•  

     

     

    Les combattants luttent sous les tentures de couleurs déployées au-dessus de l’amphithéâtre et flottant comme des voiles le long des pilastres et des traverses. A l’extérieur, des pompéiens accourent pour prêter main forte à leurs concitoyens. A noter, au premier plan, l’inévitable marchand de graines de citrouilles, de pois chiches grillées et de légumes salés.

     

     

    UNE EMEUTE DANS L’AMPHITHEATRE DE POMPEI.

     

    Les bagarres meurtrières qui ont parfois lieu après certaines rencontres sportives dans nos stades d’aujourd’hui ont eu des précédents aussi violents à Pompéi. Nous avons la chance d’avoir conservé cette peinture qui est comme l’image instantanée, presque le cliché photographique d’une émeute sanglante, qui marqua l’histoire de Pompéi en 59 après J.C.

    Par un hasard encore plus exceptionnel, nous avons comme envoyé spécial l’historien Tacite qui relate l’évènement dans ses annales.

    Les pompéiens, friands de combats de gladiateurs, comme leur voisin les habitants de Nuceria, s’étaient réunis dans l’amphithéâtre pour assister à l’un de ces spectacles sanglants. Les partisans fanatiques des deux villes en vinrent aux mains et, les armes des gladiateurs aidant, se fut une tuerie généralisée. La vigueur de la répression indique l’importance que l’on accorda à l’évènement : commission d’enquête, exil de tout les responsables, suspension de toutes les associations fonctionnant sans autorisation à Pompéi et fermeture de l’amphithéâtre pendant 10 ans ! Cette mesure fut d’ailleurs rapportée, car les fouilles archéologiques ont montrées que l’amphithéâtre fut un des rares monuments de la ville à être reconstruit après le tremblement de terre de 62.

     

    Ce n’est pas un progrès, les bagarres dans les stades !

    Le sport, devrait être « propre », mais que dis-je ?

    Peut-il y avoir quelque chose de propre aujourd’hui (à part Mr Propre, bien entendu), quand dans tous nos palais nationaux, sévissent, les pires turpitudes de l’homme, sous la « minable autorité » d’un chef étêté !

    Le vol organisé, le sexe proclamé, la drogue promulguée par nos élites, les enfants que l’on dépossède de parents et d’avenir, les femmes soumises à l’esclavage des hommes, obligées de « louer leurs ventres », justement pour le remplir de nourriture, (elles feraient mieux de louer leurs bras en faisant des ménages), cela serait plus propre !

    Liviaaugustae


    votre commentaire
  •  

     

     

    Fibule en bronze et émail champlevé

    (IIe IIIe siècle après J.C.)

     

    FIBULE ZOOMORPHE

     

    La fibule est découpée en forme de paon orientée vers la droite. La tête de l’oiseau est surmontée d’une aigrette à trois plumes ; son œil creusé devait être incrusté. Le plumage est rendu par un décor émaillé en partie disparu. Des incrustations d’émail rouge sont visibles dans les chevrons gravés sur la queue et dans les loges de formes géométriques creusées sur l’aile.

    Cette représentation avait sans doute une valeur symbolique ou protectrice : le paon, animal préféré de Junon, était un symbole de résurrection.

    Les fibules émaillées, apparues à la fin du premier siècle, furent en vogue au cours du deuxième siècle et au début du troisième.

    Les fibules, fabriquées en bronze, en or ou en argent, étaient utilisées sur les vêtements masculins et féminins. Les hommes s’en servaient pour agrafer leurs manteaux, militaires ou civils, attachées sur épaule ou sur le devant. Les matrones romaines les portaient sur une épaule pour attacher leur longue tunique « la stola » ou sur la poitrine pour ajuster leur manteau.


    votre commentaire
  •  

     

     

     

     

     

     

    BACCHUS A POMPEI

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0001 (2)Applique de lit de triclinium en forme de Bacchus.

    1er  siècle après J.C.

    (Musée Archéologique National de Naples)

     

    Etant une terre volcanique, la région de Pompéi est très fertile et propice aux cultures agraires, dont la première en est la vigne.

    Le Dieu du vin, Bacchus et son cortège son donc à l’honneur à Pompéi.

    Dans les arts Pompéiens il y tient une grande place comme dans la religion.

    Il n’y a pas un lieu à Pompéi qui ne rappelle ce Dieu du vin et de l’extase mystique. C’est aussi un Dieu de l’au-delà promettant une résurrection. C’est très important quand on vit sur volcan…

     

     

     

     

     

    numérisation0001 (3)Table en marbre avec Silène et Dionysos enfant 1er siècle après J.C.

    (Fouilles de Pompéi)

     

     

     

     

     

    numérisation0001 (4)Bacchus et la panthère 1er siècle après J.C.

    (Fouilles d’Herculanum)

     

     

     

     

     

    numérisation0003 (2)Table en forme de Bacchus fin de la République

    (Fouilles de Pompéi)

     

     

    La mère de Bacchus  était Sémélé une mortelle, qui voulut absolument voir Jupiter dans toute sa gloire. Quand Jupiter se montra, elle fut réduite en cendre et son fils Bacchus fut recueilli par son père Jupiter qui le mit dans sa cuisse pour le protéger. (Sortir de la cuisse de Jupiter vient de cette légende). Il en sorti vivant et fut recueilli par Mercure qui l’emmena auprès des Nymphes et du Papposilène, qui l’élevèrent. Le dieu Bacchus offrait l’immortalité.

     

     

     

     

     

     

    numérisation0002Bacchus émerge de la cuisse de Jupiter ; Mercure s’apprête à le recevoir. Bas-relief néo-attique d’après un original Grec du IVe siècle avant J.C.

    (Musée du Vatican)

    La religion romaine était une religion d’état, les chrétiens dérogeaient aux devoirs civiques en adorant Jésus de Nazareth,  ne croyant pas aux Dieux du Panthéon romain, ni aux bienfaits de ces derniers. D’où les persécutions.

    Liviaaugustae

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  •  
     
     
     
     
     
    AMPHORISQUE
     
     
     
     
     
    numérisation0004
    Amphorisque
     
    (Découverte au Proche-Orient IVe siècle après J.C.)
     
     
     
     
     
    Cette amphorisque de production syro-palestinienne est en verre soufflé violet. L’embouchure est évasée, la lèvre repliée vers l’intérieur.
     
    Le col cylindrique s’évase vers le bas. L’épaule du vase est oblique, et la panse conique. Le fond est arrondi.
     
    Deux fines anses vertes en ruban sont appliquées sur l’épaule, étirées vers le haut et se repliant sous l’embouchure, où est appliqué un fil violet. Le vase porte une marque de pontil.
     
    Ces flacons sont de formes et de décors variés, mais on a supposé, vu leur petite taille, qu’ils appartenaient plutôt au domaine de la toilette. L’amphorisque offre un choix de couleurs contrastées, violet pour le corps, vert pour le décor appliqué et les anses.
     
    Ces modèles peuvent aussi représenter un décor cannelé avec ou sans dépression longitudinale sur la panse. Ils sont très en vogue au Proche-Orient et en Palestine.
     

    votre commentaire
  •  
     
     
     
     
     
     
     
    BALSAMAIRE MARBRE COTELE.
     
     
     
     
     
    numérisation0003Balsamaire.
     
    (Découvert à Cyzique, Turquie)
     
     
     
     
     
    Ce balsamaire de verre soufflé possède un décor marbré bleu foncé et blanc. Il présente une embouchure en bandeau à lèvre ourlée vers l’extérieur, puis vers l’intérieur. Le col est cylindrique, la panse sphérique et aplatie est ornée de treize côtes verticales étirées de la paraison, en fort relief. Le fond est aplati. C’est une production de Méditerranée orientale.
     
    Les contenants à parfums tiennent la première place au Haut-Empire comme dans les autres régions de l’Empire et il est toujours difficile de se prononcer sur leur origine locale ou importée, puisque, pour les pièces les plus simples, c’était le contenu qui primait sur le contenant. Le monde égéen se situant en deux grandes zones de production de l’Italie et du Proche-Orient, il est normal qu’il reçoive des produits venus des deux bords.
     
    Cela n’empêche pas bien sûr de supposer que des ateliers de verriers ont dû s’installer dans le courant du Ier siècle, comme cela se constate dans les provinces occidentales.  Le vase de Cyzique est fabriqué selon la technique du marbrage pendant le soufflage. Les exemplaires à décor de côtes sont plus rares, alors que les exemplaires lisses sont beaucoup plus fréquents.
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique