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    A LA RECHERCHE DU FRANÇAIS PERDU…
     
     
     
     
     
    numérisation0005Une double page de la Bible de Saint Louis Roi de France.
     
    « Le passé c’est ce qui empêche l’avenir d’être n’importe quoi. »
     
    (Jean d’Ormesson)
     
     
     
    Est-ce le philosophe Alain qui enseigne qu’il faut « persévérer dans son être» ? Cette heureuse expression signifie que l’homme doit être fidèle à l’âme qu’il a, à ses aspirations, ses préférences, son instinct, son caractère, et non pas forcer, sous l’emprise d’un entraînement éphémère ou d’une mode, à être autre chose que ce qu’il est intrinsèquement. Le monde actuel, avec son goût pour les grands ensembles humains animés d’idées simplistes et gouvernés par la télévision, est peu propice à cette persévérance. On répugne à voir là un complot ; cependant c’en est bien un, dont les nations sont les victimes, sans qu’on sache quels sont les organisateurs. Il s’agit de rendre les hommes identiques d’un continent à l’autre. Travail de longue haleine, qui commence par imposer un patois commun, le reste découlant de cette première violence. Mais est-ce une violence seulement ? Les pays sont consentants. Rien ne leur semble plus élégant que de se transformer en colonie et de parler… (censuré) !
     
    (Si j’ai censuré ce dernier mot, c’est qu’il est banni de notre vocabulaire ! Jean Dutour, pouvait encore le dire encore en 1999… Il ne le pourrait plus aujourd’hui !)
     
    Jean DUTOUR :
     
    Extrait de « A la recherche du français perdu »
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Le soleil nous manquent, le ciel pleure, et les nuages sont couleur de fer.
    Partons en vacances, sans bagages, vers ces pays qui nous font rêver…
     
     
     
     
     
    soleil-chypre-agios-georgios-thumb-940x705-25054-600x450Une baignade sur les côtes chypriotes en octobre...
     
    Avec des températures maximales moyennes autour de 27 degrés en octobre, et généralement très peu de pluie, Chypre fait partie des îles méditerranéennes qui restent plus qu'agréables au mois d'octobre. C'est donc le moment de visiter le village d'Agios Georgios et son site archéologique, dans la région de Pafos, dans l'Ouest de l'île. Vous voilà tout proche des plages: l'occasion de tenter la dernière baignade de l'année !
     

     

     

    soleil-espagne-andalousie-cordoue-thumb-940x705-25055-600x4Un été indien en Andalousie

    L'Andalousie... Son architecture somptueuse héritée de l'époque musulmane. Sa musique. Son soleil d'automne. Et puis ses plus de 25 degrés le plus souvent l'après-midi en octobre! Tout l'automne, prolongez la douceur des soirées d'été dans le Sud de l'Espagne en flânant au bord du fleuve Guadalquivir, qui traverse Cordoue (photo), et en visitant la Grande Mosquée (la "Mezquita"), devenue une cathédrale chrétienne.

     

     

     

     

     

    soleil-italie-pouilles-vieste-thumb-940x705-25056-600x450Italie : on se la coule douce en octobre dans les Pouilles !

    La dolce vita se prolonge en octobre et novembre dans le Sud de l'Italie. Sur la photo : Vieste, sur la péninsule du Gargano, au niveau de l'éperon de la "botte". Un petit port agréable, dont le centre historique conserve des ruelles médiévales. La bonne nouvelle, c'est que la commune, très prisée l'été, est moins fréquentée en automne. Et que souvent, il y fait encore une vingtaine de degrés à l'ombre au meilleur de la journée en octobre...

     

     

     

     

     

    soleil-portugal-algarve-ferragudo-thumb-940x705-25057-600x4Le soleil passe l'automne à Ferragudo, Saint-Trop' portugais

    L'Algarve, dans l'extrême Sud du Portugal, ne bénéficie certes pas de la douceur des côtes méditerranéennes... N'empêche, vous pouvez vous attendre ici à encore beaucoup de soleil et entre 20 et 25 degrés de températures maximales en octobre - agréable, non? Un moment idéal pour séjourner à Ferragudo, un village de pêcheurs qui rappelle le vieux Saint-Tropez avec ses rues en escalier, loin de l'agitation du mois d'août.

    

     

     

    Textes et images : source internet

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Art

     
     
     
     
     
     
    A PROPOS DE BERTHE MORIZOT…
     
    La bourgeoisie  a cette propriété paradoxale de produire tout à coup des artistes, sans que rien dans les goûts, dans les mœurs, dans les ambitions de familles bien tempérées aient pu faire prévoir la génération spontanée d’individus tout irréductibles aux qualités de leurs auteurs ou de leurs proches.
    La modération, la crainte du risque, les idéaux éprouvés et bien définis, le culte du sûr et du solide sous toutes ses formes semblent soudainement défiés et mystifiés par le Démon de la peinture ou par celui de la poésie, surgis parmi les flammes brusquement surexcitées d’un foyer tiède et somnolent.
    Des êtres d’une sensibilité singulière, travaillés par une inquiète volonté d’expression, apparaissent au sein d’un milieu tranquille qui s’étonne, parfois s’indigne, et parfois se laisse séduire. […]
    Berthe Morizot est cette dame, qui peint à sa guise, à l’écart, qui expose parfois avec les impressionnistes, à partir de 1874, et qui procède comme eux de Corot et de Manet, demeure presque toute sa vie assez effacée. Son œuvre très goûté d’un petit nombre, se trouve comme offusquée par la gloire de plus en plus proclamée des autres peintres de son groupe. Mais le temps qui affaiblit nécessairement les effets de surprise et de nouveauté, profite à cette œuvre d’un exceptionnelle et discrète harmonie, dont la valeur se fait de plus en plus sensible à un nombre de plus en plus grands d’amateurs.
    La peinture se cherche sur les objets, rêve au moyen des yeux ouverts, puise dans les choses vues ce par quoi elles chantent. […]
    La singularité de Berthe Morizot fut de, de vivre sa peinture et de peindre sa vie, comme si ce lui fût une fonction naturelle et nécessaire, liée à son régime vital, que cet échange d’observation contre action, de volonté créatrice contre lumière. […]
    Elle prenait, laissait, reprenait le pinceau, comme nous prend, s’efface et nous revient une pensée…
    Extrait du texte de : PAUL VALERY
     
     
     
     
     
    numérisation0003-copie-1La fleur aux cheveux huile sur toile 1893
     
    (Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la ville de Paris)
     
     
     
     
     
    Entre 1893 et 1894, Berthe Morizot fait appel à un modèle prénommée Marthe. La jeune femme aux courbes sensuelles et voluptueuses lui inspire un ensemble d’œuvres ayant pout thème la toilette.
     
    La « fleur aux cheveux » est le premier tableau pour lequel Marthe a posé. Stéphane Mallarmé, qui était chargé de la rédaction du catalogue de l’exposition posthume de 1896, lui donna ce titre, que Julie Manet trouva prétentieux.
     
    Elle appête son modèle, lui met une fleur dans les cheveux comme elle l’avait déjà fait en 1875 pour « femme à l’éventail » et esquisse le large décolleté d’une robe blanche et verte. La courbe des épaules, le ligne du cou et l’amorce de la poitrine de Marthe sont entièrement dévoilés et place l’œuvre à mi-chemin entre deux genres : le nu et le portrait.
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    A LA RECHERCHE DU FRANÇAIS PERDU…
     
     
     
     
    numérisation0005Une double page de la Bible de Saint Louis Roi de France.
     
    « Le passé c’est ce qui empêche  à l’avenir d’être n’importe quoi. »
     
    (Jean d’Ormesson)
     
     
     
     Le langage conditionne tout, il est la charpente et le ciment des  civilisations. Notre charpente est en chêne, et toujours solide, mais elle est très ancienne ; le ciment a eu le temps de sécher depuis Philippe Auguste, si ce n’est, par plaques, de s’effriter, malgré les restaurations de siècle en siècle. La conservation de ce vénérable édifice requiert quelques précautions. Submerger la langue  sous un afflux de mots étrangers et de néologismes hâtifs fabriqués par des techniciens ou des marchands finit par détruire non seulement la langue elle-même mais encore le passé, l’histoire, les coutumes, les traditions, les métiers, les vieilles recettes et surtout cette chose si charmante qu’est le génie national, par la vertu duquel les hommes sont différents les uns des autres et le monde agréable par sa variété.
     
    Jean DUTOUR :
     
    Extrait de « A la recherche du français perdu »
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    HILDEGARDE DE BINGEN, (1098-1179)
    UNE VISIONNAIRE.
    (Elle a été proclamée 35e docteur de l’Eglise)
     
     
     
     
     
    numérisation0003Sainte Hildegarde.
     
    (Détail du reliquaire de l’autel de la chapelle Saint-Roch de Bingen, Allemagne)
     
    (Après 1895)
     
     
     
     
     
    « Hildegarde fut une moniale bénédictine au cœur de l’Allemagne médiévale, authentique maîtresse en théologie et grande experte des sciences naturelles et de la musique »
     
    Elue abbesse de son monastère, ses visions ne tarissent pas, mais elle reste humble et simple, « le signe d’une authentique expérience de l’Esprit Saint, source de tout charisme : la personne dépositaire de dons surnaturels ne s’en vante jamais, ne les montre pas et surtout fait preuve d’une obéissance totale envers l’autorité ecclésiastique ». De fait, ses visions seront authentifiées par saint Bernard de Clairvaux, puis par le pape Eugène III, en 1147.
     

     

     

     

     

     

    numérisation0005Adam soumis aux forces de l’univers. Enluminure du « livre des œuvres de Dieu » par Hildegarde de Bingen (codex latin des XI-XIIe siècles)

     

    Docteur, Hildegarde de Bingen l’est dans tous les sens du terme. Confirmées par les études scientifiques d’aujourd’hui, ses prescriptions en matière d’alimentation et d’hygiène de vie sont d’une étonnante modernité.

    Parce que ses conseils sont basés sur des vérités éternelles. En particulier celle-ci : l’homme n’est pas un agrégat d’organes, c’est une personne en qui corps,  âme et esprit forment un tout. Du coup, la médecine d’Hildegarde est « holistique », ou intégrative : elle considère l’homme de façon globale.

    Rien ne serait plus étranger à sa démarche que de piocher chez elle des recettes pour soigner un mal de dos ou pour mieux digérer sans s’occuper de la philosophie qui les a fait naître. Observer les precriptions d’hildegarde, ce n’est pas suivre le régime Dukan !

    Pour comprendre sa médecine, il faut se débarrasser de cette manie moderne de tout séparer : le corps et l’âme d’une part, et les différentes parties du corps entre elles d’autre part. Chez l’être humain, tout est lié. Une conscience soulagée favorise une bonne santé, estimait l’abbesse allemande. A l’inverse, les vices appesantissent le corps. Hildegarde rappelle en permanence l’interdépendance entre les différents niveaux de l’être humain.

    Une médecine révélée.

    Elle a laissé deux livres de descriptions de plantes et de soins : le Physica et le Causae et Curae. Des visions dont elle a bénéficié. La preuve en est certaines plantes qu’elle conseille – du pyrèthre d’Afrique (poussant dans l’Atlas, et utilisé pour redonner des forces et soigner le diabète) au galanga (épice de Chine souveraine pour la circulation et le cœur) : elle n’avait jamais vu de tel dans son pays.

    Tombée dans l’oubli pendant des siècles, la médecine d’Hildegarde a été redécouverte au début du XIXe siècle par un médecin autrichien, le Dr HERTZKA. Tous les thérapeutes « hildegardiens » actuels lui sont plus ou moins redevables.

    Hildegarde insiste sur l’alimentation pour conserver une bonne santé. L’aliment, pour elle, n’est pas seulement un moyen de couper la faim nu un simple objet de plaisir : il participe au « développement de l’être ». Et la façon dont on mange est aussi importante que ce que l’on mange. « D’abord, il faut bénir la nourriture. Ensuite, mâcher soigneusement les aliments, manger lentement, calmement, en prenant son temps. Rien n’est plus mauvais qu’un repas pris nerveusement, à la va-vite, sur un coin de table ; il ne sera pas digéré convenablement par l’organisme et les ingrédients ingérés ne produiront pas tous leurs effets sur l’organisme. »

    L’épeautre joue un rôle central dans la diététique d’Hildegarde. « C’est la meilleure des céréales. Il réchauffe et engraisse le corps, il est très riche et plus tendre que tous les autres grains. L’épeautre rend saine la chair de quiconque en consomme […]. Il met le joie au cœur et donne de l’entrain. De quelque façon qu’on le mange, sous une forme ou une autre, comme le pain ou tel autre met cuit, l’épeautre est, pour tout excellent et délicat. »

    Les scientifiques d’aujourd’hui, moins lyriques mais plus précis, disent la même chose. Grâce à eux nous savons que l’épeautre contient du thiocyanate, qui donne force et vitalité, et qu’il est riche en protéines, en acides aminés, en vitamines (A ? E ? B12) et en oligo-éléments.

     

    Mais il convient toutefois d’être prudent. Comme toutes les médecines traditionnelles, celle d’Hildegarde attire aussi les guérisseurs peu fiables ou versant dan l’ésotérisme.

    On citera, parmi les associations sérieuses, les jardins d’Hildegarde, qui peut conseiller sur les personnes de confiance à consulter.

    Charles-Henri d’Andigné

    Extrait de : Famille Chrétienne

     

     

    Et bien voilà ! Il nous faut trouver de la farine d’épeautre… Où ?

    Et nous fabriquer du pain, que nous mâcherons lentement, pas sur un coin de table, mais confortablement installés.

    C’est sûrement pour cela, (d’ailleurs les médecins d’aujourd’hui le disent), qu’il y a tant de cancers et tant de dépressions ! Car, combien de fois j’ai rencontré des personnes, à l’heure du déjeuner,  grignotant des sandwichs dégoulinants de mayo !

    Si vous trouvez de la farine d’épeautre, essayez les petits gâteaux de la recette ci-dessous :

     

     

     

    numérisation0006BISCUITS DE LA JOIE…

     

     

     

    Ingrédients :

     

    - 500 gr de farine d’épeautre

     

    - 180 gr de beurre doux

     

    - 4 jaunes d’œufs

     

    - 3 gr de sel

     

    - 140 gr de sucre de canne

     

    - 70 gr de miel

     

    - 30 gr d’épices pour biscuits de la joie ? J’aimerais bien qu’ils me disent ce que sont ces épices !

     

    (Moi j’y mettrais : sûrement de la vanille, de la cannelle, de la muscade, et pourquoi pas un zest de citron vert ?)

     

     

     

    Faire fondre doucement le beurre coupé en morceaux. Retirez la casserole du feu et ajoutez le miel, le sucre, les jaunes d’œufs et le sel.

     

    Mélangez les épices (encore faudrait-il savoir ce que c’est) ) la farine et versez le tout dans la casserole.

     

    Pétrissez la pâte. Etalez-la au rouleau sur une table farinée (après cela il faut nettoyer la table, merci Hildegarde !), pour obtenir une épaisseur de 3 mm. (Il faut aussi un centimètre)

     

    Découpez les biscuits à l’aide d’emporte-pièces. Avec une cuillère en bois, soulevez délicatement les biscuits et disposez-les sur la plaque du four.

     

    Faites cuire de 10 à 12 mn th. 6 (180°) en surveillant la cuisson.

     

    Ne pas aller se promener, rester à côté de votre four, l’œil vissé aux petits gâteaux cuisants…

     

    Espérons qu’après l’ingestion de ces gâteaux, toute la famille chantera… Alléluia !

     

    Cette recette est donnée aussi par F.C. Et je compte bien (si je trouve de la farine d’épeautre faire un gros gâteau, les petits c’est trop de boulot ! Quoique mes petits enfants aimeraient sans doute cela ?

     

    Liviaaugustae

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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