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    En ce temps de Noël, les anges chantent dans le ciel.

    Pour les écouter clic sur le lien :

    https://www.youtube.com/watch?v=6TfViZfov2Q

     

     

     

     

    La musique pour vivre...

    Les anges musiciens   

    (détail du Couronnement de la Vierge par la Sainte Trinité)

    Par le Maître de la Passion de Lyversberg.

     

     

    « La musique peut se passer du monde, mais le monde ne pourrait se passer de musique. »

    Goethe 

     


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    « L’an quarante-deux de l’empereur Octave-Auguste, Jésus Christ, Dieu éternel et Fils du père éternel, est né à Bethléem de Judée. »

    Annonce de la fête de Noël.

     

     

     

    Adoration des bergers...

    Adoration des bergers

    Le Nain

    Londres National Gallery.

     

    Les trois bergers (un homme d’âge mûr, une jeune fille et un garçon) sont venus adorer l’enfant, veillé dans sa crèche par deux petits anges. Il est impossible de distinguer le style des trois frères Le Nain, Antoine (1588-1648), Louis (1593-1648) et Mathieu (1607-1677), car ils travaillaient dans le même atelier et signaient sans mentionner leur prénom. Célèbres pour leurs tableaux de paysans, ils ont également réalisé plusieurs œuvres  religieuses. On ignore également pour quelle église ce tableau fut commandé.

    La grotte est remplacée par les ruines d’un temple antique, qui signifie que la chrétienté va remplacer le monde païen. Les couleurs sont belles et douces : rose et vert des tuniques des anges, gris-bleu du manteau de Joseph, beige chamois du bœuf.

    Le XVIIIe siècle français avait une dévotion à l’Enfant Jésus et au Verbe incarné, et l’art de l’époque s’en fait l’écho. Ce beau tableau, dans sa simplicité qui ne manque pas de grandeur, incite le spectateur à adorer lui aussi le Fils unique  fait homme par amour pour les pêcheurs.

    Comment ne pas penser au cantique composé à cette époque et que les frères Le nain devaient entendre tous les ans à la messe de Noël de l’abbaye Saint-Germain-des-Prés, leur paroisse.

    « Entre le bœuf et l’âne gris,

    Dort, dort, dort le petit Fils.

    Mille anges divins mille séraphins,

    Volent à l’entour de ce Grand Dieu d’amour ».

     

     

     

    Adoration des bergers...

    Marie adorant son divin Enfant, a un profil très pur qui fait penser à une médaille.

     

     

     

    Adoration des bergers...

    Les deux petits anges le brun et le blond, les mains jointes bien sagement comme des enfants en prière sont parmi les plus adorables de toute l’Histoire de la peinture.

     

     

     

    Adoration des bergers...

    L’âne, paisible et docile est déjà sellé comme pour partir en Egypte.

     

    Marie-Gabrielle LEBLANC

     

     

     

     


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    HIVER

    21 Décembre 2014

     

    L’hiver est arrivé, sur le calendrier aussi, avec ses matins embrumés, ses longues journées grises, ses ciels anthracites, peut-être de la neige pour certains. 

    Nous rêverons  de soleil, en attendant les beaux jours…

     

     

     

    Aujourd'hui, l'hiver...

    Le jardin du petit Gennevilliers en hiver,

    G. Caillebotte

     

    LA VIGNE ET LA MAISON

    (extrait)

     

    […] Aux premières lueurs de l’aurore frileuse,

    On voit flotter ces fils dont la vierge fileuse

    D’arbre en arbre au verger a tissé le réseau ;

    Blanche toison de l’air que la brume mouille,

    Qui traîne sur nos pas, comme de la quenouille

    Un fil traîne après le fuseau.

     

    Aux précaires tiédeurs du trompeur automne,

    Dans l’oblique rayon le moucheron foisonne,

    Prêt à mourir d’un souffle à son premier frisson ;

    Et sur le seuil désert de la ruche engourdie,

    Quelques abeilles en retard, qui sort et qui mendie,

    Rentre lourde de miel dans sa chaude prison. […]

     

    Regarde au pied du toit qui croule ;

    Voilà, près du figuier séché,

    Le cep vivace qui s’enroule

    A l’angle du mur ébréché !

     

    L’hiver noircit sa rude écorce ;

    Autour du banc rongé du ver,

    Il a contourné sa branche torse

    Comme un serpent frappé du fer.

     

    Autrefois, ses pampres sans nombre

    S’entrelaçaient autour du puits,

    Père et mère goûtaient son ombre,

    Enfants, oiseaux, rongeaient ses fruits. […]

    LAMARTINE

     


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    Pour le tableau du samedi…

     

     

    Ebats et jeux d'enfants...

     

    Karl D. Witkowski (1860-1910), est un peintre portraitiste américain d’origine polonaise.

    Il a peint des scènes de la vie quotidienne américaine de son époque.

     

     

     

    Ebats et jeux d'enfants...

    Catherine et Daisy…

     

     

     

    Ebats et jeux d'enfants...

    The warm news (1898)

     

     

     

    Ebats et jeux d'enfants...

    Under the mistletoe

     

     

     

    Ebats et jeux d'enfants...

    Stealing apples

     

     

     

    Ebats et jeux d'enfants...

    Teasing my best friend

     

     

    Ce peintre nous a laissé de charmants et frais portraits de jeunes enfants occupés à leurs jeux, dans la campagne américaine…

    Liviaaugustae

     

     

     

     

     

     

     


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    Les yeux d'Eve...

    Eve endormie

    (Pierre Nicolas Brisset)

     

     

    Les yeux de la femme

    L’Éden resplendissait dans sa beauté première.
    Eve, les yeux fermés encore à la lumière,
    Venait d’être créée, et reposait, parmi
    L’herbe en fleur, avec l’homme auprès d’elle endormi;
    Et, pour le mal futur qu’en enfer le Rebelle
    Méditait, elle était merveilleusement belle.
    Son visage très pur, dans ses cheveux noyé,
    S’appuyait mollement sur son bras replié
    Et montrant le duvet de son aisselle blanche;
    Et, du coude mignon à la robuste hanche,
    Une ligne adorable, aux souples mouvements,
    Descendait et glissait jusqu’à ses pieds charmants.
    Le Créateur était fier de sa créature:
    Sa puissance avait pris tout ce que la nature
    Dans l’exquis et le beau lui donne et lui soumet,
    Afin d’en embellir la femme qui dormait.
    Il avait pris, pour mieux parfumer son haleine,
    La brise qui passait sur les lys de la plaine;
    Pour faire palpiter ses seins jeunes et fiers,
    Il avait pris le rythme harmonieux des mers;
    Elle parlait en songe, et pour ce doux murmure
    Il avait pris les chants d’oiseaux sous la ramure;
    Et pour ses longs cheveux d’or fluide et vermeil
    Il avait pris l’éclat des rayons du soleil;
    Et pour sa chair superbe il avait pris les roses.

    Mais Eve s’éveillait; de ses paupières closes
    Le dernier rêve allait s’enfuir, noir papillon,
    Et sous ses cils baissés frémissait un rayon.
    Alors, visible au fond du buisson tout en flamme,
    Dieu voulut résumer les charmes de la femme
    En un seul, mais qui fût le plus essentiel,
    Et mit dans son regard tout l’infini du ciel.

    François Coppée (Les récits et les élégies)


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