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    Bonbons et chocolats de Noël...

     

    (image pixabay)

     



     

    La trêve des confiseurs

     

    Durant cette période d’une quinzaine de jours, il est communément admis que la vie sociale et politique se pacifie: l’Assemblée suspend ses travaux, les manifestants se reposent autour de la cheminée, et la bourse est calme. Bref, il ne se passe pas grand-chose. L’expression date des années 1870 et des débuts de la IIIe République. A la Chambre des députés, les débats sont féroces entre républicains, monarchistes et bonapartistes. Ils s’écharpent sur les lois constitutionnelles de 1875 qui, à défaut d’une constitution, définiront l’organisation des pouvoirs. Le 24 décembre 1874, les députés se séparent et décident de reprendre leurs travaux le 5 janvier 1875. La presse satirique a tôt fait de moquer cette “trêve des confiseurs”, tandis que les caricaturistes ironisent sur l’embonpoint des élus…

     

    Ladite trêve s’institutionnalisera au cours des années suivantes.

     


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    Les bougies de l'Avent...

    (image pixabay)



    Avent, du latin adventus, “advenir”

    Rien à voir avec “avant”, même si on parle de la période d’avant Noël! On a d’abord écrit advent (XIIe siècle) ce terme issu du latin chrétien adventus, la venue du Christ. Dans la liturgie catholique, l’Avent est une période qui commence le quatrième dimanche avant Noël. C’est un moment de préparation à la venue du Christ, sauveur du monde. L'Avent marque également le début du calendrier liturgique annuel. Cette période était aussi nommée “carême de saint Martin” car, à partir du VIe siècle, l’Eglise invitait à jeûner trois jours par semaine de la Saint-Martin (le 11 novembre) à Noël. Vers les XII-XIIIe siècles, le jeûne n’avait plus cours, et l’abstinence était recommandée. Et le calendrier de l’Avent? Né en Allemagne au XIXe siècle, il régalait les enfants… d’images pieuses.

    Les calendriers chocolatés ne sont apparus que dans les années 1950, avec le succès que l’on sait.


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    Tout le monde en cuisine fait cuire des plats au bain-marie, surtout au four afin que ces derniers ne se dessèchent pas.

     

    Mais d'où vient ce terme de bain-marie ?

     

    Il nous arrive de très loin, jugez-en plutôt !

     

    Livia

     

     

    Le bain-marie

     

    (image internet)

     

     

     

     

     

    Le bain-marie oui, mais... qui est Marie ? (Ce n'est pas la Sainte Vierge en tout cas ! Livia)

     

    C’est une célèbre alchimiste appelée Maria Hebraea, Maria Prophetissa ou encore Marie-la-Juive, qui serait à l’origine de cette découverte.

     

    Cette éminente femme aurait en effet inventé la technique du bain-marie au IIIe siècle avant Jésus-Christ afin de chauffer les cornues en verre pour la distillation des liquides. On lui attribue également l’invention de nombreux ustensiles de laboratoire comme le kérotakis ou l’alambic à trois becs.

     

    Bain-marie : un terme vulgarisé dans les manuels de chimie

     

    Ce n’est que bien plus tard, au XIIIe siècle, que l’on retrouve le bain-marie dans les écrits du moine, philosophe et chimiste allemand, Albert le Grand. Il l'aurait baptisé ainsi en hommage à la pionnière des sciences à l’origine de cette découverte : le bain de Marie ou bain-marie.

     

    Le bain-marie s’installe en cuisine

     

    On ne sait pas exactement quand le bain-marie est passé des laboratoires aux cuisines… La première mention de ce mode de cuisson aurait été repérée dans l’ouvrage « Le Cuisinier » de Pierre de Lune, daté de 1656. Pierre de Lune était un cuisinier et auteur de livres de cuisine dont nous ne savons que très peu de choses, mais que l’on dit avoir travaillé au service du duc de Rohan et de la duchesse d’Orléans en 1655.

     

     


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    Si les tatouages sont aujourd’hui très appréciés par un peu tout le monde, chez les grécos-romains c’était absolument proscrit, car c’était considéré comme mauvais.

     

    Attendons de voir tous ces tatoués quand leur peau vieillira et plissera... j’ai vu deux tatoués plissés dans la salle d’attente de mon médecin, c’était vraiment affreux, tout dégringolait !

     

    Livia

     

    Les tatouages...

     

    Tatouages…

     

    (image pixabay)

     

     

     

     

     

    Chez les Grecs, le tatouage est connoté négativement. Il est un attribut de personnages sombres de la mythologie, comme la ménade qui figure sur cette céramique. Ces nymphes, qui frôlent la folie et servent Dionysos, portent des tatouages en guise de camouflage.

     



     

    Tatouage cousu main (A mon avis tatouages barbares)

     

    Depuis plus de trois mille cinq cents ans, les Inuits installés dans les paysages glacés d’Amérique du Nord et du Groenland pratiquent une méthode de tatouage nommée le tatouage cousu. Les motifs sont réalisés à l’aide d’une aiguille en os ou en ivoire et d’un fil (un tendon d’animal à l’origine), trempé dans un mélange de suie, d’eau et d’urine. Le fort taux d’ammoniac permet d’éviter les infections. Lorsque le fil passe sous la peau, il laisse ainsi un point d’encre sous l’épiderme. (Je trouve épouvantable ce genre de tatouage ! Livia)

     



     

    La croix d’Edouard VII

     

    A une époque où le tatouage est réservé aux voyageurs et aux mauvais garçons, l’héritier du trône d’Angleterre en personne, le futur Edouard VII, se fait graver une croix de Jérusalem dans une échoppe de Jaffa. Il faut dire que « Dirty Bertie », comme il sera surnommé en raison de ses nombreuses frasques, a l’esprit curieux et plutôt aventureux. Ses deux fils, le duc de Clarence et le duc d’York – futur roi George V – imiteront leur père et se feront tatouer lors d’un voyage à Yokohama, au Japon. (Celui-là était donc un mauvais garçon, comme il y en a toujours aujourd’hui dans la monarchie britannique. Livia)

     

    Les tatouages...

     

    Quand je vous disais que les tatouages étaient barbaresques !



    Le tatouage, marque de la déshumanisation.

    Dans les camps de la mort nazis, où les prisonniers sont réduits à un simple matricule encré sur leur bras, le tatouage devient la marque de la déshumanisation.

     

     


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    Sous différents prétextes, les femmes n’avaient pas le droit de faire beaucoup de choses, les mâles veillaient à les maintenir sous leur coupe, heureusement qu’aujourd’hui ce n’est plus le cas.
    Il fallait donc que les femmes se libèrent de l'emprise du « mâle » qui l'empêchait de respirer, mais il faut raison garder et ne pas pousser le bouchon trop loin, nous risquerions, quand le bouchon coulera de le suivre... car un jour il coulera si l'on continu sous prétexte de « liberté » à faire n'importe quoi !

     

    Car, comme disent le proverbe ci-dessous :

     

    « Tant va la cruche à l'eau, qu'à la fin elle se casse ! »

     

    Livia

     

     

    C'était interdit...aux femmes !

     

    Et pourtant aujourd’hui, elles en jouent fort bien !

     

    (image pixabay)

     

    La flûte et les autres instruments à vent

     

    Tous les instruments de musique n'ont pas toujours été accessibles aux femmes. Longtemps réservée aux hommes, la musique s'ouvre progressivement aux deux sexes au 18ème siècle. "Lorsque le Conservatoire national supérieur de musique de Paris ouvre en 1795, il est certes ouvert aux deux sexes, dans des classes séparées, mais les femmes y ont un accès limité : elles peuvent étudier le solfège, le chant et le piano," explique par exemple sur son site l'Ecole de Musique de Lausanne. Au 19ème siècle, hors de question pour les femmes de jouer de la flûte ou du violon par exemple. Les instruments à vent sont considérés comme dangereux pour les femmes à cause de leur corset, mais surtout disgracieux pour leur visage, voir impudique.

     

    Ce n'est que progressivement, à partir du 20è siècle, que la pratique de la musique s'ouvre entièrement aux femmes.

     

    C'était interdit...aux femmes !

    Les Grâces en pantalon, caricature publiée dans Le Bon Genre vers 1800.

     

    Elles n'avaient pas le droit non plus de porter des pantalons

     

    C'est par la loi du 17 novembre 1800 que les femmes se voient interdire les tenues d'hommes. Entendez : le pantalon. C'est dans les années 1960 et particulièrement à partir de 1968, que le pantalon féminin s'impose.

     

    Lancé par les grandes marques de mode que sont Dior et Chanel, le pantalon est rapidement adopté par les Françaises et la jupe est reléguée au fond du placard. La loi de 1800 n'a, elle, été abrogée qu'en 2013 !

     

    C'était interdit...aux femmes !

    La banque d'avant...

     

    (image pixabay)

     

    Elles n'avaient pas plus le droit de retirer de l'argent sans l'aval du mari.

     

    Longtemps la gestion de l'argent est considérée comme une affaire d'hommes. A partir du 19ème siècle, la loi ne permet aux femmes d'ouvrir un compte bancaire, d'y déposer de l'argent ou d'en retirer qu'avec l'autorisation de leur mari.

     

    C'est à partir de 1910, qu'elles peuvent retirer de l'argent seules. Mais il faudra attendre 1965 pour qu'elles puissent gérer leur argent, ouvrir un compte bancaire... et choisir leur profession librement.

     

     

     

     

     

     

     

     


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