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    « Sans la religion, la société est comme un vaisseau sans boussole ».

    Napoléon Ier

     

     

     

    Au-delà de l'air du temps...

    Un péril  stigmatisé en 2006 par des images spectaculaires à Saint Georges des Gardes en août où les machines (comme dans Terminator) ont pris le pouvoir en grignotant inexorablement l’église néo-gothique du 19ème.

     

     

    […] La décristianisation de la vieille Europe s’accélère, préfigurant à terme une conversion de tous les peuples de la terre à un mélange de relativisme, d’immanentisme et de scientisme. La quête de l’invisible et les aspirations à l’absolu sont accommodées à la sauce bouddhiste ou New Age et les psys prescrivent du Lexomil aux âmes en peine. Ainsi l’humanité « émancipée » dérive vers « le meilleur des mondes » sous la férule high-tech d’un Big Brother maquillé en démocrate compatissant.

    Pour l’heure, depuis la mort de l’utopie communiste, qui n’était qu’un dévoiement de l’espérance chrétienne, mais allumait des étoiles dans le ciel, il semble que seul l’islamisme radical propose une alternative

    Le djihad ensanglante une partie de la planète. Il enrôlera des âmes en perdition, y compris sur notre sol. Mais comme le communisme, il sera vaincu par le consumérisme mondialisé. On s’en réjouira jusqu’au moment où une autre utopie faussement rédemptrice, venue on ne sait d’où, mettra à nouveau le monde à feu et à sang. Car sauf à le lobotomiser, l’homme ne peut pas affronter son angoisse sans le recours d’une espérance susceptible d’ensoleiller son cœur tout en irriguant l’inconscient collectif. Il ne pourra pas longtemps forger sa propre loi et tailler sa propre route sans la caution d’une transcendance. D’autant que la science ayant désenchanté l’univers, il devra chercher plus loin et plus haut que le ciel de quoi s’évader du scepticisme nauséeux auquel le condamne la « modernité ». Tout lui sera bon pour se faire la belle. Tout y compris le pire, « sang et muerte. […]

    Denis Tillinac

     

    Certains maires, de gauche, démolissent les églises, d’autres comme à Nantes, les vendent un bon prix, elles sont donc transformées en « boîtes de nuit », c’est le cas du « Marlow », qui fut autrefois une chapelle, bradée par Mr Ayrault, une église en plein centre, a été transformée : rez-de-chaussée en magasin, appartements au premier et second…

    Et puis, il y les autres, qui lorgnent sur nos églises, et rêvent de nous les faucher pour s’y installer…

    Le désir de Mr Boubaker, sur Europe 1, de « transformer les églises en mosquée » a fait grand bruit, si les politiques et les journaleux  n’en ont rien dit, comme toujours lorsqu’il s’agit de choses sérieuses et essentielles, les français par contre, croyants ou  non, se sont sentis « agressés » dans ce qu’ils ont de plus chers, à savoir leur « patrimoine » !  Et selon un sondage Ifop, 67%, des français gauche et droite, disent non aux mosquées dans les églises !

    « Car pareil souhait, s’il se réalisait, aboutirait à une véritable substitution culturelle. » (Alain Finkielkraut)

     De plus, sachant que pour un musulman, tout lieu où se dit la prière devient terre d’islam, cela revient à une déclaration de guerre. 

    Liviaaugustae

     

    Voulez-vous voir, les dangers qu’encourent les églises et cathédrales en France, mais aussi dans bien d’autres pays occidentaux ?

    Clic sur le lien ci-dessous :

    http://www.clochersenperil.fr/

     


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    « Jésus en personne s’approcha et fit route avec eux. »

    Luc 24, 15.

     

     

     

    Les disciples d'Emmaüs...

    Il marchait avec eux.

    Lavis d’encre sur papier

    François-Xavier de Boissoudy (2015)

     

    Dans un chemin creux bordé d’arbres, propice aux confidences, Jésus chemine vers Emmaüs entre deux disciples. Celui de droite, Cléophas, parle comme il est dit dans l’Evangile de Luc, il exprime sa révolte et son incompréhension : « Nous espérions, nous, que c’était lui qui délivrerait Israël ! »

    Il regarde Jésus sans Le reconnaître. Celui de gauche est encore plus perdu dans ses pensées et ne Le regarde pas.

    Les trois protagonistes forment une chaîne par les gestes pleins de respect et d’affection : le disciple de droite met sa main sur l’épaule du Christ pour Le questionner : Jésus met sa main sur l’épaule du plus jeune disciple perdu dans ses pensées. La présence du Christ au milieu d’eux illumine ce chemin ; car c’est Lui qui « est le Chemin, la Vérité et la Vie ».

    François-Xavier de Boissoudy est un peintre catholique engagé. Il a inauguré cette année un nouveau style de lavis d’encres sur papier, qui renonce à la couleur pour ne travailler qu’avec la lumière, symbole du Christ venu en notre monde pour nous sauver.

    « C’est la lumière, dit-il, qui me fait peindre. Elle est le symbole  et la réalité de la présence, transfigure chaque  visage. Je l’utilise pour dire l’effusion de l’Esprit, cette vie nouvelle que Jésus transmet à ses disciples. Ainsi, ma peinture devient une célébration, pour ceux qui croient, comme pour ceux qui ne croient pas ».

     

     

     

    Les disciples d'Emmaüs...

    Humblement, Jésus chemine avec les deux disciples sans se faire reconnaître, mais en leur expliquant patiemment les prophéties.

     

     

     

    Les disciples d'Emmaüs...

    Les disciples n’ont pas reconnu Jésus sur le chemin. Celui de gauche, le plus jeune, imberbe, est encore totalement sous le choc de la Crucifixion.

     

    Marie-Gabrielle LEBLANC

     

     

     


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    Mes Tableaux du samedi…

     

    « Tâchez de garder toujours un morceau de ciel au-dessus de votre vie »

     

    Marcel Proust, (Du Côté de chez Swann)

     

     

     

    Le dieu du vin...

    Mercure confie Bacchus enfant aux Nymphes (1734)

    Boucher

     

    Dionysos (Bacchus pour les romains)   est avant tout le dieu de la vigne et du vin sans en être toutefois l'inventeur puisque Homère fait dire à Ulysse qu'il était redevable à Maron, fils d'Evanthe et prêtre d'Apollon de la ville d'Ismaros de lui avoir fourni une outre remplie de vin qui lui servira à enivrer Polyphème.

    Dionysos a aussi joué un rôle important dans la culture grecque antique car il était le patron de deux grands festivals d'art dramatique, les Lénéennes et les Dionysies urbaines.
    Mais c'est aussi le dieu des extases et des mystères.

    Couronné de pampres, tenant le thyrse, la patère ou le canthare ou encore la grappe de raisin, la ciste mystique, il chevauche un bouc, un âne ou une panthère apprivoisée.

     

     

     

    Le dieu du vin...

    Bacchus chevauchant une panthère (1901)

    Frantz Von Stuck

     

     

     

    Le dieu du vin...

    Bacchus

    Guido Reni

     

     

     

    Le dieu du vin...

    L'Alliance de Bacchus et de Cupidon (vers 1702) 

     

    Beaucoup de peintres  ont  immortalisé ce dieu.

    Dieu du vin, des fêtes, du rire mais parfois d’ires violentes, admirons le Bacchus des peintres qui est tout sourire et plein de grâces…

    Liviaaugustae

     

     

     

     


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    « Certains moments, ont un goût d’éternité ! »

    Anonyme 

     

     

     

    Balade au Puy du Fou...

    La place du village 1900…

     

    Un retour aux sources de ce que fut la France d'autrefois, toutes nos racines sont inscrites en ces lieux magiques.

    Sitôt l’entrée, nous arrivons sur la Place du village 1900, le tambour vient battre pour annoncer les nouvelles importantes du jour comme autrefois dans tout les villages de France, il y « l’hôtel du Lion d’or », avec au rez-de-chaussée un magasin plein de gourmandises, en face le Bistrot » petit restaurant aux décors rococos où nous avons déjeuné,  nous nous sommes régalé.

    Servis par des garçons habillés comme autrefois, nous avons commencé le repas par une « trouspinette », apéritif de Vendée, à base de vin rouge, d’eau de vie et d’épines noires de prunelier, un très agréable début, le repas qui a suivit était tout aussi délicieux.

    Durant le repas un accordéoniste nous a donné un concert, de vieux airs de musique populaire française, l’ambiance était très sympathique et très festive.

    Nous avons continué les visites l’après midi sous un soleil de feu, il faisait pus de 40°, un peu beaucoup pour moi, mais j’ai tenu le coup jusqu’à 19h, heure du retour sur Nantes, avec les pieds en compote, et un coup de soleil, mais j’ai été ravie !

     

    Pour la visite guidée, suivez le guide…

     

     

     

    Balade au Puy du Fou...

    L’allée du Château…

     

    En suivant cette allée, nous arrivons au Château, des trésors nous y attendent.

     

     

     

    Balade au Puy du Fou...

    Le chevalier blessé, devant l’âtre  avec ses soldats au retour de croisade…

     

     

     

    Balade au Puy du Fou...

    Les cierges brûlent ici en mémoire des défunts de la famille dont les tombes sont à côté…

     

     

     

    Balade au Puy du Fou...

    L’autel de la chapelle dans laquelle autrefois des messes furent célébrées pour les châtelains …

     

    Avant de sortir du château, passage dans la salle de bal, où les souverains dansent pour nous un menuet. (Pas de photos, il faisait très sombre et les flash étaient interdits).

     

     

     

    Balade au Puy du Fou...

    Les ruines de l’ancien château, brûlé à la Révolution…

    (On ne dit pas merci aux  colonnes infernales, menées par Tureau qui traqua les vendéens jusqu’à la mort en brûlant tout sur leur passage) !

     

     

     

    Balade au Puy du Fou...

    Au bord du lac les cygnes se prélassent  à l’ombre…nous avions envie de les imiter !

     

    A la sortie du château, nous avons admiré la « Roseraie », une pure  merveille ! 

     

     

     

    Balade au Puy du Fou...

    Sous les arcades qui conduisent à la roseraie…

     

     

     

    Balade au Puy du Fou...

    Accueillies par des volutes de roses blanches…

     

     

     

    Balade au Puy du Fou...

    Et des cascades de roses rouges…

     

     

     

    Balade au Puy du Fou...

    Nous voici au jardin de Mr de La Fontaine…

     

     

     

    Balade au Puy du Fou...

    Tandis que la fable est récitée, nous pouvons admirer les deux compères dans le sous-bois avec le fromage de la discorde…

     

     

     

    Balade au Puy du Fou...

    Ici le chêne et le roseau… et puis le vent souffle et patatras ! le chêne s’effondre racines en l’air sous nos yeux émerveillés…

     

     

     

    Balade au Puy du Fou...

    « Le bal  des oiseaux fantômes »…

    (Ainsi est nommé ce spectacle de fauconnerie)

     

     

     

    Balade au Puy du Fou...

    La princesse Aliénor réveillée pour l’après midi, appelle les oiseaux…

     

    Mais les jeux du cirque nous appellent, je vous y emmène…

     

     

     

    Balade au Puy du Fou...

    Nous sommes en retard, mais il y a encore de la place…

     

     

     

    Balade au Puy du Fou...

    La parade, avec les oies du Capitole, et les offrandes au consul…

     

     

     

    Balade au Puy du Fou...

    Le final magnifique, sous les applaudissements du public conquis…

     

    Tout au long de la journée nous avons été de merveille en merveille, c’est vraiment un Paradis !

    Liviaaugustae

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    « Il faut être attentif à ne point changer l’esprit général d’une Nation »

    Montesquieu  (L’Esprit des Lois).

     

     

     

    Le goût des mots...

    Narcisse changé en fleur

    Nicolas-Bernard Lépicié (1771)

    Petit Trianon (Salon de Compagnie)

     

     

    Un narcissique :

    Est une personne exceptionnellement vaniteuse, qui s’apprécie énormément.

     

    Il existe de nombreuses versions de l’histoire de Narcisse, mais toutes les sources s’accordent à dire qu’il s’agissait d’un jeune homme d’une exceptionnelle beauté. Durant toute sa vie, les hommes et les femmes tombaient constamment amoureux de lui, mais  il rejetait dédaigneusement toutes leurs avances.

    Narcisse trouva l’amour lorsque, à la fin d’une chasse, il s’abreuva à une source dans la forêt et aperçut son propre reflet dans l’eau. Immédiatement, il fut captivé par la beauté qu’il voyait devant lui.

    Il avait trouvé quelqu’un qui méritait son amour. Narcisse lui fit signe et le jeune homme répondit. Narcisse se pencha pour l’embrasser, le jeune garçon s’approcha aussi. Mais lorsque leurs lèvres allaient se joindre, Narcisse se retrouva dans l’eau, et la belle image s’était évanouie.

    Narcisse épris et insatisfait, resta au bord de l’eau, regardant bêtement son reflet, jusqu’à ce que la faim et le froid aient raison de ses force.

    Les fleurs blanches découvertes sous son corps portent son nom.

     

     

    Le goût des mots...

    Narcisses des poètes

    (Narcissus Medioluteus)

    (Image wikipédia)

     

     

    C’est encore un exemple qui nous vient de nos ancêtres greco/romains…

    Sans ces deux langues qui sont « les matrices  de notre civilisation » la langue française qui y prend ses racines  n’existerait pas!

    Serait-ce une idée de destruction, qui anime le ministre de l’éducation nationale, en décidant d’abandonner le latin et le grec ?

    Et nous apprenons ces jours-ci, que la philo, serait elle aussi, menacée et remisée sur une voie de garage !

    L’enseignement en France est en grande détresse !

    L’Académie française est très inquiète.

    « En 1634, Jean Chapelain fut chargé d’établir les statuts de la futur Académie, il entendait pour cela « nettoyer la langue des impuretés de la chicane » ou des mauvais usages des courtisans ignorants » avec le projet « d’établir un usage de certains mots ». De ce travail de civilisation sont nées nos grandes œuvres classiques.

    Près de quatre siècles plus tard, les cuistres et les imbéciles du « milieu aquatique profond standardisé » -dans le texte du projet de réforme- ont tous les droits, dans un pays décervelé par les slogans d’une barbarie en marche. Il reste l’Académie française. Elle a mit les mots justes sur le naufrage en cours de l’enseignement ».

    Le  SOS de l’Académie appelle à un engagement de tous.

     

    « Un peuple sans littérature est un peuple muet »

    Miguel Delibes

    Liviaaugustae

     

     


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