux pêches et celui de ses enfants face à la mer...

    Liviaaugustae

     

     

     

     


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    Avoir un nez de Cléopâtre

     

     

     

    « Un petit détail qui a un énorme effet sur les événements à venir »

     

     

     

    Une histoire de nez...

    Buste de Cléopâtre VII , provenant de la Via Appia

     

    40-30 avant J.C.

     

     

     

     

     

     

     

    Cléopâtre était une reine greco/égyptienne, et la dernière personne a régner comme pharaon, avant que l'Egypte ne devienne une province romaine en 30 avant J.C. Quand Cléopâtre accéda au trône, la puissance de l'Egypte était sur le déclin, et les frontières de l'Empire romain s'étendaient, se rapprochant chaque année.

     

    Lorsque Jules César arriva en Egypte en 48 avant J.C., la jeune Cléopâtre ne s'épargna aucun effort pour se rapprocher du puissant général. Le biographe Plutarque raconte comment la reine s'est laissé enrouler dans un tapis qui fut ensuite livré à César comme présent. Rapidement, les deux chefs étaient devenus amants, et Cléopâtre se voyait déjà régner sur le monde romain.

     

    L'assassina de Jules César, quatre ans plus tard, mis fin à ses rêves, mais loin d'être découragée, Cléopâtre séduisit le meilleur ami de Jules César, Marc Antoine.

     

    Cette fois, elle avait choisi le mauvais cheval.

     

    Antoine et Cléopâtre menèrent une flotte commune contre Octave qui deviendra l'empereur Auguste, à la bataille d'Actium, où ils furent battus.Il est dit que la reine défaite s'ôta la vie en s'exposant à la morsure d'un aspic.

     

    En séduisant Antoine et l'encourageant à affronter Octave, Cléopâtre a eu un impact énorme sur l'histoire du monde occidental.

     

    Cela mena le philosophe Blaise Pascal à remarquer que : « Si seulement Cléopâtre avait eu un nez plus court, la face du monde en aurait été changé. »

     

     


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    Des hordes barbares sillonnent nos villes depuis bientôt trois mois, cassant, pillant et aliénant notre liberté de vivre.

     

    Je vous propose une réflexion sur la « Liberté » !

     

    Liviaaugustae

     

     

     

    La liberté...

    C'est un petit chemin pierreux sous le soleil...un petit chemin de liberté vers la mer caraïbe en contrebas.

     

     

     

    (Grande-Terre en Guadeloupe)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Paul Eluard adore la liberté au point d'écrire partout son nom !

     

    « Liberté, sur mes cahiers d'écolier, sur mon pupitre, sur le sable, sur la neige, j'écris ton nom ! »

     

     

     

    Je pense que tout le monde partage le goût de Paul Eluard pour la liberté.

     

     

     

     

     

     

     

    Et Montesquieu nous annonce que :

     

     

     

    « La liberté, ce bien qui fait jouir des autres biens. »

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Mais aussi que :

     

     

     

    « La liberté est le droit de faire tout ce que les lois permettent. »

     

     

     

    Hélas, aujourd'hui, les lois sont bafouées, parfois, par ceux-là même qui les édictent...

     

     

     

     

     

     

     

    Mais Napoléon nous averti et nous met en garde car dit-il :

     

     

     

    « Le plus difficile n'est pas d'acquérir la liberté, c'est de la conserver. »

     

     

     

    Cette liberté si chère, acquise souvent par les armes dans les larmes et le sang, il ne faut pas se la laisser enlever.

     

     

     

     

     

     

     

    Mais gardons espoir avec cet anonyme qui affirme que :

     

     

     

    « La liberté est comme deux ailes que nous avons dans le dos. Et avec elles, personne ne peut nous enfermer dans une cage de servitude. »

     

     

     

    La liberté...

    Les ailes de la liberté...

     

     

     


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    1er Juin

     

     

     

    Aux portes de l’été ?

     

     

     

     

     

    « L’amour est à l’image du vent, nous ne pouvons le voir, mais nous pouvons le sentir »

     

    Anonyme

     

     

     

    Junius, sixième mois du calendrier...

    Scène romantique dans les jardins du Belvédère

     

    Julius Victor Berger

     

     

     

     

     

    Juin

     

     

     

    Pendant avril et mai, qui sont les plus doux mois,

     

    Les couples, enchantés par l'éther frais et rose,

     

    Ont ressenti l'amour comme une apothéose ;

     

    Ils cherchent maintenant l'ombre et la paix des bois.

     

     

     

    Ils rêvent étendus sans mouvement, sans voix ;

     

    Les cœurs désaltérés font ensemble une pause,

     

    Se rappelant l'aveu dont un lilas fut cause

     

    Et le bonheur tremblant qu'on ne sent pas deux fois.

     

     

     

    Le soleil riait sous une fine écharpe,

     

    Et, comme un papillon dans les fils d'une harpe ,

     

    Dans ses rayons encore un peu de neige errait.

     

     

     

    Mais aujourd'hui ses feux tombent déjà torride,

     

    Un orageux silence emplit le ciel sans ride,

     

    Et l'amour exaucé couve un premier regret.

     

    Sully Prudhomme

     

     

     

     

     

     

    Pas de joli mois de mai cette année, le ciel était en colère et avait ouvert ses vannes, les orages grondaient comme des fauves en lâchant des éclairs...

     

    Nous espérons que juin sera plus clément et que le soleil brillera dans un grand ciel tout bleu...

     

    Mais nous espérons surtout que la folie et la violence du mois de mai, se calment aussi !

     

      Liviaaugustae

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Il pleut ! Il pleut, depuis des jours déjà, aujourd'hui une pluie d'orage en grosses gouttes pleurent sur les vitres, sous un ciel uniformément gris.

     

    L'orage était en juin pour Christian Bobin, c'est en mai pour nous.

     

    Je fait ce qu'il conseille, je prends un livre, mais pas au hasard, je choisi ma lecture, je n'aime pas les aléas du hasard...

     

    Je vous offre ci-dessous le hasard de Christian Bobin, un jour d'orage en juin...

     

    Liviaaugustae

     

     

     

    Un jour d'orage...v

    Pluie d'orage...

     

     

     

     

     

    Une de ces journées de juin, fantasque : le bleu du ciel vire au noir, l'air tremble d'un orage à venir. Vous allez chercher la fraîcheur dans un livre. Le premier venu fait l'affaire : un recueil des pièces de Racine. De cet écrivain vous ne savez rien, que des leçons d'enfance. Les étangs d'un sommeil, les serpents d'une phrase. Les chemins lumineux d'un amour. Son silence, surtout. Cet arrêt soudain de l'écriture, au sommet d'une gloire. Ce renoncement soudain aux faveurs, ce superbe retrait dans on ne sait quoi, pour on ne sait qui. Ce silence qui n'a plus besoin de mots pour se dire : l'adieu au monde obscur, aux hommes déserts. Vous ouvrez au hasard. Vous prenez la lumière dans son midi, la lecture dans son profond, dans sa flamme la plus noire, dans sa fleur la plus coupante : Iphigénie. L'histoire est faite de replis, de détours et de beaucoup d'hésitations. L'histoire est comme une étoffe pliée en huit. En avançant dans la lecture vous la dépliez, toujours plus grande, toujours plus lumineuse sous vos yeux. […]

     

     

     

    Extrait de : Une petite robe de fête

     

     

     

    Christian Bobin

     

     


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