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    Aujourd’hui c’est la saint Cécile, la  patronne des musiciens.

    Pour lire en musique, clic sur le lien ci-dessous :

     


    https://www.youtube.com/watch?v=IUZEtVbJT5c

     

     

     

     

    Sainte Cécile...

    Sainte Cécile au centre peinte par Raphaël

    (Image wikipédia)

     

    « Ô sainte bien-aimée, je contemple ravie

    Le sillon lumineux qui demeure après toi.

    Je crois entendre encore ta douce mélodie,

    Oui, ton céleste chant arrive jusqu’à moi…

    (Poésie de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus)

     

    La vierge Cécile déclare à son mari Valérien, la nuit de ces noces, qu’un ange veille sur sa virginité. Valérien se fait baptiser et voit alors cet ange. Le frère de Cécile, Tiburce jouit de la même faveur après son baptême.

    Le préfet de Rome fait arrêter Valérien et Tiburce et les fait supplicier. Quand à Cécile, elle refuse de sacrifier aux dieux de Rome de ce fait elle est condamnée mais miraculeusement, le bourreau chargé de la décapiter ne peut que la blesser ; elle meurt au bout de trois jours, en léguant au pape Urbain sa maison. On l’enseveli au cimetière de Callixte.

     

     

     

    Sainte Cécile...

    Le tombeau de Sainte Cécile au cimetière de Callixte

    (Image wikipédia)

    Depuis le XVe siècle Sainte Cécile est devenue la patronne des musiciens, parce que ses actes disent que le jour de ses noces, tandis que les musiciens jouaient de leurs instruments Cécile chantaient dans son cœur les louanges de Dieu. Elle est aussi la Sainte patronne de la ville d’Albi.

     

     

    Sainte Cécile...

    Le reliquaire et la statue de sainte Cécile dans la cathédrale d’Albi.

    (Image wikipédia)

     

     


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    « Voici votre Dieu !

    Il vient avec puissance, son bras lui soumet tout. »

    Isaïe 40, 10

     

     

     

    Le Jugement dernier...

    Le Christ Juge (1350)

    Peint par Giusto dei Menabuoi, originaire de Toscane où il est connu à partir de 1348, arrivera à Padoue en 1370 ou il peindra son chef-d’œuvre, les fresques du baptistère de la cathédrale. La fresque de Viboldone est sa première œuvre.

     

    L’église de l’abbaye bénédictine de Viboldone, à San Giuliano Milanese (près de Milan), est couverte de fresque du XIVe siècle. Le Christ Juge, est un détail du Jugement dernier sur l’arc à l’entrée du chœur.

    Le Christ apparaît dans la mandorle, forme en amande qui dans l’art médiéval d’Occident et d’Orient, représente la théophanie (l’apparition divine en grec). Le Fils de l’homme revient à la fin des temps pour juger les vivants et les morts, mais son visage est empreint de bonté. Il fait un geste d’accueil de la main droite (« Venez, les bénis de mon Père »), et de regret de la main gauche (« Loin de moi, maudits »).

    Deux anges, en bas de la mandorle, sonnent les trompettes : le Jugement dernier commence. Quatre autres tiennent les instruments de la Passion : lance-éponge, roseau et tenailles à gauche, croix et clous, colonne et fouet à droite. A l’extrême droite et gauche, deux anges enroulent le « rouleau  du temps », illustration du chapitre 10 de l’Apocalypse, où un ange annonce qu’il n’y a « plus de temps », car on entre définitivement dans l’éternité, symbolisée par la paroi d’or et de pierreries ainsi dévoilée. En bas à gauche, les élus agenouillés et les morts qui sortent de leurs tombeaux ; à droite, les damnés en enfer.

     

     

     

    Le Jugement dernier...

    Le nimbe crucifère, une auréole avec une croix, est réservé dans l’art chrétien au Christ. Cette croix aux branches arrondies tenant dans un cercle est la plus ancienne forme de croix, adoptée dès le IIe siècle par les chrétiens d’Egypte.

     

     

     

    Le Jugement dernier...

    Les anges qui enroulent le rouleau du temps, fréquent dans les jugements derniers orthodoxes, sont rares en Occident. Ils signifient le basculement vers l’éternité, dont la beauté est symbolisée par l’or et les pierres précieuses.

     

     

     

    Le Jugement dernier...

    Les morts ressuscitent et sortent, aussi nus qu’à leur naissance, de leurs tombeaux à l’appel des trompettes du Jugement dernier sonnées par les anges. C’est la fin du monde actuel.

     

    Marie-Gabrielle Leblanc

     

     

     

     


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    « Tout est musique. Un tableau, un livre, un voyage ne valent que si l’on entend leur musique. »

    Jacques de Bourbon Busset

     

     

        Je vous invite, aujourd’hui à admirer des tableaux dont les violons, guitares et autres violoncelles, chantent en couleurs !

    Liviaaugustae

     

     

     

    Mes tableaux du samedi...

    Apollon et deux Muses

    Pompeo Batoni

     

     

     

    Mes tableaux du samedi...

    Mme Henriette, jouant de la basse

    Jean-Marc Nattier

    (Mme Henriette est une des filles de Louis XV)

     

     

     

    Mes tableaux du samedi...

    The Cellist, Joseph Decamp

    (La violoncelliste)

     

     

     

    Mes tableaux du samedi...

    Kreutzer sonata, Joseph Decamp

    (La sonate à Kreutzer)

     

     

     

    Mes tableaux du samedi...

    The guitar player, Joseph Decamp

    (La joueuse de guitare)

     

     

     

    Mes tableaux du samedi...

    Gaspard de Gueidan en  joueur de musette

    Hyacinthe Rigaud

     

    (Images wikipédia)

     

     

     

     

     

     


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    « L’espérance est un acte héroïque et désintéressé de l’âme dont les lâches ou les imbéciles ne sont nullement capables. C’est l’illusion qui leur tient lieu d’espérance. (…)

     Elle affaiblit le jugement. […]

    Il est en effet beaucoup moins facile de reconstruire un monde que de le détruire. »

    Georges Bernanos

     

     

     

    Bernanos retrouvé...

    Georges Bernanos vers 1940

     

    Georges Bernanos est un écrivain français, né le 20 février 1888 dans le 9e arrondissement de Paris et mort le 5 juillet 1948 à Neuilly-sur-Seine à l'âge de 60 ans.

    Georges Bernanos passe sa jeunesse en Artois et cette région du Nord constituera le décor de la plupart de ses romans. Il participe à la Première Guerre mondiale et est plusieurs fois blessé,  il mène une vie matérielle difficile et instable en s'essayant à la littérature. Il obtient le succès avec ses romans Sous le soleil de Satan en 1926 et Journal d'un curé de campagne en 1936.

    Dans ses œuvres, Georges Bernanos explore le combat spirituel du Bien et du Mal, en particulier à travers le personnage du prêtre catholique tendu vers le salut de l'âme de ses paroissiens perdus comme Mouchette.

    Il passe sa jeunesse à Fressin en Artois. Il fréquente le Collège Sainte-Marie, à Aire-sur-la-Lys. Cette région du Nord marquera profondément son enfance et son adolescence, et constituera le décor de la plupart de ses romans.

    Catholique fervent, monarchiste passionné, il milite très jeune dans les rangs de l'Action française en participant aux activités des Camelots du roi pendant ses études de lettres […]

    A la Libération, il continue de poursuivre une vie errante (Bernanos a déménagé une trentaine de fois dans sa vie) après la Libération.

    En 1941, son fils Yves rejoint les Forces françaises libres à Londres. Son autre fils, Michel, jugé trop jeune par le Comité de la France libre de Rio, partira l'année suivante. Il participera plus tard au débarquement de Normandie, tout comme son neveu Guy Hattu, second-maître au Commando Kieffer, qui prendra part à la prise de l'île de Walcheren en Hollande à la Toussaint 1944. 

    Le général de Gaulle, qui l'a invité à revenir en France (« Votre place est parmi nous », lui fait-il savoir dans un câble daté du 16 février 1945), veut lui donner une place au gouvernement. En dépit d'une profonde admiration pour le général, le romancier décline cette offre. De Gaulle confiera plus tard, à propos de Bernanos : « Celui-là, je ne suis jamais parvenu à l'attacher à mon char… »

    A son retour en France, Bernanos est, écœuré par l'épuration et l'opportunisme qui prévaut dans son pays. N'ayant pas l'échine souple, il reste en marge. Il voyage en Europe pour y faire une série de conférences, dans lesquelles il alerte ses auditeurs, et ses lecteurs, sur les dangers du monde de l'après-Yalta, de l'inconséquence de l'homme face aux progrès techniques effrénés qu'il ne pourra maîtriser, et des perversions du capitalisme industriel (voir La Liberté pour quoi faire ? et La France contre les robots, 1947).

    Georges Bernanos meurt d'un cancer du foie, en 1948, à l'Hôpital américain de Neuilly. Il est enterré au cimetière de Pellevoisin (Indre).

    Il laisse le manuscrit d'un dernier livre, paru de façon posthume : La France contre les robots.

     

    (Texte et image wikipédia)

     

     

    Contrairement à Henri Bataille dont je vous ai parlé hier, Bernanos est toujours « vivant », la Collection de La Pléiade consacre 2 volumes à ses œuvres romanesques, (dommage ! j’ai ses œuvres complètes, dans une petite collection)

    Et nous nous en réjouissons, c’est l’un de nos grands écrivains, qui n’a pas enterré.

    Liviaaugustae

     


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    Aujourd’hui, 20 novembre, c’est la saint Edmond.

    Je ne connaissais absolument pas l’histoire de ce saint. C’est une très belle histoire, comme toutes les histoires de héros. C’est un héros de la Foi !

    Liviaaugusate

     

     

     

    Le roi saint...

    Edmond est à gauche

    (Diptyque de Wilton 1395)

     

     

    Né en 841, Edmond devint roi du petit royaume d’Est-Angeli (Angleterre) qu’envahissaient fréquemment les Danois. Lors de la dernière bataille qu’il leur livra et qu’il perdit à Hoxne (Suffolk) en 870. Comme il était sommé de souscrire à des conditions contraires au bien-être et à la religion chrétienne de son pays, il refusa. Les Danois l’attachèrent à un arbre, le criblèrent de flèches, puis lui tranchèrent la tête qu’ils jetèrent dans un buisson. Elle fut retrouvée intacte, entre les pattes d’un loup qui l’avait défendue contre les rapaces.

     

     

     

    Le roi saint...

    Martyr d’Edmond

     

    Le roi Edmond avait gouverné avec justice son royaume et avait pris soin des plus pauvres. Aussi les anglais, tout e,n décernant à ce jeune roi mort à 29 ans, la couronne du martyr lui ont dédié de nombreuses églises.

    Il est fêté le 20 novembre. Il est souvent représenté une flèche à la main comme sur le diptyque de Wilton, mais se distingue de saint Sébastien par le port d’une couronne royale et la présence d’un loup.

     

    (Images wikipédia)

     

     


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