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    Pour le tableau du samedi…

     

    Léda et le cygne...

     

    Aujourd’hui, pour le tableau du samedi : Léda et le cygne, signés par de grands  peintres, inspirés par la mythologie gréco-romaine.

     

    Léda dans la mythologie grecque est l’épouse du roi déchu de Sparte, Tyndare. Zeus va tomber amoureux de Léda qui était fort belle, et pour la séduire et l’aimer va prendre la forme d’un beau cygne.

    Une fois leur étreinte terminée, le cygne disparaît en laissant deux œufs desquels naîtront Hélène et Pollux, enfants de Zeus dans l’un, et Clytemnestre et Castor, enfants de Tyndare dans l’autre.

     

     

     

    Léda et le cygne...

    Léda et le Cygne Michel Ange

     

     

     

    Léda et le cygne...

    Léda couchée au Cygne par Pierre Paul Rubens,

    (D’après un carton de Michel Ange)

     

     

     

    Léda et le cygne...

    Léda et le Cygne Spiridon

     

     

     

    Léda et le cygne...

    Léda et ses enfants de Gianpietrini

     

     

    Immortelles légendes en images de la mythologie…

    Liviaaugustae

     

     

     

     


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    Niobé est la reine légendaire de Phrygie, la fille de Tantale et l’épouse d’Amphion.

    Elle est la mère des « niobides » à qui elle donne son nom, (leur nombre et leur nom varie selon les traditions).

    Orgueilleuse comme son père, elle se vanta partout de sa fécondité et de la beauté de ses enfants, et se moqua de Léto, qui n’avait donné le jour qu’à deux enfants Diane  et Apollon. Mais c’était un peu téméraire de s’attaquer aux dieux, et la malheureuse Niobé l’apprit à ses dépens.

    La déesse irritée, chargea de sa vengeance ses deux enfants. Apollon et Diane tuèrent à coup de flèche tous les enfants de Niobé sur le mont Sipyle en Phrygie.

    A la vue de ses enfants morts, Amphion se suicida.

     

     

     

    Niobé, reine légendaire...

    Les niobides par Johann Konig

     

    La douleur de Niobé fut immense, pour la consoler, Jupiter, la changea en rocher d’où jaillissait une source. C’était les larmes abondantes de Niobé qui l’alimentaient. Durant neuf jours les corps des enfants furent laissés sans sépulture, au dixième jour, les dieux les enterrèrent eux-mêmes.

    Dans la Lydie antique, il y avait une source intarissable, et l’on disait que c’était Niobé qui pleurait ses enfants pour l’éternité

     

     

    Niobé, reine légendaire...

    Le rocher Niobé du Sipyle

    (image du XIXe siècle

     

     

     

     

     


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    Si a Rome l’empereur est l’homme le plus important (le Princeps) et celui qui a le plus de pouvoir, les autres membres de la famille impériale comptent aussi. Bien sûr en premier lieu : les princes futurs successeurs à la tête de l’empire, puis les princesses impériales garantes de la lignée, souvent mariées afin de servir les desseins de l’empereur, le plus souvent à contre cœur.

    Ainsi Julie fille d’Auguste, fut mariée trois fois contre son gré, avec pour seule obligation de donner à la couronne des descendants. On la maria en première noce à son cousin germain Marcellus, mais ce dernier  mourut très peu de temps après, puis à Agrippa, contemporain de son père, qui lui donna plusieurs enfants, puis enfin à Tibère, avec lequel elle fut très malheureuse et qui l’enferma à la fin de sa vie. Hormis le premier mari les autres furent tous trompés.

     

     

     

    Les sacrifiées du pouvoir...

    Julie vers 40 après J.C.

    (Musée du Louvre)

     

    Faustine la jeune, fille d’Antonin le Pieu, pour consolider le régime, eut la chance d’épouser Marc Aurèle un beau jeune homme, fils adoptif de son père, Ce fut un mariage heureux, ils eurent 14 enfants.

     

     

     

    Les sacrifiées du pouvoir...

    Faustine la jeune, 161 après J.C.

    (Musée du Louvre)

     

    Certaine princesse ambitieuse, comme Agrippine la jeune, épousa son oncle Claude sans amour, juste pour devenir impératrice, elle le fit probablement assassiner.  Finalement elle gouverna Rome ( mais à quel prix), aux côté de son fils Néron, qui la fit assassiner. N’avait-elle pas dit : « Qu’il me tue, pourvu qu’il règne ! »

     

     

     

    Les sacrifiées du pouvoir...

    Agrippine la Jeune 1er siècle après J.C.

    (Musée Archéologique de Naples)

     

     

     

    Aimerions-nous être princesse ?

    A être trop près du soleil, elles ont souvent eut les ailes brûlées…

    Liviaaugustae

     

     

     


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    Blanc d'hiver...

    Le lièvre d’Amérique

    Son  pelage change de couleur en hiver…

    (image wikipédia)

     

    Haendel à la perruque poudrée, accompagne ces fantaisies d’hiver !

    Clic sur le lien ci-dessous :

    https://www.youtube.com/watch?v=klPZIGQcrHA

     

     

     

    Fantaisies d’hiver


    Le nez rouge, la face blême,
    Sur un pupitre de glaçons,
    L'Hiver exécute son thème
    Dans le quatuor des saisons.

    Il chante d'une voix peu sûre
    Des airs vieillots et chevrotants ;
    Son pied glacé bat la mesure
    Et la semelle en même temps ;

    Et comme Haendel, dont la perruque
    Perdait sa farine en tremblant,
    Il fait envoler de sa nuque
    La neige qui la poudre à blanc.

    Dans le bassin des Tuileries,
    Le cygne s'est pris en nageant,
    Et les arbres, comme aux féeries,
    Sont en filigrane d'argent.

    Les vases ont des fleurs de givre,
    Sous la charmille aux blancs réseaux ;
    Et sur la neige on voit se suivre
    Les pas étoilés des oiseaux.

    Au piédestal où, court-vêtue,
    Vénus coudoyait Phocion,
    L'Hiver a posé pour statue
    La Frileuse de Clodion.

    Les femmes passent sous les arbres
    En martre, hermine et menu-vair,
    Et les déesses, frileux marbres,
    Ont pris aussi l'habit d'hiver.

    La Vénus Anadyomène
    Est en pelisse à capuchon ;
    Flore, que la brise malmène,
    Plonge ses mains dans son manchon.

    Et pour la saison, les bergères
    De Coysevox et de Coustou,
    Trouvant leurs écharpes légères,
    Ont des boas autour du cou. […]

    Théophile Gautier


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    Une demeure pour des dieux...

    L’empereur Hadrien IIe siècle après J.C.

    (Musée Archéologie de Venise)

     

    Hadrien détestait le palais impérial du Mont Palatin et rechercha le calme d’une résidence hors de la capitale. En 118 après J.C., il ordonna la construction de sa villa (il en fit les plans), dans la campagne de Tibur (Tivoli aujourd’hui).

    Au fil de son règne, Hadrien séjourna de plus en plus souvent dans sa villa, jusqu’à y gouverner l’empire. Une cour nombreuse y avait élue domicile et un service de poste spéciale assurait les échanges avec Rome.

    La résidence était à ce point étendue (les architectes avaient délaissés le plan d’urbanisation des cités romaines, au profit d’un agencement plus libre épousant la topographie du terrain au sommet d’une colline) qu’elle faisait figure de véritable petite cité, avec ses théâtres, ses bibliothèques, ses bassins comme le Canope (s’inspirant du canal reliant Alexandrie à Canope) et même une infirmerie. L’empereur ramena beaucoup d’idées de ses voyages s’inspirant des  édifices admirés dans les provinces de l’empire que lui et les architectes réalisaient.

     

     

     

    Une demeure pour des dieux...

    Petits Thermes de la Villa

     

     

     

    Une demeure pour des dieux...

    Canope Praetorium

     

     

     

    Une demeure pour des dieux...

    Statues bordant le Canope

     

     

     

    Une demeure pour des dieux...

    Théâtre maritime.

    (Seule une passerelle de bois le reliait au monde extérieur, retirée lorsque l’empereur s’y trouvait)

     

     

     

    Une demeure pour des dieux...

    L’école des philosophes.

     

     

     

    Une demeure pour des dieux...

    Illustration des riches mosaïques de la villa.

     

     

     

    Une demeure pour des dieux...

    Mosaïque de l’infirmerie.

     

     

    A la mort d’Hadrien, en 138 après J.C., son successeur Antonin, continua à habiter la villa tout comme Marc Aurèle le fit après lui. Des fresques murales du IIIe siècle après J.C. prouvent que la villa fut occupée durant la dynastie des Sévère. Elle fut abandonnée sous Constantin le Grand et vidée de ses objets de valeurs.

    Aujourd’hui, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, la villa fait figure de chef d’œuvre, réunissant les plus hautes formes d’expressions des cultures de l’Ancien Monde méditerranéen illustrant le goût mais aussi l’érudition de l’un des plus grands empereurs romains.

     

     

    Clic ci-dessous  la Villa Adriana :

    https://www.youtube.com/watch?v=Ba_d1GXUJSc

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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