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    « De toutes les passions, la seule vraiment respectable me paraît être la gourmandises… »

    Guy de Maupassant

     

     

     

    Les faux croissants...

    Un petit plat en porcelaine, dessiné et peint par moi, dans les années 80, alors que je n’avais pas encore d’arthrose dans les mains…

     

     

     

    Les faux croissants...

    Un faux croissant, un vrai plaisir…

     

    Hier, en passant devant la boulangerie, cela sentait si bon que je suis entré, et là, un grand plateau de croissants tout chaud qui venait  d’être apporté, semblait m’attendre…

    N’écoutant que ma gourmandise, attisée par l’arôme des croissants chauds, j’ai craqué et acheté deux croissants, un vrai délice !

    Cependant, vous avez du sûrement le remarquer, les croissants ne sont plus en forme de croissant si vous les désirez au beurre, ils sont allongés en forme de… rien.

    Pourtant ils se nomment toujours croissants, pourquoi ? Il faudra à l’occasion, que je demande l’explication à la boulangère.

    Méfiez-vous donc des « croissants » ayant la forme de « croissants », ils sont à la margarine, et pas aussi bons que les « faux  croissants » au beurre.

    Vous imaginez la lune allongée en forme de rien ?

    Dieu merci,  nuit après nuit,  quartier après quartier, elle nous offre toujours son croissant lumineux.

    Mais ne chipotons pas, les  faux croissants au beurre n’auraient pas été meilleurs s’ils avaient eu la forme de croissant, ils étaient vraiment délicieux ! 

    Liviaaugustae

     

     


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    Un arbre bel tropical...

    Hymenaea, courbaril, dans un parc à Sao Paulo

     

     

    Natif d’Amérique tropicale, ce bel arbre majestueux s’est réparti à travers les Antilles, l’Amérique Centrale et l’Amérique  du Sud. Il se rencontre dans les forêts sèches et semi humides des Petites Antilles.

    Son bois rouge foncé, très dur, est très recherché en ébénisterie. Il déploie sa large frondaison arrondie jusqu’à 30 m de haut.

     

     

    Un arbre bel tropical...

    Feuilles et fruits du courbaril.

     

    D’un beau vert éclatant, ses feuilles alternes sont composées de 2 folioles asymétriques.

     

     

     

    Un arbre bel tropical...

    Fleur du courbaril.

     

    Ses fleurs blanches et odorantes, rassemblées en grappe, sont suivies par des gousses très dures, arrondies aux extrémités. Indéhiscentes, ces gousses couleur café foncé renferment 1 à 8 graines. Ces dernières se cachent dans une pulpe farineuse, jaunâtre, sucrée à l’odeur et à la saveur musquée.

    La pulpe fraîche s’apprécie crue lors de balades en forêt. Au Brésil, elle est transformée en poudre avant d’entrer dans diverses préparations (boissons, etc.). En médecine populaire, on utilise l’écorce et la résine (copal) qui exsudent du tronc et des racines.

    Texte et images wikipédia

     

     

    Je vous ai parlé de l’armoire de ma grand-mère en bois de courbaril, cela m’a incitée à faire des recherches sur ce bel arbre.

    Mon grand-père en plantait autrefois, à la Prise-D’Eau en Guadeloupe, depuis sa mort, il n’y en a plus, les cyclones se sont chargés de les détruire et personne n’en a jamais replanté.

    Si j’ai vu de nombreux et splendides meubles en bois de courbaril, (dans les Antilles c’est courant), je n’ai par contre, jamais vu cet arbre, ni ses fleurs, ni ses fruits…

    Liviaaugustae

     

     


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    « Dieu dit à Noé : « Tel est le signe de l’alliance que je met entre moi et toute chair qui est sur terre. »

    Genèse 9, 17

     

     

     

    Le déluge de san Marco...

    Chefs-d’œuvre de mosaïques italiennes.

     

    La basilique San Marco à Venise est célèbre pour être entièrement recouverte de mosaïques byzantines, principalement du XIIe et XIIIe siècles. Celles du narthex (vestibule de l’église), du début du XIIIe siècle, racontent l’Ancien Testament, de la Genèse à l’Exode. Elles sont considérées comme étant les plus belles de toute la basilique.

    Trois travées y sont consacrées à l’histoire de Noé et de l’arche.

    La première raconte la construction de l’arche avant l’embarquement des volatils et des quadrupèdes. La troisième relate l’ivresse de Noé, la réaction de ses fils et la mort de Noé.

    La travée que nous reproduisons ici, est la deuxième.

    Le mosaïste a décrit le Déluge puis la sortie de l’arche, dans un ensemble  de compositions sobres et épurées, cependant que les détails pittoresques ne sont pas absents.

    -       En haut à gauche, il pleut à torrent, et de nombreux cadavres flottent sur les eaux.

    -       En haut à droite, Noé, après avoir envoyé le corbeau qui ne revient pas, comme il est écrit dans la Bibles, lâche la colombe.

    -       Au milieu à gauche, la colombe revient fidèlement à l’arche, rapportant à Noé un rameau d’olivier, preuve que des terres on réémergées après le Déluge.

    -        Au milieu à droite, c’est la sortie de l’arche : Dieu déploie l’arc-en-ciel en signe de l’alliance avec les hommes.

    -        En bas enfin, Noé offre un sacrifice d’action de grâce à Dieu, tandis que fauves et gazelles s’éparpillent au galop sur le mont Ararat, où s’est échoué l’arche selon la tradition.

     

     

    Le déluge de san Marco...

    A travers un rideau de pluie, on distingue une fenêtre éclairée. Hommes, femmes et enfants, cheval, bœuf et chameau flottent à égalité dans la mort ; l’ambiance est funèbre.

     

     

     

    Le déluge de san Marco...

    Bel homme d’âge mûr à la barbe bien taillée, Noé a ouvert une fenêtre de l’arche et laisse s’envoler la colombe. Le corbeau, lui, s’occupe à déchiqueter un cadavre dans l’eau.

     

     

     

    Le déluge de san Marco...

    La sortie de l’arche est plus aisée pour la famille de Noé que pour les bêtes… Une panthère semble ankylosé, tandis qu’un lion bondit sur la montagne. Les oiseaux, eux, s’envolent …

     

    Marie-Gabrielle Leblanc

     

     

     

     


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    Mes tableaux du samedi…

     

    « Le beau est aussi utile que l’utile »

    Victor Hugo

     

     

     

    Le polisson de la peinture...

    Portrait de Fragonard par sa belle sœur Marguerite Gérard

     

    Jean Honoré Fragonard, voit le jour le 5 avril 1732 à Grasse dans une famille aisée de gantier.

    Champs fleuris et lacis de ruelles seront son terrain de jeux durant son enfance.

    Il n’est pas seulement le peintre des plaisirs du siècle des Lumières, il en est l’incarnation. Longtemps ont l’a considéré comme un artiste léger. Il demeure encore le plus séduisant représentant de la peinture d’alcôves et de boudoirs, dans le sillage de son maître François Boucher. Sous le masque  frivole dont on l’a trop souvent affublé ce « chérubin  de la peinture érotique », comme l’appellent les Goncourt, on découvre un vrai bonheur de peindre et une délicieuse ivresse de liberté…

     

     

     

    Le polisson de la peinture...

    L’instant désiré

     

     

     

    Le polisson de la peinture...

    Les Baigneuses (1765)

     

     

     

    Le polisson de la peinture...

    Les hasards heureux de l’escarpolette (1767)

     

     

     

    Le polisson de la peinture...

    L’Amour-amitié (1771-1772)

     

     

     

    Le polisson de la peinture...

    Le verrou (1777)

     

    Watteau, avait « peint l’Amour comme un rêve enchanté, une aurore… »

    François Boucher, le maître de Fragonard, « avait célébré des plaisirs plus concrets, une joie de la chair affichée sans complexe …»

    Fragonard, « crut pouvoir tenir les deux bouts de la chaîne. Associer le raffinement d’une civilisation portée à la pointe ultime de son élégance avec des voluptés de courtisanes aux joues en feu… »

     

    Le musée du Luxembourg rend hommage à Fragonard, ce peintre de l’amour, avec ses plaisirs et ses tourments, en ce très libertin  XVIIIe siècle.

    La lumière tournoie, et les jupons s’envolent…

     

    Si vous habitez Paris et sa région, ou si vous passez par la capitale, vous pourrez  aller voir  cette exposition : « Fragonard amoureux, galant et libertin » au musée du Luxembourg, Paris VIe,  du  16 septembre 2015 au 24 janvier 2016.

     

     

    J’aime beaucoup cette peinture légère, un brin osée, ces parcs où s’ébattent des jeunes gens et jeunes filles dont les jeux et l’amour sont le principal souci ….

    Liviaaugustae

     

     

     

     

     

     


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    Mystères de la nature...

    Une pierre mouvante du désert de la Vallée de la mort (Californie)

     

    Dans le désert de la Vallée de la mort, plusieurs dizaines de roches de la Racetrack Playa (la plage du circuit de course) se déplacent de manière mystérieuse sur le sable en laissant des traces derrière elles. Leur point de départ est un flanc de colline à l'extrémité de la playa. Elles roulent vers son fond puis commencent leur mystérieuse promenade.

    On n’a jamais pu les filmer car on jamais pu les surprendre dans leur mouvement. Toutefois, une hypothèse plausible reste que certaines nuits pluvieuses rendent le sable glissant et les vents violents déplacent alors les rochers.

    L'hypothèse émise par des physiciens lors d'une étude sur site en 1995 serait que ces rochers sont poussés par le vent (des pointes à 145 km/h ont été enregistrées en hiver) associé à l’absence de couches limites (inférieures à 5 cm) du fait aussi du manque  de végétation et de relief.

    Une autre hypothèse serait que ces pierres glissent en fait grâce à des algues microscopiques situées en dessous. À chaque pluie, le vent les pousserait tandis que les algues « lubrifiraient » la zone de contact, pour permettre aux  pierres  de glisser.

    Texte et image wikipédia

     

    Ces pierres libres de se balader dans le désert, cette byzarrerie de la nature, … c’est  fascinant !

    Liviaaugustae


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