•  

     

     

    Billet

     

     

    Le soir descend sur la montagne, en douceur

    La maison, blottie sous de grands arbres, s’installe pour la nuit…

     

     

    LE SILENCE !

     

    Pour être submergés, nous sommes submergés. En nous créant, le Créateur a oublié un détail concernant les oreilles. Mignonnes malgré leur design, elles sont d’une incontestable utilité mais il leur manque un clapet hermétique. Parce que, franchement, entre les chiens hargneux, les moteurs, les hurlements qui s’échappent parfois des chaînes hi-fi et autres boîtes à bruit, elles souffrent, nos pauvres oreilles.

    S’il est malheureusement impossible de supprimer tous les bruits qui parasitent notre environnement, nous pouvons tout de même les limiter. Pour l’ipod, la télévision et la radio, il y a un bouton « off » que je vous recommande chaleureusement : il suffit d’appuyer dessus avec l’index ; vous verrez, c’est très efficace. Pour le chien  du voisin, pas de bouton « off », autre malencontreux oublie du Créateur (on appuierait sur la truffe et hop, plus d’aboiements furieux, on se ferait dévorer en silence, quel progrès…).

    Après avoir limité le bruit extérieur, continuons sur la voie du progrès et attaquons-nous au bruit intérieur. Ambitieux programme. Notre cerveau a la désagréable faculté de tourner en boucle, parfois de manière  tout à fait intelligente, parfois de manière parfaitement désordonnée : la folle du logis a vite fait de se remettre en branle dès qu’on lui laisse un peu d’espace. Là encore, un petit bouton orange « veille » serait le bienvenu (on appuierait sur le cerveau, et hop, il serait déconnecté). S’en servirait-on vraiment ? Ce fond sonore que nous nous imposons en permanence, cette agitation intérieure ne seraient-elles pas le signe que nous avons peur du silence ?

    La première vertu du silence est de nous rendre présent à nous-mêmes. Dans le silence, nous nous retrouvons face à la vérité de ce que nous sommes et de ce que nous portons, ce qui peut être source d’angoisse. Le bruit masque le vide, mais ne comble pas les trous. Le silence au contraire, nous restaure en profondeur car il permet une vraie réflexion, un bon travail sur nous-mêmes. Nous avons besoin de silence pour nous ressourcer, pour réfléchir et faire l’unité de notre être. […]

    Juliette LEVIVIER

    Extrait de : Famille Chrétienne

     

    Ne dit-on pas que le silence est d’or ? Mais il vrai que l’on dit aussi que la parole est d’argent !

    De toutes les façons nous avons besoin des deux !

    Et en notre temps, le bruit est roi, toutes les inventions de l’homme (par ailleurs bien pratiques), font un bruit d’enfer, pour le malheur de nos fragiles oreilles. Et les petits boutons suggérés par Juliette Levivier seraient les biens-venus…

    Mais sur cette terre, rien n’est parfait !

    Liviaaugustae


    2 commentaires
  •  

     

     

     

     

    Je vous invite à vous balader dans notre patrimoine antique…

    Admirez  les œuvres d’art laissées par nos ancêtres gréco/romains, d’où a découlée notre civilisation,  qui est en danger aujourd’hui, et qu’il nous faut défendre envers et contre tous !

    Liviaaugustae

     

     

     

    Patrimoine

     

    Le temple de Bacchus, à Baalbek

    Parmi les trésors que les Libanais ont hérités de l'époque gréco-romaine figure le temple de Bacchus, dieu du vin. Avec le temple de Jupiter et celui de Venus, il constitue le site archéologique de Baalbek. Construit autour de l'an 150 de notre ère à la demande de l'empereur Antonin le Pieux, l'édifice surprend par son bon état de conservation.

     

     

     

    Patrimoine

     

     

    L'oasis de Palmyre

    Au nord-est de Damas, au cœur du désert syrien, l'oasis de Palmyre renferme les ruines d'un centre culturel majeur de l'Antiquité, une cité marchande qui a connu son heure de gloire sous le règne de la très autoritaire reine Zénobie, au IIIème siècle de notre ère. A voir notamment sur place: le somptueux temple de Bel, mais aussi le théâtre et les quatre piliers du tétrapyle.

     

     

     

     

    Patrimoine

     

    Le Parthénon de l'Acropole d'Athènes

    Pour un voyage dans la Grèce antique, cap sur le Parthénon, sur la colline de l'Acropole. Ce temple dédié à la déesse Athéna fut construit à partir de 447 avant JC. Lors de votre visite dans la capitale hellénique, essayez d'imaginer que ce bâtiment était jadis très coloré. Le Parthénon a inspiré de nombreux bâtiments, notamment le Palais Bourbon, siège de l'Assemblée nationale à Paris.

     

     

     

    Patrimoine

     

     

    Les 15 colonnes de Poséidon

    Dieu grec des mers et des océans, c'est à Poséidon qu'est dédié ce temple situé au sud d'Athènes, à Sounion. Bâti au Vème siècle avant notre ère, le monument se dresse sur un promontoire à 60 mètres au-dessus de la mer. S'il ne reste aujourd'hui que 15 colonnes, le lieu est toujours empreint d'une ambiance très particulière, notamment quand les lumières du coucher du soleil s'en emparent

     

     

     

    Patrimoine

     

     

    Sur les hauteurs du Pont du Gard

    Pour l'Unesco, qui a inscrit le Pont du Gard sur la liste du patrimoine mondial en 1983, l'édifice est autant "un chef  d’œuvre technique" qu'une  « œuvre  d'art ». Le pont fut construit sur trois étages par les Romains il y a environ 2000 ans, sur les eaux du Gardon. C'est aujourd'hui l'un des sites touristiques les plus visités de province, particulièrement apprécié pour la nature qui l'entoure

     

     

     

    Patrimoine

     

     

    Le palais du Minotaure

    En Crète, à côté d'Héraklion, le palais de Knossos date de près de 2000 ans avant JC. Selon la légende, il s'agit du palais de Minos, roi de la mythologie grecque. Ce dernier aurait chargé l'architecte Dédale d'y construire un labyrinthe, pour empêcher le Minotaure de s'échapper. Mais selon certains archéologues, ces ruines ne sont pas celles d'un palais et l'endroit n'aurait jamais été habité

     

     

     

    Patrimoine

     

     

    Les ruines de Priene

    A l'ouest de la Turquie, à l'embouchure du Méandre, l'antiquité grecque et l'ancienne Ionie ont laissé en héritage un de leurs plus beaux témoins: le site de Priene. Ne manquez pas de découvrir les ruines du théâtre hellénistique, des colonnes du temple d'Athéna, du gymnase, du bouleutérion (le lieu où se réunissait l'assemblée) ou encore des maisons privées.

     

     

     

    Patrimoine

     

     

    La démesure du Colisée

    C'est le plus grand des amphithéâtres romains. Un périmètre de 545 mètres, une capacité d'accueil d'environ 60.000 places, quatre étages: le Colisée est le symbole de la Rome antique, jadis utilisé pour divers spectacles, comme les combats de gladiateurs. Mais ce n'est qu'au Moyen Age que l'édifice a reçu le nom qu'il porte aujourd'hui - il était initialement appelé "Amphithéâtre flavien"

     

     

     

    Images et textes : internet

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    4 commentaires
  •  

     

     

     

    Antiquité

     

     

    Les torches de Néron par Henryk Siemiradzki (1876).

     

    NERON

     

    Le 18 juillet 64, alors que Néron revenait d’une tournée triomphale dans le sud de l’Italie, pays grecs, qu’il trouvait en accord avec ses prestations artistiques, le feu se déclara brutalement à Rome. Ce n’était, on le sait, pas la première fois, l’incendie ne fut maîtrisé qu’au bout d’une semaine transformant la ville en brasier. Quand le feu fut circoncit, Rome, était calcinée à 20% et que nombre d’habitants avaient disparus dans les flammes. L’Empereur, revenu d’Antium en toute hâte, avait aussitôt organisé les secours, mettant ses immenses jardins à la disposition des familles éprouvées.

    Des rumeurs perfides, coururent dans la ville : c’était l’Empereur qui avait programmé l’incendie à des fins d’urbanisme, ce à quoi plus personne ne croit aujourd’hui, ne serait-ce, explique Lucien Jerphagnon : « que parce que Néron avait perdu dans le sinistre, des collections auxquelles il tenait beaucoup. »

    Mais la plèbe voulait des coupables. Des malveillants s’avisèrent que le quartier juif, situé sur la rive droite du Tibre, n’avait pas été touché. De là à imputer aux juifs la responsabilité criminelle de l’évènement, il n’y avait qu’un pas, qui fut franchit. Pour se laver de cette accusation injuste, les juifs auraient (d’après certains historiens), désigné les chrétiens, ces déviationnistes, avec qui ils étaient en perpétuels conflits. Pour plaire au peuple, quelque centaine de chrétiens furent appréhendés (la grande majorité avait déjà quitté Rome) et voués à de cruels supplices. Ce n’était pas en tant que chrétiens, Néron ne s’en souciait guère, mais en tant qu’incendiaires présumés.

    Tacite nous raconte : « Leurs exécutions, furent transformées en jeux : on les revêtit de peaux de bêtes et ils périrent sous la morsure des chiens, ou bien ils furent cloués à des croix, ou bien on y mit le feu, pour que, lorsque le jour baissait, ils brûlent et servent d’éclairage nocturne. »

    Toujours, d’après Lucien Jerphagnon : « il y eu donc châtiment, mais pas persécution. »

    Néron,  laissa l’Empire, en bonne santé, malgré la folie qu’on lui attribuait.

    Cependant, les historiens modernes, « pensent, malgré toutes ses extravagances » que Néron, n’était point fou.

    Nous sommes en pleine réhabilitations ou condamnations posthumes…

     


    votre commentaire
  •  

     

     

     

    Littérature

     

     

    Sous bois en Puy de Dôme…

     

    Ce monde végétal qui nous paraît si paisible, si résigné, où tout semble acceptation, silence, obéissance, recueillement, est au contraire celui où la révolte contre la destinée est la plus véhémente, la plus obstinée. L’organe essentiel, l’organe nourricier de la plante, sa racine, l’attache indissolublement au sol.

    S’il est difficile de découvrir, parmi les grandes lois qui nous accablent, celle qui pèse le plus lourdement sur nos épaules, pour la plante, il n’y a pas de doute : c’est la loi qui la condamne à l’immobilité depuis sa naissance jusqu’à sa mort (…)

    Et l’énergie de son idée fixe qui monte des ténèbres de ses racines pour organiser et s’épanouir dans la lumière de sa fleur est un spectacle incomparable. Elle se tend tout entière dans un même dessein : échapper par le haut à la fatalité d’en bas ; (…) se délivrer, briser l’étroite sphère, inventer ou évoquer des ailes, s’évader le plus loin possible, vaincre l’espace où le destin l’enferme, (…) pénétrer dans un monde mouvant et animé. (…)

    Nous verrons que la fleur donne à l’homme un prodigieux exemple (…) de courage, de persévérance et d’ingéniosité.

    Si nous avions mis à soulever diverses nécessités qui nous écrasent, celles, par exemple de la douleur, de la vieillesse et de la mort, la moitié de l’énergie qu’a déployée telle petite fleur de nos jardins, il est permis de croire que notre sort serait très différent de ce qu’il est.

    Maeterlinck


    6 commentaires
  •  

     

     

     

     

    Des Saisons et des Jours

     

     

    En remontant le temps…

     

    BOUQUET DE FRUITS TROPICAUX

     

    Il y a longtemps, un jour de fête en Guadeloupe,

    Sur un coin de galerie*,

    Nous avons dressé ce bouquet de fruits, où toute l’île s’expose…

    Avec le citron vert, il y a l’avocat joufflu, et la pastèque écarlate,

    Qu’accompagnent les *quénettes, côtoyant le coco,

    Une *raquette de flamboyant, sous l’ananas

    S’accroche sur le côté, épée, sans chevalier…

    Surmontés des piments rouges sang,

    Pour épicer la *« sauce chien ».

    Il y aussi les *pommes malaca, qui apaisent si bien la soif

    Quand le soleil pèse de tous ses feux.

    Une branche de bananier fleurie, penche sur la gauche,

    Accrochées à la branche, des bébés bananes…

    Que personne ne mangera !

    Tandis que la feuille de l’arbre à pain,

    Déploie son éventail, à côté des caramboles orangés.

    Des branches de  *calumettes,

    Ainsi que de grandes feuilles de canne à sucre,

    Allègent le bouquet, offert aux gourmands…

     

    * Galerie : véranda.

    * Pomme malaca : petits fruits, rose/blanc en forme de petite poire, peu sucrés, pleins d’eau, qui apaisent la soif.

    * Quénette : Petits fruits verts, acidulés, poussant sauvagement dans la campagne, et que les enfants (du temps de mon enfance) vendaient en grappes le long des routes, deux francs et six sous…

    *Calumettes : sorte de fougère sauvage, évanescente.

    *Raquette de flamboyant : enveloppe dur et  brune dans laquelle se cachent les graines.

    *Sauce chien : une sauce, composée de cives hachés, d’ail, d’oignons émincés et de… beaucoup de piment hachés menus, par-dessus on vide de l’eau bouillante.  Accompagne souvent les poissons grillés.

    Attention, ça brûle ! à utiliser avec modération…

    Liviaaugustae


    votre commentaire