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    Antiquité

    Scène de sacrifice, d’un taureau, troisième quart du 1er siècle après J.C.

    (Musée du Louvre)

     

    SACRIFICE D’ANIMAUX A ROME

    A Rome, on sacrifiait des animaux aux Dieux.

    Les viscères étaient brûlées en offrande aux Dieux, qui se repaissaient de leur fumet, et la viande était dépecée, et donnée aux participants du sacrifice. Ce n’était pas le cas pour les Dieux des Enfers, Proserpine et Pluton : les offrandes étaient entièrement brûlées, c’était un holocauste, (ce qui en grec signifie brûlé tout entier) ainsi aucune viande n’était consommée.

    La plèbe partageait ainsi le repas des Dieux, ils appréciaient d’autant plus la viande, que les animaux immolés étaient choisis parmi les plus belles bêtes. Parfois avec le taureau on sacrifiait aussi un verrat et un bélier : c’est le suovetaurile, sacrifiés pour les lustratio (purification par sacrifices expiatoires, ou bien pour une période quinquennale appelée lustre).

     

    Antiquité

    Les trois animaux du sacrifice « suovetaurile, sculpté sur le socle d’une statue de Jupiter.

    (Forum de Rome)

     

    Les romains sacrifiaient aussi d’autres animaux, dont la viande n’était pas consommée : comme les chiens roux, les colombes à Vénus, des chevaux à Mars…

     

    Aujourd’hui on offre des sacrifices humains à un Dieu pervers et dévastateur !

    Liviaaugustae

     


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    Antiquité

    Auguste et Livie fin du 1er siècle avant J.C.-début du 1er siècle après J.C.

    (Musée du Louvre)

     

    AUGUSTE ET LIVIE

     

    Les bustes de Livie et d’Auguste, découverts à Neuilly-Le-Réal, près de Moulins en 1816, ont des inscriptions gravées sur les parois des bases circulaires, qui sont atypiques.

    Ses œuvres ont été dédiées à Auguste et Livie par Atespatus, fils de Crixus, (un nom gaulois attesté par ailleurs) afin de lui permettre de s’acquitter d’un vœu.

    Mais les titres de César Augustus et de livie Augusta soulèvent des difficultés car ils introduisent des incohérences chronologiques.

    Livie ne devint Augusta qu’à la mort de son époux, qui reçut alors le titre posthume de Divus. De plus, Livie fut appelée Julie des le début de son veuvage pour respecter les dernières volontés de l’Empereur, qui avait spécifié dans son testament qu’il l’adoptait comme fille. Même si le titre de Livia Augusta n’est pas totalement inconnu, puisqu’il est mentionné notamment par Suétone, la dénomination officielle de la mère de l’Empereur Tibère était, à partir de XIV après J.C. : Julia Augusta.


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    Antiquité

    Fouille du terrain de la Bibliotheca Alexandrina :

    Mosaïque représentant un chien assis près d’un broc renversé, vers 150 avant J.C. (Alexandrie)

    (Musée Archéologique de la Bibliotheca Alexandrina)

     

     

    DIOPHANTE

     

    Diophantos en grec, est un mathématicien de l’école d’Alexandrie.

    Une fraction de son œuvre seulement nous est parvenue : un fragment de son traité sur les nombres polygones et surtout une arithmétique, premier exposé méthodique d’algèbre qui exerça une grande influence chez les arabes (ce qui leur permet aujourd’hui de raconter, qu’ils ont tout inventé !) et plus tard chez les mathématiciens de la Renaissance ; il y introduisit des abréviations, début de la symbolique de l’algèbre moderne, des indications pour la transformation et la réduction des équations.

    Extrait de : Dictionnaire des noms propres de Robert.

     

    Une version de ce problème a été composée en alexandrins par  Eutrope

     

    Passant, sous ce tombeau repose Diophante.

    Ces quelques vers tracés par une main savante

    Vont te faire connaître à quel âge il est mort.

    Des jours assez nombreux que lui compta le sort.

    Le sixième marqua le temps de son enfance :

    Le douzième fut pris par son adolescence.

    Des sept parts de sa vie, une encore s’écoula,

    Puis s’étant marié, sa femme lui donna

    Cinq ans après un fils qui, du destin sévère

    Reçut de jours hélas ! deux fois moins que son père.

    De quatre ans, dans les pleurs, celui-ci survécut.

    Dis, si tu sais compter, à quel âge il mourut.

     

    La réponse revient à résoudre l’équation suivante :

    x/6 + x/7 + 5 + x/2 + 4 =x

    on trouve x = 84 ans, âge auquel Diophante mourut. 

    (Texte ci-dessus de Wikipédia)

     

     

    On gagne toujours quelque chose en lisant…

    C’est au cours d’une lecture (un polard pourtant) que je découvris Diophante ! J’ai donc entamé des recherches, pour savoir qui était Diophante.

    Liviaaugustae


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    Antiquité

    Bracelet serpentiforme 1er siècle après J.C.

    (Musée Archéologique National de Naples)

     

     

    Antiquité

    Deuxième bracelet serpentiforme de la maison du faune

    (Musée Archéologique National de Naples)

     

     

    DEUX BRACELETS SERPENTIFORMES

     

    Les deux bijoux consistent en un ruban plat, lisse et spiralé. Les deux extrémités forment, de manière très naturaliste, la tête et la queue d’un serpent. La tête fut coulée séparément ; elle présente un relief d’écailles et deux orbites dans lesquelles étaient enchâssées jadis deux petits rubis. Le corps du serpent est orné de fines gravures en forme de v pour imiter la peau écaillée du reptile.

    Les bracelets trouvés en 1831avaient sans doute appartenus à une femme qui résidait dans la luxueuse maison du faune : lors de l’éruption du Vésuve en 79, elle portait tous ses bijoux avec elle ; ils furent ensuite retrouvés dans un coin de l’atrium non loin de son corps.

    Le serpent, à l’origine lié aux enfers, devint par la suite symbole de chance. Les bijoux représentant les serpents pouvaient donc être considérés comme des porte-bonheur.

     

    Ces serpents-ci, n’ont pas joué le jeu avec cette malheureuse femme, grillée par le Vésuve, qui se croyait à l’abri des aléas, avec ses porte-bonheur…

    Liviaaugustae

     


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    Antiquité

    Proculus boulanger de son état, et son épouse, enrichis, et monté dans l’échelle sociale. (Epoque Néronienne ou Flavienne)

    (Musée Archéologique Naples)

     

     

    LE PAIN A ROME.

     

    Depuis la plus haute antiquité, les romains cultivent le blé et autres céréales pour faire du pain. C’est le cas de Cincinatus, citoyen romain par excellence, qui délaissait sa charrue pour aller combattre les ennemis de Rome.

    Plus tard, quand Rome conquis le monde méditerranéen elle fit en sorte que ses provinces de l’Afrique à la Gaule lui procure le blé nécessaire pour le pain. Citons par exemple les riches régions de Campanie, où l’Egypte, véritable grenier à blé de Rome. Tout le blé engrangé dans les provinces parvenait à Rome par les Via, (comme la Via Appia) et par le Ostie, le grand port de Rome.

    Mais si le blé venait à manquer, cela était une véritable catastrophe pour les romains, on vit l’Empereur Claude lors d’une pénurie de blé, bombardé de croûtons de pain moisi. Car les dirigeants de Rome  savaient que : « le peuple demandait du pain et des jeux ».

    Le blé était si important à Rome, que l’on a vu bien des boulangers, devenus très riches et monter dans l’échelle sociale.

    Les fouilles archéologiques à Pompéi, nous fournissent  une intéressante documentation sur les boulangeries : on y voit les meules de pierres utilisées pour broyer les grains de blé, à côté se la grande table où l’on pétrissait la pâte à pain, et au fond de la pièce le four.

     

     

     

     

    Antiquité

     

    Moulin et four d’une boulangerie à Pompéi.

     

    Ces fours contenaient une grande quantité de pains carbonisés  durant l’éruption du Vésuve, une inscription indique que le pain de Pompéi était particulièrement excellent. Une fresque pleine de vie, évoque la vente du pain dans une de ses boulangeries.

     

     

    Antiquité

     

    Fresque d’une boulangerie à Pompéi. (1er siècle)

     

    (Naples Musée Archéologique National)

     

     

     

     

     


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