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    Pour le tableau du samedi… 

     

     

    Les Muses...

     

     

    Les Muses sont neuf sœurs, toutes filles de Zeus et de Mnémosyne (Mémoire). Elles vivent dans l'Olympe comme les dieux, assistent aux réunions, aux festins, aux concerts ... ce sont elles qui donnent l’inspiration aux artistes grecs et romains. Elles veillent à la pensée : éloquence, persuasion, sagesse, histoire, mathématique et astronomie.  

     

     

     

    Les Muses...

    Clio, Euterpe et Thalie

    (Le Sueur) 

    (Muses de l’Histoire, de la musique et de la comédie)

     

     

     

    Les Muses...

    Melpomène

     (Nicolas René Jollain)

    (Muse de tragédie)

     

     

     

    Les Muses...

    Polhymnie

    (Vouet)

    (Muse de la rhétorique)

     

     

     

    Les Muses...

    Terpsichore

    (Nattier)

    (Muse de la danse et du chant chorale)

     

     

     

    Les Muses...

    Thalie

    (Nattier)

    (L’air coquin sortant de sous son voile, muse de la comédie)

     

     

     

    Les Muses...

    Erato

    (François Boucher)

    (Muse de la poésie et du chant chorale)

     

     

     

    Les Muses...

    Uranie et Calliope

    (Vouet)

    (Muses de l’astrologie et muse de l’éloquence et de la poésie épique)

     

    Inspirés par la mythologie, et par les Muses, de grands peintres nous offrent de charmantes et très attrayantes Muses.

    Espérons qu’elles inspireront encore et toujours les artistes…

    Liviaaugustae

     

     

     

     

     

     

     


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    J’ai reçu un diaporama de fleurs rares et cette photo d’orchidée dansante, m’a inspiré ces quelques lignes.

    Liviaaugustae

     

    Pour voir les fleurs danser, clic sur le lien :

    https://www.youtube.com/watch?v=EoRIzU3cg9g

     

     

     

    Le ballet des fleurs...

    L’orchidée, danseuse étoile des jardins…

     

    En corselet pourpre,

    Et jupe de satin blanc,

    Elles sont belles et frivoles,

    Elles font des pointes,

     Et dansent dans les jardins,

    Sur les airs de ballets

    Que leur chantent les oiseaux.

     

    Les papillons et les abeilles

    Les guêpes et les bourdons

    En vols fous et pas de deux

    Les font virevolter et frémir sous leurs baisers.

     

    Dans un monde plein de rêves

    Sous les rayons de la lune claire

    Bercées sur leurs tiges frêles

    Par les doigts du vent léger.

    Elles s’endorment doucement

    Lorsque  descend  la nuit…

    Liviaaugustae

     


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    Pour voir la reconstitution d’Ostie, clic sur le lien ci-dessous :

    https://www.youtube.com/watch?v=mz_L21XFtps

     

     

     

    Le port de la Rome antique...

    Reconstitution des ports de Claude et de Trajan à Ostie

    (Aquarelle de Jean-Claude Golvin)

     

     

    Située à l’embouchure du Tibre, à environ 35 km de Rome, la ville d’Ostie jouissait d’une position favorable en contrôlant l’entrée du fleuve, (le nom de la ville signifie à la fois : embouchure, entrée et porte) qui permettait de relier Rome à la mer Tyrrhénienne. Elle constitue un des maillons essentiels  du ravitaillement de la capitale, ayant à la fois un rôle militaire et économique.

    L’axe principal de la ville depuis le début est la via Ostiensis qui constitue le decumanus maximus.

    C’est sous l’empire que l’on voit l’édification de bâtiments publics tels que le théâtre et la place des corporations.

     

     

     

    Le port de la Rome antique...

    Théâtre d’Ostie 1er siècle après J.C.

    (une photo dont je suis fière)

     

     

     

    Le port de la Rome antique...

    Place des corporations  1er siècle après J.C.

     

    Sous l’empereur Claude, on construit un nouveau port, le Portus Claudii (le lieu de son implantation particulièrement inadapté  a toujours surpris les archéologues et les historiens). Pour centraliser réellement le commerce maritime de Rome, l’empereur Trajan de cent à cent douze après J.C. construit un nouveau port, le Portus Traianii, tout en maintenant en activité le Portus Claudii (qui déjà s’ensable).

    Désormais l’essentiel de l’annone destinée à Rome parvient de tout l’empire à Ostie, où de puissantes corporations facilitent le transport, la réception, le pesage, le stockage dans des horreae, puis la livraison de la marchandise à Rome sous le contrôle de l’administration impériale.

     

     

     

    Le port de la Rome antique...

    Tabernae des poissonniers.

    Elle est équipée d’une cuve vivier, d’une table pour la vente et d’un comptoir appuyé contre le mur. Au sol des mosaïques, représentant un dauphin mangeant un poulpe, accompagné de l’invective : « envieux, je te foule aux pieds. » (Le dauphin passait pour perturbateur de la pêche.)

     

    L’afflux de population et de richesses dû aux travaux de Trajan, puis d’Hadrien et à l’essor de l’activité entraîne une modification profonde de l’urbanisme d’Ostie avec la construction d’insulae (grands immeubles d’habitations collectifs pouvant atteindre 5 étages). Les plus riches habitent de vastes domus dotées de péristyles (cour centrale bordée de portiques).

    Sous les Sévère, la ville  atteint les limites maximales de son expansion et l’on évalue sa population à cinquante mille habitants.

     

     

     

    Le port de la Rome antique...

    Mosaïque des Thermes des Cesarii.

     

     

     

    Le port de la Rome antique...

    Le sacellum d’Attis.

    (Cette photo n’est pas mal non plus)

     Riche en habitants, la ville comptait de nombreux temples qui abritaient les dieux des nombreuses croyances. Dont une basilique chrétienne et une synagogue. Les romains acceptaient tout le monde.

     

     

     

    Le port de la Rome antique...

    Laraire d’une insula.

     

     

    Le port antique est complètement ensablé, un nouveau port a été construit aujourd’hui.

     

     

     

     

     

     

     


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    La muse de Rostand...

    Rosemonde Gérard

    Par Ernest Hébert.

     

    « C’est Elle, mot pour moi toujours en italique,

    Elle avec sa dolente inflexion de cou,

    Ses longs cils relevés et ses cheveux d’or flou

    Et ses yeux étonnés de poupée angélique. »

    (E. Rostand)

     

     

     

    La muse de Rostand...

    Portrait de Mme Edmond Rostand (Rosemonde Gérard)

    (Musée d’Orsay)

     

    Ces deux portraits de Rosemonde Gérard, nous permettent d’admirer cette ravissante, et merveilleuse femme…

     

    Louise-Rose Etienne Gérard, dite Rosemonde Gérard, née le 5 avril 1871 à Paris, où elle mourut le 8 juillet 1953, est un poète français.

    Petite-fille du comte maréchal Etienne Gérard héros de Wagram, son parrain est le poète Lecomte de Lisle.

    Son prénom de scène, Rosemonde, lui vient de sa grand-mère Rosemonde de Valence.

    Elle épouse en 1890 Edmond Rostand, avec pour témoin Jules Massenet.

     

     « Chacune des pensées d’Edmond Rostand, avait une rime,

    Chacun de ses regards un reflet,

    Chacune de ses actions, un symbole. »

    (Rosemonde Gérard)

     

    En 1931 elle est nommée Chevalier de la Légion d’honneur. Elle fut membre du jury du prix Fémina.

    À côté des  Musardises , et pour les mieux comprendre, il faut placer  Les Pipeaux, publiés un an plus tôt (1889). Ce sont les accents mélangés de deux jeunes poètes sentimentaux, qui sont un peu précieux l'un et l'autre et qui « raffinent » sur le double sentiment de la nature et de l'amour, avec une technique aussi savante chez l'un que chez l'autre, car Rosemonde Gérard écrit avec autant de virtuosité que son mari les poèmes à forme fixe, sonnets, triolets et rondeaux.

    Elle fut avec bonheur, l’âme d’une jeunesse chantante, donnant confiance à Edmond Rostand et rivalisant avec lui dans le dessein de l’encourager…

    Enfin c’est L’Eternelle chanson, celle de l’amour naturellement :

    « Car vois-tu, chaque jour je t’aime davantage,

    Aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain. »

    Ou encore :

    « Ce n’est pas la faute à nous deux,

    Si nous nous aimons de la sorte…

    Pardon de toutes les années

    Où je ne te connaissais pas…

    Malgré nous. »

    Tous ces vers exquis ont chanté à toutes les oreilles des gens de 1900. Chanté, car beaucoup ont été mis en musique, par Emmanuel Chabrier notamment, et tout de suite ils ont eu la popularité qu’ils méritaient.

    Admirable destin de ce jeune poète qui chante en même temps que celle qu’il aime et qui l’aime ; chose inédite dans la littérature française. Rosemeonde Gérard, si elle n’avait pas épousé Edmond Rostand, eut été connue et célèbre pour sa valeur personnelle ; la gloire de son mari a éclipsé sa propre réputation.

    En a-t-elle souffert en son amour propre d’auteur ? Elle n’en a jamais rien dit.

    « Ce n’est qu’en pardonnant qu’on ne se trompe pas »

    (Rosemonde Gérard et Maurice Rostand son fils, extrait d’Un bon petit diable)

    Plus que femme de théâtre au sens d’actrice, elle fut surtout poète. Elle joua la comédie rarement, dont une fois dans le rôle de Roxane de Cyrano de Bergerac, avec Sarah Bernhardt qui lui donnait la réplique en Cyrano.

    Elle est inhumée au cimetière de Passy en compagnie de son fils Maurice Rostand, mort en 1968.

     

    Texte et image wikipédia

    Plus quelques notes des dictionnaires des noms propres, et des œuvres.

     


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    Rituels funéraires vus par les écrivains romains…

     

     

     

     

    Outre-tombe...

    Une des nombreuses représentations de banquets que les parents des défunts venaient consommer près des tombes.

    On y voit bien les convives buvant dans des verres coniques, ancêtres de nos flûtes de champagne.

    (Via Laurentine, colombarium 3e siècle après J.C.)

    (Musée du Vatican)

     

    Contrairement à nous, le jour des morts chez les romains se fête en février, (je n’ai aucune idée de la date exacte). Les temples sont fermés, et aucun mariage n’est célébré. De petits groupes se réunissent dans les cimetières avec des cruches de vin et de lait, et partagent un repas avec les morts. Cette fête s’achève par une grande réunion de famille et un banquet.

     

    Sur les rituels funéraires célébrés dans les Nécropoles, lors des funérailles et des fêtes réservées aux morts, les textes antiques donnent beaucoup de renseignements.

    Selon Cicéron et Festus, la mise au tombeau et la purification de la famille souillée par le décès était sanctionnées par le sacrifice d’une truie, dont les chairs étaient partagées entre les vivants et le mort, au cours d’un repas célébré dans l’aire funéraire.

    Des offrandes diverses, alimentaires (vins et fruits) et non alimentaires (encens et parfums) étaient faites sur le bûcher et dans la tombe si l’on en croit certains passages de Virgile ou d’Apulée.

    Ces rites étaient répétés lors de la commémoration des morts : La famille mangeait près de la sépulture et alimentait le mort par le conduit de libation qui reliait le défunt au monde des vivants d’après Ovide.

     

     

     

    Outre-tombe...

    Une amphore fichée dans le sol sert de tube à libations

    (Lien entre vivants et morts)

    (Nécropole de Porta Nocera, Pompéi)

     

     

    Oh ! Que je n’aurai pas aimé, manger sur ces tombes, dans une odeur sûrement putréfiée, car si l’on pouvait introduire des aliments par le tube à libations, je pressens que les odeurs pouvaient elles aussi en ressortir par la même voie !

    Je préfère nos tombes bien fermées…

    Liviaaugustae

     

     


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