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    La robe de deuil noire...

     

    Catherine de Médicis représentée en tenue de deuil

     

    François Clouet

     

    (image wikipédia)

     

     

     

    Henri II, lors du tournoi de la rue Saint Antoine meurt du coup de lance de Gabriel de Montgommery.

     

    Pour marquer son chagrin Catherine de Médicis décide de porter jusqu'à sa propre mort, le deuil en noir comme c'était la coutume à la cour de Florence et non pas en blanc comme il était de tradition pour les reines de France. A l'avenir elle s'abstient de porter des vêtements luxueux et des soieries, elle fait des exceptions pour les noces de ses fils.

     

    L'arc-en-ciel d'Iris qui était son emblème, sera changé en une lance brisée avec la devise : « De là viennent mes larmes et ma douleur ». Un autre symbole montrera une montagne de chaux vive, avec une légende attestant que les flammes éteintes continuent d'alimenter l'ardeur vivante de son amour.

     

    En 1563, Catherine commande pour la Basilique de Saint Denis un monument qui constitue le chef d'œuvre de la sculpture de la Renaissance : le Mausolée des Valois.

     

    Après elle, les reines et toutes les femmes veuves de France et d'Europe porteront le deuil en noire.

     

     

     

    La robe de deuil noire...

    Mausolée des Valois à Saint Denis

     

     

     

    Sauf la reine Louise de Lorraine, veuve d'Henri III fils de Catherine, qui portera elle, le deuil en blanc et on l'appellera la Dame Blanche de Chenonceau.

     

     

     

    La robe de deuil noire...

    Estampe de Louise de Lorraine

     

    Jean Rabel

     

     

     


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    Un peu d’histoire…

     

     

    Les origines de la fête du muguet le 1er mai

     

     

     

     

    Origine de la fête du muguet...

     

    Premier  mai

     

    (la reine Victoria et le prince Albert)

     

    Frantz xaver Winterhal

     



     

    Pourquoi le 1er mai est-il la fête du muguet ?

     

    Il semble que le muguet aussi appelé lys des vallées, (une plante originaire du

    Japon), soit présente en Europe depuis le Moyen Age.

     

    La plante à clochettes a toujours symbolisé le printemps et les Celtes lui

    accordaient des vertus porte-bonheur.

     

    On fait remonter la tradition du 1er mai à la Renaissance, en 1561, le roi Charles IX

    officialisa les choses : ayant reçu à cette date un brin de muguet en guise de porte-

    bonheur, il décida d'en offrir chaque année aux dames de la cour.

     

    La tradition en France était née.


    La fleur est aussi celle des rencontres amoureuses. Longtemps, furent organisés en

    Europe des "bals du muguet". C'était d'ailleurs l'un des seuls bals de l'année où les

    parents n'avaient pas le droit de citer. Ce jour-là, les jeunes filles s'habillaient de

    blanc et les garçons ornaient leur boutonnière d'un brin de muguet.

     

    A Paris, au début du siècle, les couturiers en offrent trois brins aux ouvrières et

    petites mains. Mais il faut attendre 1976 pour qu'il soit associé à la fête du 1er mai.

     

    Le muguet du 1er mai

     

    Mai, c'est le mois en fleur, le mois des fleurs.

     

    Les Romains célébraient les Floralia (Florales) au début du mois de mai en

    l'honneur de Flora (Flore), la déesse des fleurs.

     

    En Grèce: des couronnes de fleurs sont suspendues à l'entrée des maisons en signe

    de bienvenue.

     

    Au premier mai en France, la reine des fleurs, c'est le muguet. Il doit son nom au

    parfum de muscade. En ancien français, on écrivait musgue, musque...


     

    Mai, c'est aussi le temps des amours...


    offrez du muguet : ça porte bonheur et ça rend amoureux !

     

    Le muguet c’est joli, c’est charmant, cela sent bon, oui mais : Il est très

    important de se souvenir que «toutes » les parties de la plante sont très

    toxiques.

     

    Le muguet est classé parmi les plantes à très haute toxicité, une ingestion

    d’une gorgée, prélevée dans l’eau dans laquelle a trempé des tiges de muguet

    peut être fatale en quelques minutes.

     

    La plante contient des saponosides, et une vingtaine d’hétérosides (dangereux

    pour le cœur) comme : convallotoxine, convallatoxol, concaloside…

     

    En cas d’ingestion, il faut appeler le centre antipoison le plus proche, et le plus

    rapidement possible !

     

    (Texte et image wikipédia)

     



     

    J’ai lu un roman policier, dans lequel une femme assassine son époux par eau

    de muguet interposée, sans laisser de traces… il l’avait trompé et voulait la

    quitter au profit d’une jeune intrigante ! (Et même si on peut comprendre sa

    colère, on ne peut pardonner un assassinat)

     

    Tous les jours elle lui rajoutait une cuillerée de cette eau de muguet dans ses

    boissons… vite fait, bien fait, mais… il y a une morale à cette histoire, elle se fait

    pincer et embastiller par un fin limier  à la fin du livre !

     

    Livia

     


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    L'amour courtois est devenu presque un gros mot aujourd'hui...

     

    Les féministes bien entendu sont contre, car disent-elles, que cet amour là, aliène la femme, et que ces dernières ont le « droit » de choisir et surtout celui de jeter si elle ne sont pas satisfaites de la marchandise (car l'amour aujourd'hui, qu'est-ce que c'est sinon un commerce comme un autre), et pourtant c'est si beau, d'avoir un homme (un vrai) à ses pieds !

     

    Cependant ce n'est pas sur un sites de « rencontre » qu'on le trouve, Internet n'y connaît rien dans les affaires du cœur ! Ce sont juste des entremetteurs.

     

    Liviaaugustae

     

     

     

    « Nul s'il n'est ni courtois ni sage,

     

    Ne peut d'Amour apprendre... »

     

    Chrétien de Troyes

     

     

     

    L'amour courtois est un idéal de sentiments et de comportement à une époque du Moyen Âge. ... Les principes de ce courant sont : courtoisie, loyauté, fidélité, amour. Avec ces principes, les mariages « arrangés », qui ont pour base uniquement le rang et la fortune, se dissipent peu à peu.

     

     

     

    L'armour courtois...

    Valve de miroir : scènes courtoises.

     

     

     

     

     

     

     

    Au XIIe siècle, deux cultures et deux régions linguistiques voient naître cette tradition à la cour des grands : La cour d'Aliénor d'Aquitaine, parmi les troubadours méridionaux parlant la langue d'Oc, et celle de Marie de France, comtesse de Champagne, parmi les trouvères du Nord parlant la langue d'Oil.

     

    D'abord diffusés par les cours du Midi au XIe siècle, les rituels de l'amour chevaleresque se répandent au gré des campagnes militaires et des voyages des troubadours et des trouvères dans toute l'Europe de l'Ouest du XIIe au XIVe siècle.

     

     

     

    L'armour courtois...

    Le chevalier et sa Dame...

     

     

     

    C'est à la cour de Champagne que Chrétien de Troyes a écrit sa saga arthurienne sommet de l'amour courtois. Il y a aussi le « tractatus de Amore » d'André le Chapelain qui montre l'ascèse mystique et le modèle féodal se rejoignant. Il codifie la « fin amor » à la manière des règles de chevalerie ou celles de la bienséance, tout en encourageant une forme d'ascèse sentimentale. IL tente de concilié bonheur terrestre et précepte religieux chrétiens.

     

    (images internet)

     

     

     


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    Par route (sur les anciennes voies antiques) et par mer, le tourisme était très répandu au Moyen-Âge, pèlerinages, visites des monuments classiques et antiques étaient les grands incontournables. Les destinations prisées : Saint Jacques de Compostelle, Rome, la Terre Sainte en particulier Jérusalem, Constantinople. Ces voyages permettaient de purifier l'âme et le corps. Les voyageurs étaient de toutes les classes sociales.

     

     

     

    Le tourisme au Moyen-Âge...

    Maquette d'un bateau du Moyen-Age

     

     

     

    Le tourisme au Moyen-Âge...

    Pour les plus aisés, la litière était usitée

     

     

     

    Les règles monastiques stipulaient que les moines devaient offrir le vivre et le couvert aux voyageurs.

     

    Il fallait aussi attirer les voyageurs étrangers, qui grâce à leur dépenses faisaient fleurir l'économie locale. Parfois il devaient même payer une taxe de séjour pour rester dans les villes. Comme nos agences de voyages modernes les gardiens de nombreux sanctuaires italiens ciblaient les voyageurs et se livraient à une compétition acharnée pour les attirer au sein de leurs sites respectifs. Ces voyages n'étaient pas sans risques : agressions, naufrages et maladies étaient omniprésents.

     

     

     

    Le tourisme au Moyen-Âge...

    Mais aussi des renversements de chariots...

     

     

     

    (image wikipédia)

     

     

     

    Pour les voyageurs médiévaux, l'Italie représentait à la fois : le salut, l'enrichissement personnel et la damnation (les régions du Sud de l'Italie s'apparentaient presque à un parc d'attractions modernes).

     

     

     

    Comme on peut le constater, notre époque n'a rien inventé.

     

    Le tourisme se faisait déjà dans l'Antiquité, quand on lit les biographie des personnages des siècles passés, on se rend compte qu'ils n'arrêtaient pas de voyager, en France, mais aussi en Europe, tous les peintres et musiciens par exemple, se sont rendus en Italie, et cela malgré le peu de commodité des voyages d'autrefois.

     

    L'homme serait-il un pigeon voyageur sans aile ?

     

    Liviaaugustae

     

     

     

     

     

     


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    C'est comme toujours au cours d'une lecture, que j'ai découvert les dessous que hommes et femmes portaient au Moyen-Âge, ils ressemblent à s'y méprendre à ce qui se fait aujourd'hui.

     

    Si vous voulez bien allons au château de Lengberg, les découvrir !

     

    Liviaaugustae

     

     

     

     

     

    Que portaient nos ancêtres comme dessous ?

     

    Jusqu'à très récemment, nos connaissances sur les sous vêtements du Moyen-Âge se limitaient à ces deux informations :

     

    • Les hommes portaient des chemises et des braies (pantalon ajustés aux mollets ou aux chevilles).

    • Les femmes portaient une blouse ou une chemise (mais rien qui ne ressemble à un pantalon).

     

     

    Les dessous du temps passé...

    Ou alors ne portaient rien du tout comme nous le prouve ce relief du Moyen-Âge

     

     

     

    Les dessous du temps passé...

    Château de Lengberg

     

     

     

    Mais en 2008, les archéologues firent une découverte surprenante dans le Tyrol autrichien au château de Lengberg fondé en 1190. Ils y découvrirent un coffre dont les matières organiques avaient été préservées. Quatre des fragments de tissus étaient des soutien gorges qui ressemblaient aux modèles actuels.

     

     

     

    Les dessous du temps passé...

    Soutient gorges du Moyen Âge

     

     

     

    Contrairement aux bandelettes grecques et romaines de l'Antiquité, qui servaient à aplanir la poitrine au lieu de la mettre en valeur, les soutien gorges autrichiens étaient dotés de deux bonnets. Les historiens ont retrouvé la trace dans les écrits d'un poète allemand du XVe siècle, qui évoque clairement la mise en valeur de la poitrine féminine dans une composition satyrique : « Un grand nombre de femmes fabriquaient deux poches à seins, et ensuite, elle parcouraient les rues pour que tous les jeunes gens qui croisaient leur route puissent voir leur merveilleux seins (de quoi donner des nausées à nos féministes). Mais celles qui avaient une poitrine volumineuse, fabriquaient des poches serrées, pour éviter que ne se propage la rumeur selon laquelle elles avaient de gros seins... »

     

    Comme nous venons de le constater, au Moyen Âge les soutien gorges avaient une double fonction.

     

    Mais au château de Lengberg on a trouvé aussi des slips, ces derniers se sont développés à partir du XIVe siècle, cependant on ne sait si ces dessous appartenaient aux hommes ou aux femmes.

     

    Notons qu'au XVIe siècle à la Renaissance, les femmes italiennes portaient des culottes comme Eléonore de Tolède ou Marie de Médicis.

     

     

     

    Les dessous du temps passé...

    Culotte retrouvée aussi au château de Lengberg

     

     

     

     


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