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    « L’écriture est un voyage… »

    Emilio Salgari

     

     

    Soirs

    Il y a de grands soirs où les villages meurent
    Après que les pigeons soient rentrés se coucher.
    Ils meurent, doucement, avec le bruit de l'heure
    Et le cri bleu des hirondelles au clocher...
    Alors, pour les veiller, des lumières s'allument,
    Vieilles petites lumières de bonnes sœurs,
    Et des lanternes passent, là-bas dans la brume...
    Au loin le chemin gris chemine avec douceur...
    Les fleurs dans les jardins se sont pelotonnées,
    Pour écouter mourir leur village d'antan,
    Car elles savent que c'est là qu'elles sont nées...
    Puis les lumières s'éteignent, cependant
    Que les vieux murs habituels ont rendu l'âme,
    Tout doux, tout bonnement, comme de vieilles femmes.

    Henri Bataille

     

     

    Un mot sur le poète…

     

     

     

    Poète d'autrefois...

    Henri Bataille (1911)

     

    Achille Félix Henry Bataille est un dramaturge et poète français, né à Nîmes le 4 avril 1872 et mort le 2 mars 1922 à Rueil-Malmaison, dans sa propriété du « Vieux Phare ».

    Il naquit au sein d'une famille bourgeoise originaire de l'Aude. Il était très jeune quand il perdit ses parents et fut élevé par sa sœur et le mari de celle-ci, Ernest Blagé.

    Des dons réels conduisirent ses tuteurs à l'orienter vers des études artistiques (Beaux-Arts, Académie Julian), et Bataille pensa longtemps se tourner vers le dessin et la peinture.

    Il a d'ailleurs laissé un album de lithographies  Têtes et Pensées  (1901) qui contient les portraits de 22 célébrités littéraires du début du XXe siècle, dont Jules Renard, André Gide, Octave Mirbeau... Bataille illustra même certaines affiches de ses pièces.

    Henry Bataille eut un succès certain à son époque. Il partagea successivement la vie de ses deux principales interprètes au théâtre, l'actrice d'origine belge Berthe Bady, puis Yvonne de Bray qui fut sa compagne jusqu'à sa mort.

    Son œuvre, jouée dans tous les théâtres parisiens a aussi trouvé sa place à Broadway, et au cinéma : le dernier film de Douglas Fairbanks, réalisé par Alexandre Korda, La Vie privée de Don Juan est adapté de L'Homme à la rose d'Henry Bataille, sa pièce La Femme nue fut plusieurs fois adaptée à l'écran. Au théâtre, il eut les interprètes les plus populaires du moment: Réjane, Yvonne de Bray, Berthe Bady, Cécile Sorel.

    L'œuvre de Bataille, nostalgique, se veut une critique virulente des mœurs et de la morale figée des classes aisées de la France de l'avant-guerre.

    Louis Aragon fait d'Henry Bataille un des personnages de son roman Les Cloches de Bâle. Pour Aragon, le plus beau vers de la langue française, « J’ai marché sur la traîne immense de ta robe », est un vers d'Henry Bataille. Marcel Pagnol, dans son discours d'intronisation à l'Académie Française range H. Bataille dans les auteurs majeurs de son époque.

     

     

     

    Poète d'autrefois...

    Sa tombe à Moux aux pieds de la garrigue

     

    Ce n’est pas au cimetière de Moux que se trouve la sépulture d’Henri Bataille, mais à la périphérie du village, c’est une fontaine de marbre Renaissance sur laquelle se trouve une reproduction du Transi de René de Chalon réalisée par le sculpteur animalier François Pompon. Il est placé devant la crypte familiale, derrière un enclos où sont placés différents poèmes d Bataille.

    (Texte et images wikipédia)

     

     

    Encore un de nos grands poètes/dramaturge/écrivain tombés dans l’oubli !

    Qui se souvient encore d’Henri Bataille, hormis quelques  initiés ?

    Le temps a doucement, inexorablement, déposé un linceul sur son nom …

    Liviaaugustae

     

     

     


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    Rome tomba parce qu’elle fut envahie…

     

     

    La chute...

    Vue imaginaire de la galerie du Louvre détruite.

    Hubert Robert

    (Image wikipédia)

     

    « La ville, déchirée, ne forma plus un tout ensemble, et comme on n’en était citoyen que par une espèce de fiction, qu’on n’avait plus les mêmes magistrats, les mêmes murailles, les mêmes dieux, les mêmes temples, les mêmes sépultures, on ne vit plus Rome des mêmes yeux, on n’eut plus le même amour pour la patrie, et les sentiments romains ne furent plus.

    Les ambitieux firent venir à Rome des villes et des nations entières pour troubler les suffrages ou se les faire donner ; les assemblées furent de véritables conjurations ; on appela comices une troupe de quelques séditieux ; l’autorité du peuple, ses lois, lui-même, devinrent des choses chimériques, et l’anarchie fut telle qu’on ne put plus savoir si le peuple avait fait une ordonnance, ou s’il ne l’avait point faite. »

    Montesquieu


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    Aujourd’hui,  16 novembre le congrès s’est réuni dans cette salle à la demande du président.

     

     

     

    Cabinet du président du congrès...

    Cabinet du président du congrès.

     

    Cet ancien salon de la comtesse de Provence (belle-sœur du roi Louis XVI) est devenu, sous la quatrième République, le prestigieux cabinet de travail du président de l’Assemblée Nationale. Il fut au cœur de l’histoire dès le début de la troisième République puisque de 1879 à 1953 quatorze présidents de la République y furent élus.

     

     

     

    Cabinet du président du congrès...

    Escalier de l’investiture donnant dans la salle Marengo.

     

    Après l’élection des chambres réunies en congrès, on décomptait donc les voix dans cette pièce, puis on ouvrait les grandes portes donnant sur la salle Marengo (victoire de Napoléon) attenante, où attendaient les parlementaires pour annoncer le nombre d’élus.

    Néanmoins les élections ne furent pas toujours faciles comme en témoigne de celle de 1953 où il fallut treize tours de scrutin pour que les parlementaires s’accordent sur le nom de René Coty.

    A partir de 1958, la fonction élective du parlement fut suspendue par le référendum souhaitée par le général de Gaulle. Ce changement, qui précéda l’adoption en 1962 du suffrage universel direct, visait à éviter les élections laborieuses et à intégrer les citoyens à ce grand moment de la vie de la nation.

    Depuis lors, les réunions des parlementaires en congrès à Versailles n’ont plus lieue que pour les révisions de la constitution.

     

     

    Nous remercions le général pour la stabilité de gouvernement, qu’il donna à la France, car le pays,  restait beaucoup de temps sans direction assurée…mais aujourd’hui, il y a-t-il quelqu’un qui le pilote vraiment ?

    Fasse le Ciel, que nous ne revenions pas à cette 4e république, sous le règne de laquelle les cabinets tombaient à peu près toutes les 3 ou 4 semaines !

    Liviaaugustae

     

     


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    Attention, danger !

    Tableau d’Hubert Robert

    Ainsi sera la France si on les laisse faire !

     

    « Le monde est dangereux à vivre non à cause de ceux qui font le mal mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire »

    Albert Einstein

     

    Non seulement ils regardent et laissent faire, mais ils aident par utopie, les gens qui veulent nous détruire.

     Ils  tissent allègrement la corde qui va nous pendre !

    Liviaaugustae

     


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    Donnez-leur, Seigneur, le repos éternel et que la lumière qui ne s’éteint pas, brille sur eux. Qu’ils reposent en paix.

    (Liturgie des défunts)

     

     

     

    Prière pour nos morts...

    Corneilles noires sur une tombe au Père Lachaise

     

     

    « La grâce de Dieu apaise les cœurs sans minimiser cette nouvelle guerre contre la France qui ne fait que commencer. La prière va purger nos émotions de la violence. Il ne faudrait pas que la violence gagne deux fois : la première avec les victimes corporelles et la seconde avec des victimes spirituelles. »

    Mgr Ravel, évêque aux armées et soldat lui-même.


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