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    Regard sur l'art...

     

    Edmond Aman-Jean autoportrait

     

     

     

    Edmond Aman-Jean, pseudonyme d'Aman Edmond Jean, né à Chevry-Cossigny le 13 novembre 1858 et mort à Paris le 23 janvier 1936, est un peintre, graveur et critique d'art français.

     

    Son inspiration s'attarde sur des figures de femmes rêveuses, aux attitudes délicates et élégantes.

     

    En 1896, Gustave Geffroy évoquait : «ses  figures languissantes peintes dans les colorations effacées, ravivées par un détail, une fleur au corsage ou dans la chevelure, des yeux translucides, enchâssés comme des pierres précieuses... »

     

     

    Regard sur l'art...

    La femme au gant

     

     

    Regard sur l'art...

    Jeune femme au paon

     

     

    Regard sur l'art...

    Portrait de Mademoiselle

     

    Regard sur l'art...

     

    Miss Ella Carmichael

     

     

    Regard sur l'art...

    Jeune femme au vase

     

     

     

    (images wikipédia)

     

     

     

    J'ai eu beaucoup de plaisir en découvrant ces portraits de femmes, qu'Edmond Aman-Jean aimait peindre, elles sont toutes d'une grande et fragile beauté sous son pinceau. Un bel hommage à toutes les femmes !

     

    Liviaaugustae

     

     

     

     

     

     

     


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    A la mort de son grand-père Louis XV, le roi Louis XVI offrit le petit Trianon à son épouse Marie-Antoinette, qui y fit des aménagements aux goûts de l'époque.

     

     

    Le boudoir de la reine...

    La famille du Duc D'Orléans dans les jardins du Petit Trianon

     

    Estampe de Charles-Jean Guérard, gravure de De Bove.

     

     

     

     

     

    L'architecte Richard Mique procéda donc à divers aménagements, la sculpture « quelques petits ornements arabesques » fut confiés aux frères Rousseau qui avaient déjà eut l'occasion de déployer leurs talents dans les cabinets de Mari-Antoinette à Versailles, agrémentèrent les lambris de tout un décor composé de rinceaux et et cornes fleuris, lyre, colombes, trophées d'amour dans une organisation et un esprit proche de ce qu'ils avaient créés quelques années plu tôt.

     

     

    Le boudoir de la reine...

    Le salon du boudoir tel que nous pouvons le voir aujourd'hui.

     

     

     

    Le menuisier François Foliot fabriqua une ottomane deux banquettes, deux bergères, et deux fauteuils, que Toussaint Foliot sculpta « de plusieurs ornements à l'antique avec des pieds tournés formés de feuilles de refends et tuyaux », le tout peint en blanc et verni par la veuve Bardou conformément à l'esprit des meubles de Trianon, tandis que le tapissier Claude -François Capin, les couvrit de  gros de Naples  bleu anglais, plus huit rideaux avec pentes retroussées en draperie et huit embrasses.

     

     

    Le boudoir de la reine...

    Le plateau marqueté de Jean Henri Riesener

     

     

     

    C'est aussi pour cette même pièce que l'ébéniste Jean Henri Riesener fabriqua une table richement travaillée dont seule la somptueuse marqueterie du plateau subsiste de nos jours au Victoria and Albert Museum à Londres

     

     

     

    Le Trianon est la partie du domaine de Versailles qui a le plus souffert durant la Révolution française, le château est vidé de son mobilier qui est vendu à l'encan au plus offrant , certaines pièces son carrément jetées par les fenêtres et brûlées.

     

    Puis il fut aménagé en auberge, et les jardins transformés en bal public, le reste fut pillé ou laissé à l'abandon.

     

     

     

    Nous ne remercions pas les révolutionnaires de nous avoir cassé, vendu, ou brûlé notre patrimoine, cette révolution qui est pourtant vantée aujourd'hui par tous les gauchistes, est une page de notre histoire que je déteste.

     

    Cependant pas de « repentances » pour tous les méfaits qu'elle a accomplit !

     

    Liviaaugustae

     

     

     

     


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    Le « oui mais » du Conseil d'Etat...

     

    Voulant concilier la chèvre et le chou, ils ont accouché d'une souris !

     

    « Leur installation est autorisée dans les bâtiments publics, à la condition qu'elles soient culturelles mais pas religieuses ».

     

     

    Dernière minute...

     Laïcité et religion...

     

     

     

    Donc pas de guerre des crèches. Après plusieurs années de polémiques de plaintes et de procès :

     

    « l'installation temporaire à l'initiative d'une personne publique, dans un bâtiment public, est légale si elle représente un caractère culturel, artistique ou festif. »

     

    En revanche, si elle venait à exprimer :

     

    « La reconnaissance d'un culte ou une préférence religieuse », elle deviendrait hors-la-loi » !

     

     

     

    Maintenant que le Conseil d'Etat a posé le principe, reste à savoir comment celui-ci sera appliqué en pratique. Car comment voit-on ci une crèche est culturelle ou cultuelle ?

     

    Pour être définie comme culturelle et non cultuelle, une crèche devra-t-elle se priver de Marie, de Joseph, de l'ange et de l'Enfant Jésus ?

     

    Mgr Pascal Wintzer demande : «Qu'est-ce qu'une crèche culturelle, est-ce quand le sapin à remplacé l'Enfant Jésus » ?

     

    Voilà encore une belle arnaque du politiquement correct !

     

    Liviaaugustae

     

     


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    Hommage au soleil, cet astre merveilleux sans lequel la vie sur terre ne serait pas possible.

     

    Ecrivains et philosophes se sont penchés sur lui, je vous offre ci-dessous leurs pensées, gaies, pessimistes ou enthousiastes...

     

    Liviaaugustae

     

     

    Après la lune, le soleil...

    Soleil dans l'arbre...

     

    (Image internet)

     

     

     

    Alphonse Daudet, un connaisseur du soleil, conseille de s'en méfier :

     

    « Le seul menteur du midi, s'il y en a un, c'est le soleil. Tout ce qu'il touche, il l'exagère. »

     

     

     

     

     

    Morris West, optimiste, dit qu'il ne faut pas s'en priver :

     

    « Si tu passe ta vie à attendre l'orage, tu n'apprécieras jamais les rayons du soleil. »

     

     

     

     

     

    Samuel Johnson est tout à fait d'accord avec M. West et préconise de rechercher sa chaleur  :

     

    « Celui qui veut profiter de la luminosité du soleil, doit quitter la fraîcheur de l'ombre. »

     

     

     

     

     

    Le philosophe Alain, très enthousiaste, nous assure que tout est bon !

     

    « Le soleil est bon, la pluie est bonne, tout bruit est musique. Voir, entendre, flairer, goûter, toucher, ce n'est qu'une suite de bonheurs.

     

    Même les peines, même les douleurs, même la fatigue, tout cela a une saveur de vie. »

     

    Même si tout ce qu'il prône, fait partie de la vie, il y a cependant, certains aspects, dont on se passerait aisément !

     

     

     

     

     

    Par contre André Maurois, toujours un peu pessimiste, lorgne sur le pâle soleil d'hiver :

     

    « Les rayons du soleil d'hiver, éclairent, mais ne réchauffent pas... »

     

     

     


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    Un charmant petit poème de Musset aussi léger que le vent qui soulève le coin du rideau de sa voisine !

     

    Liviaaugustae

     

     

    Le rideaux de la voisine

     

    (Image internet)

     

     

     

    Le rideau de ma voisine

     

     

     

    Le rideau de ma voisine

     

    Se soulève lentement.

     

    Elle va, je l'imagine,

     

    Prendre l'air un moment.

     

     

     

    On entr'ouvre la fenêtre :

     

    Je sens mon cœur palpiter.

     

    Elle veut savoir peut-être

     

    Si je suis à guetter

     

     

     

    Mais hélas!ce n'est qu'un rêve ;

     

    Ma voisine aime un lourdaud,

     

    Et c'est le vent qui soulève

     

    Le coin de son rideau.

     

    A. Musset

     

    (imité de Goethe)

     

     


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