•  

     

     

     

    Pénélope et les prétendants par J.W. Waterhouse (1912)

     

    Pénélope était la femme d’Ulysse, un des nombreux rois grecs qui quittèrent leurs foyers pour aller guerroyer à Troie.

    Mais quand les héros revinrent dans leurs familles, Ulysse resta introuvable.

    Alors que dix années s’étaient écoulées, tout le monde, excepté Pénélope, le donnaient pour mort. Pire encore, tous les jeunes hommes de la région, attirés par la beauté de Pénélope, avaient envahis le palais d’Ulysse et refusaient d’en partir avant que la veuve présumée ne choisisse parmi eux un nouveau mari.

    Pénélope, leur disait d’attendre qu’elle ait fini de coudre un linceul pour l’enterrement de laërte, son beau-père vieillissant. Elle passait toute ses journées à coudre ostensiblement, mais la nuit, elle défaisait son travail du jour pour que le linceul ne soit jamais terminé.

    A la fin, l’Ulysse tant attendu revint. Entrant dans le palais déguisé en mendiant, il massacra les cent huit prétendants avec son arc et ses flèches et pu rejoindre sa fidèle épouse.

    L’expression : « Fidèle comme Pénélope » vient de ce conte Mythologique, écrit par Homère dans l’Odyssée.


    36 commentaires
  •  

     

     

    L'Amphorisque de Trèves...

    Amphorisque avec reste de fard rose, en verre.

    (Epoque Gallo-Romaine, trouvé à Trèves)

     

    Ce type de flacon en forme d’amphore, illustre les échanges commerciaux important dans l’Empire romain, car on en a retrouvé à Pompéi, à Turin, à Nimègue ou à Trèves.

    Sur les parois de verre, de celui-ci, on découvre cette poudre rose qui servait à rehausser les joues des visages féminins blanchis par la céruse.

    Les analyses montrent que ce colorant est resté stable 2000 ans durant et qu’il appartient à la famille des anthraquinones (c’est-à dire des petits coquillages broyés d’où provient la garance).


    2 commentaires
  •  

     

     

     

    ALCESTE ET ADMETE

     

     

     

    L'Amour conjugal...

    Alceste et Admète écoutant l’Oracle d’Apollon (à droite auréolé)

    (Fresque de Pompéi, maison du poète tragique, 50-79 Après J.C.)

     

    Ils sont reconnus comme le symbole de l’amour conjugal.

    Alors que son mari Admète, roi des Phères, était proche de la mort, Apollon obtint des Parques que sa vie ne fut pas immédiatement tranchée à condition que quelqu’un l’aima suffisamment pour accepter de mourir à sa place. Seule Alceste, son épouse consentit à ce sacrifice.

    Touchés par leur amour, les dieux envoyèrent Hercule aux Enfers pour ramener Alceste, qui était restée jeune et belle, alors Apollon scella leurs retrouvailles.

     

     

     

    L'Amour conjugal...

    Autre fresque trouvée à Pompéi, représentant cette même scène, pour bien montrer combien ce mythe du mariage basé sur l’Amour était important, dans le monde romain.

     

     


    12 commentaires
  •  

     

     

     

    « Ils suivent l’Agneau partout où il va »

    (Apocalypse 14, 4.)

     

     

    Pierre et Paul Apôtres en mosaïque...

    Le Baptême du Christ fin du Ve siècle.

     

    C’est l’une des plus célèbres mosaïques d’Italie, à la coupole du baptistère des Ariens à Ravenne. Autour du baptême se déploie la procession circulaire des douze apôtres, vêtus de toges romaines blanches. Ils tiennent la couronne d’or des élus au Paradis, qui est symbolisé par le fond d’or (l’éternité).

    Deux d’entre eux, que nous regardons aujourd’hui, n’ont pas de couronne à la main : Pierre (à droite), qui tient les clefs du Royaume que lui a confié symboliquement le Christ, et Paul, portant les rouleaux en papyrus de ses épîtres. Ils les tiennent les mains voilées d’un linge, car on ne donnait ni ne recevait rien de précieux avec les mains nues : ils ont reçu ces emblèmes de Dieu lui-même. Ils sont représentés avec les mêmes traits depuis les fresques du deuxième siècle dans les catacombes de Rome. Ils encadrent le trône vide du Christ, appelé l’étimasie, qui attend sa seconde venue à la fin des temps. Ce trône est orné de coussins pourpres, couleur impériale, couleur de la Divinité du Christ. La Croix Glorieuse y siège, ornée de pierres précieuses.

    Le baptistère des Ariens fut construit par le roi ostrogoth Thédoric, qui envahit l’Italie en 490. Il se convertit à un christianisme d’une forme très répandue alors : l’hérésie arienne, qui menaçait toute la chrétienté. Le baptistère construit par les Ariens, fut rendu au culte catholique en 561, à la fin de l’hérésie. Les mosaïques furent jugées suffisamment orthodoxes pour être conservées.

     

     

     

    Pierre et Paul Apôtres en mosaïque...

    Le Trône et la Croix sont ornés de cylindres de nacre incrustée dans la mosaïque, qui représentent des perles. Ils attendent le retour du Christ à la fin des temps pour le jugement dernier.

     

     

     

    Pierre et Paul Apôtres en mosaïque...

    Saint Paul tient dans ses mains voilées les épîtres qu’il a reçues du Saint Esprit. Il existait dans l’Antiquité trois forme de livres : le codex relié en parchemin ; le volumen ou rouleau en papyrus ; et les tablettes de cire.

     

     

     

    Pierre et Paul Apôtres en mosaïque...

    Les Apôtres sont séparés par des palmiers dattiers qui ont une triple signification : allusion au psaume 92 « le juste croîtra comme un palmier », la palme du martyr, et les fruits qui sont la fécondité apostolique des disciples.

     

    Marie-Gabrielle LEBLANC

     

     

     


    6 commentaires
  •  

     

     

    Pour le Tableau du Samedi

     

    Les femmes sous le pinceau de Seignac...

     

     

     

     

    Les femmes sous le pinceau de Seignac...

    Autoportrait

    Guillaume Seignac, est un peintre français, né à Rennes en 1870 et mort à Paris en 1924.

    Il fut l’élève entre autres de William Bougureau.

    Les femmes constituent son sujet de prédilection, qu’il peint souvent dévêtues, dans une atmosphère antique ou mythologique.

     

     

     

    Les femmes sous le pinceau de Seignac...

    Jeune femme à Pompéi.

     

     

     

    Les femmes sous le pinceau de Seignac...

    Abandon

     

     

     

    Les femmes sous le pinceau de Seignac...

    Jeune femme nue sur un canapé

     

     

     

    Les femmes sous le pinceau de Seignac...

    Le réveil de Psyché

     

    Texte et images de wikipédia.

     

    Je pense qu’il n’est pas le seul à avoir eu les femmes pour sujets de prédilections, tous les peintres ont peint des femmes nues, et le plus souvent, les ont magnifiées…

    Liviaaugustae

     

     

     

     


    22 commentaires