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    Lundi 16 août 2021

     

    Aujourd'hui, nous fêtons Notre-Dame du Mont Carmel

     


    Au XIIIe siècle, une communauté de moines s’installe sur le Mont-Carmel, en Galilée. Les carmes sont nés. Un quart de siècle plus tard, la Vierge apparaît à saint Simon Stock, sixième général de l’Ordre. Elle promet une protection particulière à ceux qui porteront le scapulaire (deux morceaux d’étoffe sombre, à l’effigie de Marie, reliés par des cordons). Cette dévotion se répand partout dans le monde tandis que les carmels se multiplient et voient fleurir en leur sein de grands mystiques comme Thérèse d’Avila et Jean de la Croix, ou plus près de nous Thérèse de Lisieux et Édith Stein. En 1726, Benoît XIII étend à l’Église universelle la fête qui rappelle cette apparition de la Vierge Marie.

     

     

    Notre-Dame du Mont Carmel...

    Notre-Dame du Mont Carmel

     

    Pietro Novelli (1641)

     



     



     

    La Vierge Marie est dans son bonheur

     


    De son cœur profond comme une fontaine
    Et joint ses deux mains pour garder plus fort
    Le ciel jaillissant dont elle est trop pleine.

     



     

    La Vierge Marie a fermé les yeux
    Et voilé son cœur de ses deux paupières
    Pour ne plus rien voir, pour entendre mieux
    Un souffle qui fait trembler ses prières...

     



     

    La Vierge Marie est dans son bonheur.
    La Vierge Marie est là qui se noie
    Dans le miel de Dieu. L'épine est en fleur
    Autour du jardin, autour de ma joie.

     



     

    Il y a dans toi, Vierge, un petit Roi,
    Ton petit enfant, un Dieu ! Trois ensemble !
    Et nul ne s'en doute. Il y a dans moi
    Un petit oiseau dont le duvet tremble.

     

    Marie-Noël

     

     


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    Dimanche 15 août 2021

     

    Aujourd'hui c'est la fête de l'Assomption de la Vierge

     

     

    L'Assomption...

     

    Assomption de la Vierge

     

    Paul Rubens

     

     

     

    L'assomption est une fête née dans la nuit des temps en Orient, qui s’est rapidement propagée. Sa célébration universelle a une influence décisive sur la définition de l'Assomption comme dogme de la foi par Pie XII (Munificentissimus Deus – 1ernovembre 1950).

     

    En Orient

     

    La fête de l'Assomption est née à Jérusalem, mais il est difficile de savoir à quelle époque. L’origine précise de la fête du 15 août tient peut-être à la consécration à cette date, par l’évêque Juvénal (422 – 458) d’une église dédiée à Marie à Kathisma (étape supposée de la Vierge entre Nazareth et Bethléem). Elle a plus probablement pour origine la consécration d’une autre église à Gethsémani, à côté de Jérusalem, au VIème siècle, là où certaines traditions affirmaient que la Vierge avait fini sa vie terrestre.

     

    Quoi qu’il en soit, la fête fut étendue à tout l’empire part l’empereur Maurice (582 – 602), sous le nom de Dormition (Koimelis) de la Vierge Marie. Elle a toujours été célébrée le 15 août.

     

    Cette fête, en Orient, a toujours depuis revêtu une importance particulière : l’année liturgique « s’ouvre » quasiment avec le 8 septembre –fête de la naissance de Marie- et « s’achève » le 15 août, fête de son retour à Dieu : toute l’année liturgique est ainsi placée sous le patronage de Marie.

     

    En Occident

     

    Comme souvent à cette époque, l’Eglise de Rome est en retard sur l’Eglise de Constantinople : on est sûr que la fête de l'Assomption n’y était pas célébrée sous Grégoire le Grand († 604) mais qu’elle l’était en 690. On pense donc qu’elle fut instaurée par la Pape Serge 1er (687 – 701), lui-même d’origine syriaque.

     

    Elle fut longtemps accompagnée d’une procession nocturne qui a été supprimée par le Pape Pie V (en 1566), à cause des nombreux abus qui l’entouraient. Elle a longtemps été précédée d’un jeûne, en différents diocèses de l’Europe du Sud, elle pouvait être le temps de la bénédiction du fourrage et de l’offrande des premières récoltes.

     

    Par Mgr Michel Dubost

     



     

    Ecce Mater Tua

     


    Le céleste concert des sphères infinies
    Est moins harmonieux que le bruit de son nom ;
    Et quand il a vibré sur les harpes bénies,
    Le firmament s'emplit d'un immense frisson.

    Une armée en bataille est moins terrible qu'elle,
    Et la fleur virginale a de moins doux parfums ;
    Son front laisse oublier, sans regrets importuns,
    L'éclat mystérieux de la lune nouvelle.

    C'est le dernier refuge et le secours constant ;
    Trône de la sagesse et miroir de prudence,
    Elle est l'espoir de ceux qui n'ont plus d'espérance.
    Cause de notre joie, à son aspect charmant

    L'étoile de la mer, l'arc-en-ciel des tempêtes
    Pâlissent comme une ombre au souffle du matin ;
    Et l'aurore naissante a de moins belles fêtes,
    Et moins blanc est le lis qui croît dans le ravin.

    Son voile est plus léger qu'un nuage qui passe ;
    Son manteau parsemé des astres de la nuit
    Retombe chastement, et ses plis ont la grâce
    D'un flottant crépuscule où le jour déjà luit.

    Nul ne pourrait comprendre et nul ne saurait dire
    Tant de puissance unie avec tant de douceur ;
    Le héros est moins grand, moins savant le docteur,
    Moins précieux le sang de la jeune martyre !

    C'était l'Eve promise à la nouvelle loi ;
    Judith eut moins de force, Esther eut moins de charmes,
    Rachel inconsolable a pleuré moins de larmes,
    Et le cœur de ta mère a moins d'amour pour toi !

    René F. Saint-Maur 

     


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    Vendredi 16 juillet 2021

     

    Commémoration de la naissance il y a 120 ans d'une grande figure de la Résistance, doublée d'une grande artiste, Mère Yvonne-Aimée.

     

    Commémoration...

     

    Mère Yvonne-Aimée de Malestroit (née Yvonne Beauvais) est née le 16 juillet 1901 à Cossé-en-Champagne, elle meurt à 49 ans au monastère des Augustines le 3 février 1951, foudroyée par une hémorragie cérébrale...

     

    Sous l'Occupation, elle soigne à la clinique de Malestroit aussi bien des blessés allemands que des parachutistes et des résistants (spécialement ceux du maquis de Saint-Marcel). Elle héberge clandestinement à la clinique le général Audibert (commandant de la région ouest de l'armée secrète) et apporte une aide active à la Résistance.

     

    Le 16 février 1943, elle est arrêtée à Paris par la Gestapo et amenée à la prison du Cherche-Midi où elle torturée Torturée,.

     

    Après la guerre, en 1945 elle reçoit la Croix de guerre avec palme, à Saint-Marcel.

     

     

    Commémoration...

    Le 22 juillet 1945, le général de Gaulle en personne est venu remettre la Légion d'honneur, à Vannes et la salue en soulevant son képi.

     

    Le 3 janvier 1946, les autorités lui décernent la médaille de la Résistance et la médaille de la Reconnaissance française.

     

    Le 7 août 1949, la clinique de Malestroit reçoit la Croix de guerre, alors que la mère Yvonne-Aimée est décorée de la King's Medal for Courage in the Cause of Freedom par le consul du Royaume-Uni.

     

    Six ans après sa mort, on ouvre son cercueil ; son corps, est intact il repose toujours aujourd'hui dans le petit cimetière du monastère des Augustine à Malestroit.

     

     

     


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    Mercredi 14 juillet 2021

     

    Fête Nationale

     

    14

     

    Le 14 de Messidor, la prise de la Bastille, fut la première exaction des révolutionnaires.

     

     

    14

    Célébration de la prise de la Bastille le 14 juillet 1792

     

     

     

    La prise de la Bastille, survenue le mardi 14 juillet 1789 est l'un des événements inauguraux et emblématiques de la révolution française. Cette journée, durant laquelle la Bastille est prise d’assaut par des émeutiers est, dans la tradition historiographique, considérée comme la première intervention d'ampleur du peuple parisien dans le cours de la Révolution et dans la vie politique française.

     

    Si son importance est relative sur le plan militaire, l'événement est sans précédent par ses répercussions, par ses implications politiques et son retentissement symbolique. La reddition de la Bastille fit l’effet d’un séisme en France comme en Europe et jusqu'en Russie impériale. La forteresse était défendue par une centaine d’hommes (suisses et allemands) qui firent près de cent morts parmi les assiégeants. Il y en eut six parmi les assiégés, dont le gouverneur de Launay.

     

    D'emblée, l'événement est considéré comme un tournant radical dans le cours des événements par les Parisiens et le pouvoir royal. Il marque l'effondrement de l'administration royale et provoque une révolution municipale. La capitale puis le pays se mobilisent derrière les constituants. De plus, il est immédiatement mis en scène et célébré par ses partisans. Il revêt par la suite une charge symbolique extrêmement forte dans la culture politique républicaine.

     

    La Fête de la Fédération fut organisée à la même date l’année suivante, pour coïncider avec le premier anniversaire de l’événement. La date du 14 juillet fut choisie en 1880 pour célébrer la fête nationale française en souvenir de cette double commémoration.

     

    (source Wikipédia)

     

     

     


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    Jeudi 8 juillet 2021

     

    Jean de La Fontaine est né le 8 juillet 1621, à Château-Thierry, voilà 400 ans.

     

    Aujourd'hui nous fêtons la naissance de notre grand fabuliste.

     

     

     

    J'ai une grande admiration pour les œuvres de Monsieur de La Fontaine et 326 ans près sa mort (en 1695), ses fables n'ont pas pris une ride et colle à notre actualité !

     

    Je vous offre un article lu dans une de mes revues, qui vous parlera de lui beaucoup mieux que je ne le ferai.

     

    Livia

     

     

     

    « Je me sers d’animaux pour instruire les hommes »

     

    La Fontaine

     

     

    Portrait de Jean de La Fontaine (1690)

     

    Par Hyacinthe Rigaud

     

     

     

    On célèbre cette année le 400e anniversaire de la naissance de notre fabuliste. L'occasion de célébrer une fois encore une œuvre qui procède au mariage de la poésie et de la sagesse et qui reste le meilleur bréviaire dans l'art délicat d'être un homme.

     

     

     

    Quelle est donc la langue que parlent entre elles les créatures célestes, dieux, anges ou quelque nom que l’on donne aux êtres dont, dit-on, le firmament est peuplé ? Pour chaque enfant, l’affaire est entendue : il ne saurait s’agir que de sa langue maternelle, puisqu’elle est pour lui la source primitive, celle dont tout découle. Plus tard, en grandissant, on abandonne cette chimère et si quelques-uns s’obstinent à croire que Dieu est si vieux qu’il faut qu’on lui parle en latin, l’universel nous contraint à abandonner cette belle idée d’un particularisme linguistique céleste.

     

     

     

    Pourtant, s’il faut bien que les dieux parlent, ils doivent user d’une langue : une langue non encore corrompue par nos usages trompeurs et la folie des hommes, fraîche comme l’aurore, claire comme « l’onde […] transparente ainsi qu’aux plus beaux jours ». Cette langue inconnue et pourtant évidente comme la lumière de printemps, c’est La Fontaine qui nous la restitue en ses fables. Celles-ci, nous dit-il, nous viennent d’un âge primitif, hors de l’histoire, « du temps où les bêtes parlaient ». Et en ce temps où les bêtes parlaient, quelle langue parlaient-elles ? La réponse est limpide : « Le loup en langues des Dieux / Parle au chien en mes ouvrages. » Et ailleurs : « C’est ainsi que ma Muse, aux bords d’une onde pure, / Traduisait en langue des Dieux / Tout ce que disent sous les cieux / Tant d’êtres empruntant la voix de la nature. »

     

     

     

    Cette langue des dieux ne désigne pas seulement l’art poétique ou la versification, comme le voudrait Jean-Pierre Collinet, annotateur de la belle édition des Fables en Pléiade, illustrée de dessins de Grandville, qui marque le 400e anniversaire de la naissance du fabuliste. C’est véritablement « la voix de la nature » que veut nous faire entendre ce grand réaliste qu’est La Fontaine : c’est-à-dire la sagesse fondamentale, immuable, éternelle, qui découle de la nature même des choses. La morale des fables, ce n’est pas la morale bourgeoise, économe et prudente, à quoi l’Éducation nationale a parfois voulu la réduire : c’est véritablement la grande leçon de la Création, le secret de conduite pour mener une vie bonne, que Dieu a inscrit pour nous dans le monde qui nous entoure. « Car tout parle dans l’univers ; / Il n’est rien qui n’ait son langage » : il n’est que d’écouter – mais c’est ce que les hommes, « qui souhaitent toujours, et perdent en chimères / Le temps qu’ils feraient mieux de mettre à leurs affaires », rechignent le plus à faire ; et l’homme contemporain plus que tout autre : c’est pour cela que plus que jamais la langue des dieux que nous convoie La Fontaine nous est indispensable.

     

    Le prodige est que cette sagesse primordiale, essentielle, nous parvienne sous la forme de « cinq ou six contes d’enfant » et par le truchement d’un homme si peu arrogant, si peu fier de son art, que déjà de son vivant on ne le désignait que comme “le Bonhomme La Fontaine” : « La Fontaine n’est pas seulement le classique par excellence, écrit Pierre Boutang, c’est une connaissance, un voisin , de chacun de nous, de notre espèce, et des autres, qu’il nous fait rejoindre, toujours là, souriant, au seuil de sa maison ; nous entrons, et c’est le jardin qu’enfant nous connaissions ; nous le reconnaissons ; il nous en fait les honneurs, gentiment. »

     

    Laurent Dandrieu

     

     

     

     


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