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    Samedi 1er janvier 2022

     

     

     

     

    Bonne année...

     

    Une lumière pour éclairer la nouvelle année...

     

    (image Pixabay)

     



     

    Que nous réserve l'année qui commence aujourd'hui ?

     

    L’année nouvelle est comme une page blanche sur laquelle il faut tout écrire.

     

    Nous ignorons ce qui arrivera au cours de l’année qui s’ouvre : et cela ne dépend pas de nous, nous ne connaissons pas l'avenir, laissons cela aux « Madame soleil » et autres diseurs de bonne aventure, qui pullulent aujourd'hui.

     

    Et puis aimerions-nous vraiment connaître l'avenir ?

     

    Il y aurait de quoi être terrifié si on découvrait par exemple que notre mort y était prévue ?

     

    Comme nous le conseille l'Apôtre Mathieu, laissons ce souci de côté, chaque chose en son temps ; pensons au présent avant de penser à l'avenir...

     

    Et comme le propose ci-dessous, Pascal Fouquet, oublions les mauvais moments de cette défunte année pour ne garder que les meilleurs tout au fond de nos cœurs.

     

    Livia

     



     

    Vœux

     

    Le nouvel an est le reflet des jours qui passent,
    De ces années de souvenirs que rien n'efface.
    Telles les heures qui sonnent, il mesure le temps.
    A chaque seconde résonne un battement de cœur,
    Dont il ne faut retenir que les instants de bonheur.
    Ne vous laissez jamais souffrir du poids des ans,
    Car ils ne sont là que pour preuve de sagesse,
    Et ce n'est point en ceux-ci que se juge la jeunesse.
    L'année a vécu, comme bien d'autres avant elle ;
    Elle s'en va maintenant, au registre du passé,
    S'inscrire de façon anonyme, et pourtant éternelle,
    Pour expliquer, à jamais, à on ne sait quel lecteur,
    Une page de notre monde qui semble très tourmenté,
    Mais que sans cesse, des hommes veulent meilleur.
    Je formule le souhait que tous peuples de la terre
    S'unifient dans la paix en oubliant leur colère ;
    Alors, peut-être, pendant que les fusils rouilleront
    Et qu'au loin se seront tus les tirs des canons,
    Entendrons-nous enfin, par-delà les prés refleuris,
    Des cris et des rires d'enfants qui appellent la vie.

     

    Pascal Fouquet

     



     

    Et malgré les horreurs qui secouent notre monde, je vous souhaite une Bonne année !

     



     



     



     


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    Vendredi 31 décembre 2021

    Nous voilà arrivés au terme de cette année 2021, une annus horribilis, avec ce Covid qui refuse de nous quitter !

    Les enfants sont repartis, tout est calme, trop calme, j'ai un peu de vague-à-l'âme...

    Ce soir, je fêterai donc la fin de cette année : sans réveillon*, sans champagne, sans flon-flon ni feux d'artifice... en compagnie de Sainte Mélanie !

     

    Fin d'année...

     

    Sainte Mélanie

     

    Fondatrice de monastères, recluse au mont des Oliviers (✝439)

    A quatorze ans, cette jeune aristocrate romaine épousa son cousin Pinien qui en avait dix-sept. Dix ans plus tard, ils perdirent leurs deux enfants et décident d'un commun accord de suivre les conseils évangéliques. Riches, ils liquident tous leurs biens et quittent Rome peu avant qu'Alaric vienne la piller. Ils se retirent d'abord en Sicile puis à Thagaste dont le diocèse a pour pasteur un ami et voisin, saint Augustin, évêque d'Hippone. Ils y amènent avec eux quinze eunuques et autant de servantes. Toutes les terres de Thagaste leur appartiennent. Les fidèles veulent que Pinien soit leur évêque, car ce serait la fortune assurée pour la communauté chrétienne.

    Mais Pinien et Mélanie s'en vont à Jérusalem. Pinien y meurt en 440 (ou 432), Mélanie fonde un monastère non loin du lieu de l'Ascension, sur le Mont des Oliviers. Elle y meurt, de retour de la fête de Noël à Bethléem.

    Martyrologe romain

    Bonne fête à toutes celles qui portent ce joli prénom !



    *Réveillon, du latin populaire exvigilare, “s’éveiller, veiller, passer le temps en veillant”

    Ce mot a d’abord été utilisé, à la fin du Moyen Âge, pour un repas tardif.

    Aux XVII-XVIIIe siècles, c’est un terme plutôt bourgeois ; les nobles lui préfèrent médianoche, venu de l’Espagne.

    Le sens de “repas de fête fait la nuit de Noël” est attesté pour réveillon au XVIIIe siècle, et ne s’étend au Nouvel An qu’au début du XXe siècle. Par métonymie, (cause et effet, inclusion, ressemblance, etc.), le mot s’emploie ensuite pour la fête elle-même.






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    Vendredi 24 décembre 2021

     

    Nativité

     

    Ce soir Jésus va naître dans une étable aux alentours de Bethléem.

     

     

     

    «En ces jours-là, parut un édit de l’empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre. Ce premier recensement eut lieu lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie. Et chacun allait se faire inscrire dans sa ville d’origine. Joseph, lui aussi, quitta la ville de Nazareth en Galilée, pour monter en Judée, à la ville de David appelée Bethléem, car il était de la maison et de la descendance de David. Il venait se faire inscrire avec Marie, son épouse, qui était enceinte. Or, pendant qu’ils étaient là, arrivèrent les jours où elle devait enfanter. Et elle mit au monde son fils premier-né ; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune. »

     

    (Luc 2,1-20)

     

     

     

     

     

    Sur la route de Bethléem

     

    Marie et Joseph se mirent en route

     

    Ils se rendaient à Bethléem,

     

    C'était pour le recensement exigé par l'empereur Auguste.

     

    Ils allèrent demander partout une chambre pour passer la nuit,

     

    Mais toutes les hôtelleries étaient bondées

     

    Il n'y avait pas de place pour eux.

     

    Nativité...

     

    Marie et Joseph cherchant refuge.

     

    Carl Rahl

     

    (L'aubergiste, intransigeant, leur fait signe de partir)

     

     

     

    Et pourtant ce soir

     

    Marie allait mettre au monde son Enfant !

     

    Ils continuèrent leur chemin,

     

    Et se retrouvèrent dans la campagne

     

    Aux alentours de la ville.

     

    La nuit était heureusement très claire

     

    Et les étoiles scintillaient.

     

    Ils arrivèrent alors à une étable,

     

    Un bœuf y somnolaient.

     

    L'âne alla rejoindre le bœuf pour prendre un peu de repos.

     

    Ils s'installèrent donc là, dans cette étable pour la nuit.

     

    A minuit, Marie mit son fils au monde.

     

    Nativité...

     

    L'adoration des bergers (détail)

     

    Correggio

     

     

     

    C'était un enfant beau et lumineux.

     

    Elle l'enveloppa dans les langes qu'elle avait apportés.

     

    Le berça pour l'endormir

     

    Et le coucha dans la mangeoire.

     

    Près du bœuf et de l'âne.

     

    Leur chaude haleine s'élevait en buée légère

     

    Réchauffant l'Enfant.

     

    Quelques heures après, arrivèrent des bergers...

     

    Prévenus par les anges du Seigneur,

     

    Ils venaient adorer l'Enfant.

     

    Nativité...

     

    Adoration des bergers

    Philippe de Champaigne

     

    Ils offrirent au couple, qui n'avait pas dîner,

    Du lait et du fromage de leur brebis

    Et un morceau de pain.

    Tandis que dans le ciel luminescent

    Les anges chantaient Noël !

    Livia

     

    Nativité...

     

    Les doudous de ma petite fille...

    Blog en pause pour de petites vacances en famille, de gros Câlins et de la joie en perspective !

    Joyeux Noël et à bientôt !

     

     

     

     

     

     


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    Ma couronne de l'Avent

     

    Aujourd'hui dimanche 28 novembre c'est le premier dimanche de l'Avent !

    Mais qu'est-ce exactement que l'Avent ?

    C'est une tradition qui nous vient d'Europe centrale. Elle a maintenant gagné toutes nos régions. Faite de branches de pin ou de paille, cette couronne est décorée de quatre bougies.

    Le mot "Avent" vient du latin "adventus" qui veut dire arrivée, venue. Par ce mot, l’Église désigne le temps pendant lequel les chrétiens attendent la venue du Christ qui est fêtée à Noël. L’Avent débute quatre dimanches avant Noël. C’est un temps de préparation marqué par la symbolique de l'attente et du désir. En 2021, il commence le dimanche 28 novembre.

     

     

    Le premier des quatre dimanches du temps de l'Avent, on allume la première bougie.

    Chaque semaine, une bougie supplémentaire est allumée. Ainsi, la nuit de Noël, les quatre bougies brillent ensemble pour annoncer la grande lumière de Jésus venu sur terre.

     

    Que signifie la couronne de l'Avent?

    La couronne de l’Avent avec les bougies a été inventée par un pasteur de Hambourg, en Allemagne au 19e siècle. Chaque matin, il allumait un petit cierge de plus et, chaque dimanche, un grand cierge. La coutume n’a retenu que les grands. Ces bougies symbolisent les grandes étapes du salut avant la venue du Messie:

    La première est le symbole du pardon accordé à Adam et Eve.

    La deuxième est le symbole de la foi des patriarches en la terre promise.

    La troisième est le symbole de la joie de David célébrant l'alliance avec Dieu.

    La quatrième est le symbole de l'enseignement des prophètes annonçant un règne de justice et de paix.

    il serait temps que ce temps de justice et de paix arrive !!! On n'en peut plus d'attendre ! Livia

     


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    Jeudi 11 Novembre 2021

     

    Ce sera l'Armistice

     

     

    En 1972, Georges Brassens évoque le Soldat inconnu dans le cinquième couplet de sa chanson «Fernande » :

    À l'Étoile où j'étais venu
    Pour ranimer la flamme
    J'entendis émue jusqu'aux larmes
    La voix du Soldat inconnu...

     

    Mais si son identité est restée volontairement inconnue, ce soldat français présente pourtant une qualité essentielle, qualité qui a d’ailleurs guidé le haut commandement à procéder à ce choix. Il faisait partie des combattants de la première ligne, de tous ces soldats, qui durant quatre années, ont lutté pied à pied pour défendre chaque arpent de la terre de France, résister pied à pied, tout le temps et par tous les temps ! Comme l’a écrit magnifiquement Maurice Genevoix, qui est mis à l’honneur à l’occasion de ce centenaire avec son entrée au Panthéon : «Ce que nous avons fait, c’est plus qu’on ne pouvait demander à des hommes, et pourtant, nous l’avons fait ! ». Mais être en première ligne, cela sous-entendait aussi, quand l’ordre en était donné, de sortir de sa tranchée et de monter à l’assaut, jusqu’au jour où la mort est venue le frapper… En fin de compte, il est mort pour avoir exécuté un ordre reçu… et cet ordre, c’était tout simplement «En avant !»

    Il faisait ainsi partie de cette marée humaine des soldats de la première ligne qui ont résisté, en respectant la consigne : «Ils ne passeront pas !» Et c’est grâce à tous ces petits, ces humbles, ces sans-grade, ces anonymes, ces soldats qui ont souffert, en silence, dans leur corps et leur âme que la victoire a été rendue possible.

    En ce 11 novembre, la France rend ainsi hommage à ce soldat inconnu, inhumé depuis un siècle au pied de l’Arche immense ; à travers lui et comme toujours, elle rend également hommage à tous les soldats qui sont morts au cours de la Première Guerre mondiale, comme à ceux qui ont sacrifié leur vie dans les guerres qui ont suivi et dans les opérations extérieures.

    Aujourd’hui, ce sacrifice de quelque 1,4 million d’hommes, jeunes pour la plupart, nous semble incompréhensible à notre regard de citoyen du XXIe siècle, vivant dans un pays dont ni le sol, ni la population n’ont connu de conflit depuis plus de 80 ans. Pourtant, ils ne sont pas morts pour rien, puisque, par leur engagement, ils nous permettent encore aujourd’hui de vivre libres dans un pays en paix, et ce, malgré la menace sous-jacente de l’Islam radical… Leur vie n’a pas été perdue, elle a été donnée !

    Avec la tombe du «Soldat Inconnu», chaque famille a enfin pu identifier un fils, un mari, un frère ou un père, et venir se recueillir, prier ou pleurer en pensant à lui et répéter avec Péguy :

    Heureux ceux qui sont morts pour la terre charnelle,
    Mais pourvu que ce fut dans une juste guerre…

    Général Bruno Dary

     


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